I need your help (Sherlock BBC)

° Chapitre 25 °

Marylebone, Harley Street City

Neurology Practice,
Doctor Bisson-Grisa

John's point of view

Nous entrâmes à sa suite, la petite dans mes bras et Sherlock mettant la poussette sur le côté avant d'attendre.

Le médecin partit quelques instants avec sa patiente afin de lui expliquer l'urgence puis il revint pour être entièrement dévoué à sa petite patiente.

Il nous demanda les antécédents et symptômes de la petite. Nous lui expliquâmes tout depuis le début. Jusqu'à notre très récente découverte d'une maladie héréditaire, sans aucun doute venant de sa mère. Selon le docteur, cela changeait tout. Il me rassura également sur mes interrogations personnelles et professionnelles. Le corps humain étant complexe, il est difficile à interpréter, le cerveau encore plus. Une maladie comme l'epilepsie est difficile à cerner.

- Très bien. La mère est hospitalisée à Saint Barthelemy suite à une crise c'est bien cela ?

Nous confirmâmes avant qu'il reprenne la parole.

- Aucune prise de médicament ? Quelles sont ses activités durant la journée ?

Sherlock et moi nous consultâmes d'un regard avant que je lui réponde.

- Non, elle n'a aucun traitement depuis que nous l'avons avec nous. Elle était en parfaite santé jusqu'à il y a peu où ses crises ont commencées. Pour ce qui est de ses journées, on s'occupe vraiment bien d'elle. Elle se promène avec nous, elle joue beaucoup, parle tout le temps, elle est lumineuse.

J'omis certains points, comme les morceaux de corps dans le frigo, que je ne cessai de répéter à mon fiancé de retirer, mais qui n'en faisait rien. Ou encore les produits chimiques trônant un peu partout dans l'appartement. Enfin, j'étais constamment derrière elle, Sherlock faisait très attention bien évidemment.

- Bien. J'aimerais récupérer les résultats d'examens de la maman. Annonça-t-il. Ceci afin d'évaluer à quel stade est l'epilepsie, étant donné que la petite a très certainement la même maladie. (Il marqua une pause et prit en main un feuille) Je vais lui prescrire des antiépileptiques. Nous allons commencer doucement, le traitement doit être régulié et surveillé de près, il ne faut en aucun cas oublier de les prendre.

- Nous ferons attention, je suis médecin, je sais ce que c'est les médicaments. Déclarai-je.

- Fort bien. Ma petite, tu as des papas formidables, sache-le ! Souria-t-il à Rosie.

Cette dernière remua un peu dans mes bras et hocha la tête.

- Pour l'instant, elle est encore jeune, mais en grandissant cela va changer. Faites attention à ce qu'elle ne soit pas trop devant la télévision. La pixellisation n'est pas bon pour les épileptiques. Ni les images trop lumineuses des écrans, comme certains films.

- Nous y veillerons. Merci Docteur. Répondis-je, en me levant, accompagné de Sherlock.

- N'oubliez pas l'ordonnance ! Si elle peut commencer le traitement le plus vite possible cela sera mieux. Ah et, n'hésitez pas à prendre rendez-vous en cas de besoin ! En cas d'urgence, appelez les secours.

- Merci beaucoup, Docteur. Terminai-je, posant Rosie au sol pour la prendre par la main.

Sherlock le salua, laissant la petite faire un petit signe de la main vers le médecin qui lui rendit avec un sourire. Puis nous sortîmes, la petite installée dans la poussette par mon fiancé. Nous prîmes l'ascenseur pour descendre au rez-de-chaussée et rejoindre la rue pour aller directement dans une pharmacie.