(Johnlock & Mystrade ❤️)
Histoire fictive, avec les personnages de la série Sherlock BBC.
Post saison 3 de la série.
COVER CRÉÉE PAR @Lun_atique
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John et Sherlock, amis très proches, vivent en coll...
La nuit avait été longue pour Sherlock. Il n'avait pu dormir une seule heure, son corps endolori et meurtri lui faisant atrocement mal.
Combien de temps ce calvaire allait-il durer ? Il ne voulait qu'une seule chose, ou plutôt deux, ou en fait il voulait tout. John auprès de lui, retourner en Baker Street et faire comme s'il ne s'était rien passé. Or, il le savait très bien, c'était impossible.
Alors, il se réfugiea dans les souvenirs, tentant d'ignorer la douleur irradiant tout son corps. John. Son visage, son rire, son corps, juste lui. Leurs enquêtes, leurs petites taquineries, leur complicité. Se faire réprimander par son John. Tout cela lui manquait éperdument.
Que la vie était injuste. Non, c'est lui qui était injuste. À cause de lui, il faisait vivre un enfer à son John. Oh si seulement il ne l'avait pas rencontré, rien de tout cela ne serait arrivé.
Justement, rien de tout cela ne serait arrivé. Leur collocation, leur amitié naissante, leurs activités partagées, leurs regards, leur complicité. Oh, comment avait-il pensé une telle chose ? Ne pas avoir rencontré John... Saurait été tellement différent. Il était heureux de l'avoir rencontré, évidemment.
Pourtant, il lui faisait mal. Lui, Sherlock Holmes, faisait mal à son docteur, son John. Il ne le faisait pas exprès certes, mais c'était le cas tout de même.
Il ferma les yeux si brusquement, qu'il etouffa un gémissement de douleur. Puis suivit d'un autre. Que se passait-il ? Il n'avait pas bougé...
Soudain, le lit bougea légèrement, laissant le détective rouvrir les yeux. Il aspira brutalement, sa gorge se serrant douloureusement, son corps se raidit également. Sébastian Moran se tenait assit tout près.
Que faisait-il la ? À l'évidence, il venait finir le travail commencé. Il ne voulait pas mourir, pas maintenant qu'il avait retrouvé son John. Non, il ne voulait pas, ne pouvait pas mourir. Moran porta un doigt à sa bouche, mimant de se taire.
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Sherlock voulut ouvrir la bouche mais Sébastian l'en empêcha, en posant brutalement un coussin sur son visage. Aussitôt, le brun se débattit, ignorant les déflagrations et décharges de douleurs traversant tous ses nerfs. Seule la survie comptait. Mais comment ? Il était tellement faible, n'avait même pas la force de lever un membre ou alors difficilement, douloureusement.
Une des mains du détective tomba sur le côté, tant qu'il avait encore l'énergie, si peu d'énergie, nécessaire, cherchant le bouton d'appel d'urgence.
Puis, il appuya jusqu'à n'en plus pouvoir. Pendant ce temps, Moran prenait du plaisir à voir le corps du pauvre détective tressauter sous lui.
Alors que la porte claquait maintenant contre les battants, l'ex servant de Moriarty appuya de plus belle. Au même moment, la porte s'ouvrit brusquement, dévoilant un petit homme et une femme sur son seuil.
