° Chapitre 15 °

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One month later

221B Baker Street

Sherlock's point of view

John et moi venions de résoudre une énième enquête, la quatrième en quatre semaines. Cette fois-ci, elle était parfaitement semblable à celle de la London Eye, à quelque chose près qu'il ne s'agissait pas là du même lieu, mais bien l'église de Saint Martin.

En effet, il y a de cela quelques mois, un homme avait été retrouvé accroché et mort à l'une des barres de métal de la célèbre Roue de la ville. Or, cette fois-ci tout laissait penser, si parfaitement similaire, qu'il s'agissait du même meurtrier. Cependant, je n'avais pu résoudre cette dernière, faute de...

Tour compte fait, je tenais à ne plus y penser, relatant des souvenirs déplaisant : voir John en colère contre moi. Et je n'aimais pas cela. Alors, je m'étais présenté aux bureaux de Scotland Yard et plus précisément, à celui de mon ami, Lestrade.

Ce dernier me prêta volontiers le dossier concernant ce meurtre si ambiguë. Seulement, l'agresseur n'a jamais été retrouvé, cette affaire est donc restée en attente. Pour la résoudre, j'ai donc utilisé celle de l'église.

Notre agresseur et meurtrier s'avérait être un très bon escaladeur, car pour réussir à gravir une telle hauteur, que ce soit la Roue de Londres ou le clocher d'une église, il fallait une expérience hors norme.

Accompagné de mon compagnon, je deambulais au milieu de la foule et me frayais un chemin jusqu'à la place principale face au monument religieux.

Attrapant mes jumelles autour de mon cou, j'observais le haut de l'église. Après cela, avec l'accord des prêtres et du responsable de ce lieu béni, j'accedais à l'intérieur du clocher pour examiner le tout.

Quel affront d'avoir fait cela, qui plus est, sur le patrimoine, religieux ! Laisser un cadavre, pendu au bord du clocher d'une église. Quelle honte ! L'agresseur méritait des années de prison.

Enfin, je n'étais ni de la police ni des affaires juridiques, ma place me convenait très bien. Sur cette pensée, j'abandonnais les hauteurs pour redescendre et poser quelques questions aux témoins.

Enfin, après avoir reçu tous les témoignages nécessaires à l'enquête, suivis de près par l'équipe de Lestrade, je m'en retournai. De retour ensuite chez nous, j'etudiais avec avidité tous les résultats obtenus, dans les moindres détails.

Assis à même le sol, John dans son fauteuil, dégustant avec délectation son thé de l'après-midi, les mains jointes ensemble comme à mon habitude, je réfléchissais les yeux plissés à m'en faire mal. Mon cerveau bouillonnait, les images défilaient, j'utilisais abruptement mon palais mental, me servant de mes connaissances stockées.

Enfin, je trouvais la solution, même si, cela ne serait en aucun cas, comme le disait tout le temps John : << je te l'ai déjà dit cent fois Sherlock, la victime ne peut pas être le meurtrier. >>

Cela étant dit, durant nos fâcheuses parties de Cluedo, je me rendais compte maintenant, du moins, pour cette enquête, qu'il avait raison. Puisque, en l'occurence, la victime était morte et ne pouvait donc pas se tuer elle-même, sinon comment aurait-elle fait pour se transporter elle-même jusque la haut ? Par magie ? Balivernes, elle n'existe pas ! Aucune étude ne prouve qu'un cadavre à déjà réussi à voler. Quelle idée absurde, et pourtant ne m'a-t-elle pas traversé l'esprit ?

Enfin ! Enfin j'avais trouvé le meurtrier. Effectivement, il s'agissait d'un escaladeur. Contre toute attente, une femme était responsable du meurtre. Et pourquoi pas, me direz-vous ?! Eh bien, oui, je suis d'accord, mais...

I need your help (Sherlock BBC) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant