(Johnlock & Mystrade ❤️)
Histoire fictive, avec les personnages de la série Sherlock BBC.
Post saison 3 de la série.
COVER CRÉÉE PAR @Lun_atique
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John et Sherlock, amis très proches, vivent en coll...
Assis sur mon fauteuil favori, dans le salon de l'appartement, je dégustai de temps à autre le thé, préparé bien évidemment par Mme Hudson, notre logeuse. Lisant le journal du jour de l'autre main, j'ignorai superbement le regard fixe que portait mon colocataire sur moi.
Je terminai la dernière page, pourtant je sentais toujours son regard pesant sur moi. Fermant le journal entre mes mains, je posai mes yeux sur mon ami.
— Sherlock, arrête de me fixer comme ça ! Soupirai-je.
Comme d'habitude, ses mains étaient ramenées entre elles, sous son menton, signe qu'il réfléchissait.
— À quoi penses-tu encore ? Demandai-je.
Le concerné daigna enfin réagir. Il posa ses paumes contre les accoudoirs de son fauteuil, se trouvant face au mien. Puis il plongea de nouveau ses yeux dans les miens.
— Je cherchais l'utilité d'étudier un morceau de papier, alors que nous avons toute la technologie à porter de main. S'expliqua le détective.
— J'ai bien le droit de lire le journal, non ? Raillai-je.
Sherlock enserra doucement le tissu du fauteuil entre ses doigts et pencha la tête de côté.
— Mais bien entendu que tu as le droit, John. Rien ne t'en empêche ! Me certifia-t-il d'un regard perçant.
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Parfois, il me déstabilisait. Je pensais le connaître par cœur, pourtant, il m'étonnait tous les jours. Je ne percevais pas tout le temps son comportement ou ses pensées, ou du moins ses émotions.
— Je t'ai demandé d'arrêter de me fixer, c'est... Perturbant. Grommelai-je.
— John, je n'ai pas parlé ni bougé. Se défendit doucement et sérieusement Sherlock.
— Bah, je sais pas occupe toi ! Joue du violon ! Tire dans le mur ! Trouve une enquête ! Fais quelque chose ! Mais cesse de me fixer comme ça, au bout d'un moment c'est... Perturbant. M'emportai-je, avant de finir le dernier mot dans un soupire.
— Tu l'as déjà dit, John ! Rétorqua le bouclé.
Je levai les yeux au ciel.
— Bon d'accord, je vais aller me fumer une ou deux cigarettes. Termina Sherlock, en se levant.
— Quoi ? Tu avais dit que tu arrêtais ! M'exclamai-je, en me levant à mon tour.
— Oui mais la, j'en ai besoin ! Je suis en manque de... Oh mais je m'ennui ! Cria-t-il en remuant les bras.
Sur cette dernière phrase, mon colocataire entreprit de retrouver ses cigarettes. Mais je les avais planqué, il ne les retrouverai pas.
— John... As-tu encore touché à mon paquet ? Il n'est pas où je l'avais mis la dernière fois. Grogna Sherlock, fouillant dans l'un des tiroirs de la cuisine.
