° Chapitre 26 °

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/!\  SCENES POUVANT ÊTRE VIOLENTES POUR LES ÂMES SENSIBLES !!!

ABSTENEZ VOUS DANS CE CAS /!\

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A few months later
Monday
221b Baker Street

John's point of view

La mère de Rosie nous rendait visite de temps en temps pour dire bonjour à sa fille et passer du temps avec. Nous nous étions finalement mis d'accord, surtout avec Sherlock. Ce dernier avait été longtemps septique quant à cette femme. En fin de compte, elle n'était pas dangereuse, simplement séparée de sa fille.

Elle nous l'a d'ailleurs expliqué. Pour la protéger, elle l'a laissé dans cette maison pour qu'elle ait une vie bien plus saine. J'avais été touché par son geste car elle se séparait d'une partie d'elle, de la chair de son sang. Mais elle l'avait fait pour le bien de sa fille et pour sa protection.

Alors avec Sherlock, nous jugeâmes nécessaire qu'elle la voit. Bien sûr, elle était encore trop petite pour comprendre, alors nous lui expliquâmes qu'il s'agissait d'une tante. Et elle avait accepté, de son innocence d'enfant.

Mary Morstan allait mieux. Elle avait reprit son traitement, qu'elle avait stoppé. La jeune femme était à nouveau suivie par un spécialiste, comme Rosie. Cette dernière prenait également son propre traitement, sous notre surveillance.

Elle n'avait pas refait de crises aussi violentes qu'il y a quelques mois. Cela dit, elle avait quelques moments d'absences et de malaises, nous allions dans ces cas là aussitôt voir le neurologue.

Des effets secondaires du traitement bien évidemment. Nous espérions, Sherlock et moi, que cela s'arrêterait afin qu'elle n'ait plus à prendre ces médicaments. À vrai dire, elle avait d'autres symptômes, comme des vomissements. Mais il était nécessaire car à long terme, sans traitement, la maladie pouvait s'aggraver et engendrer des séquelles neurologiques irréversibles.

Nous rassurions notre fille comme quoi cela serait bientôt terminé, ce qui était faux. Nous n'en avions aucune certitude mais y croyions.

La petite avait maintenant quatre ans et grandit un peu plus, il était temps pour elle d'aller à l'école. Sherlock ne voulait pas, disant que cela ne servait à rien. Bien entendu que l'éducation était nécessaire.

Nous l'avons alors inscrit dans une école maternelle. Mon fiancé en voulait une réputée, de mon côté je souhaitais une école suffisamment correcte mais pas forcément réputée. Nous voulions être discret pour protéger notre fille, nous étions déjà assez dérangés durant certaines enquêtes ou dans la rue. Entre Sherlock et ses enquêtes, sa casquette légendaire qu'il ne supportait pourtant pas et n'en trouvait aucune utilité - même s'il ne pouvait s'en passer, frimant avec dès que l'occasion se présentait, devant les caméras et journalistes. Et moi avec mon blog, retraçant nos différentes enquêtes. Dans un sens, c'est grâce à lui si Sherlock était célèbre. Pas à son fichu blog sur les différentes sortes de tabacs ou expériences plus farfelues et ubuesques qui existent.

En somme, tout allait bien, au premier abord. Je pouvais paraître pessimiste. Non, vraiment, tout allait bien. Nous étions tranquille, vivant une petite vie de famille tout ce qu'il y a de plus normal. Enfin, normal est bien grand mot quand on parle de Sherlock et qu'il en fait parti.

Entre les morceaux de corps dans le frigo, les expériences chimiques trônant sur la table de la cuisine, le crâne posé sur la cheminée, les trous dans le mur plus nombreux que le smiley peut prendre le peu de place qu'il a dans ce mur, la poussière accumulée sur les meubles... Quoi que, depuis l'arrivée de Rosie dans nos vies, peut-être pas au début, il avait tout de même fait des efforts.

I need your help (Sherlock BBC) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant