(Johnlock & Mystrade ❤️)
Histoire fictive, avec les personnages de la série Sherlock BBC.
Post saison 3 de la série.
COVER CRÉÉE PAR @Lun_atique
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John et Sherlock, amis très proches, vivent en coll...
/!\ scènes détaillées à caractère sexuelles, âmes sensibles s'abstenir /!\
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221B Baker Street, London
John's point of view
Je dormai à point fermé jusqu'à ce que des gémissement me tirent du sommeil. Ouvrant les yeux, je frissonnai, sentant des mains m'entourer, l'une caressant mes cheveux, l'autre l'épaule. Je trouvai mon Sherlock, allongé sur moi.
Aussitôt, mon cœur s'accélèra considérablement et mes joues se réchauffèrent instantanément. Sherlock était dans mes bras et dormait sur moi. Que s'était-il passé hier soir ?
Puis, je me souvins. Je l'avais ramené ici, l'avait soigné puis poussé par une tentation violente de goûter à ses lèvres, nous nous étions embrassés. Greg était arrivé pour me sermonner mais Sherlock m'avait sorti de cette mauvaise passe, au risque de se mettre en danger. D'ailleurs, il s'en était évanoui. Je l'avais donc porté jusqu'à son lit et l'avait serré délicatement dans mes bras.
Nous nous étions simplement endormis, l'un serré — pas trop quand même — contre l'autre.
Je sursautai, sortant de mes songes, quand une main se crispa sur mon t-shirt et le serra. Je baissai les yeux vers le visage endolori de mon détective et découvrit ses nombreuses plaies encore ouvertes. Puis je posai mon regard sur son dos. Soudain, la honte me frappa de nouveau.
J'avais oublié son pauvre dos, qui avait lui aussi connu de nombreux dommages corporels. Me mordant la lèvre face à ma grande stupidité, surtout le manque à ma profession, je posai une main dans les cheveux doux et noires de mon Sherlock.
Un nouveau gémissement, mais plaintif résonna. Il tremblait de la tête aux pieds. Aussitôt, je tentai de le réveiller, le secouant doucement pour ne pas lui faire mal.
— Sherlock... Murmurai-je, sans le brusquer.
Il s'eveilla en sursaut et nicha aussitôt sa tête dans mon cou, des gouttes ruisselant de ses yeux jusque sur mon vêtement.
— Oh Sherlock... Soufflai-je, l'encerclant de mes bras. Je suis la, tout va bien, je suis la, je serais toujours là, pour toi. Plus personne ne te fera de mal. Lui promis-je.
Il resta quelques minutes à pleurer, la tête au creux de mon cou, moi caressant ses cheveux avec tendresse. Puis, il se détacha de moi pour rouler tout doucement sur le côté, grimaçant quand son dos heurta les draps.
— Mon Sherlock, dis moi, parle moi ! Lui intimai-je, prenant en coupe doucement son visage entre mes mains.
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Son visage rougi, tout comme les yeux à cause des larmes, il me regarda longtemps avant de baisser les yeux.
— Sherlock ! Je t'en prie, parle moi ! M'inquietai-je, en le ramenant vers moi pour poser sa tête contre mon torse.