Narnia - La princesse Hayden de-Narnia Tome 3

~Chapitre 10~

Une tempête violente soufflait sur l'océan. Des vagues géantes s'abattaient sur le bateau, comme la violente pluie. L'orage grondait. Les matelots étaient activés à la tâche sur le pont. Le navire fut à nouveau secoué, et Eustache menaça de tomber du hublot contre le quel il s'était installé, son journal en main.
Eustach : « Pour des raisons encore très mystérieuse, nous avons suivi les conseils d'un vieil excentrique qui ignore que les rasoirs existent, et qui se promène en robe de chambre. Résultat, nous avons réembarqué sur cette coque de noix et nous affrontons une terrible tempête. C'est formidable. »

***

Ils étaient quatre à tenir la barre, pour tenir tête au vent et à la pluie.
Capitaine : Vite ! la barre trois degrés à tribord !
Hayden : Fermez les écoutilles !

Ils se passaient les seaux remplis d'eau pour vider le bateau.
Un homme : Ho hisse !
Eustach : « Cela va faire quatorze jours que nous nous faisons secoué, et toujours aucune terre à l'horizon. »

Le navire monta une vague géante et retomba d'un coup, ce qui l'ébranla à nouveau.
Eustach : « La seule consolation, c'est que je ne suis pas le seul à supporter cette enfer. »

Un vague s'écrasa sur le bateau, et sur ses occupants qui s'écroulèrent sous la force de la mer. Hayden se remit debout en s'agrippant à la rambarde.
Eustach : « Exception faite de ce rat bavard et prétentieux. C'est le genre d'être insupportable qui considèrent toujours que le verre est à moitié plein. »

Après plusieurs minutes dans ce calvaire :
Caspian appela la jeune fille et Edmund à le rejoindre à l'abri, avec le capitaine. Le roi majeur s'assit dans un canapé. Hayden se laissa goutter devant la porte, les bras écarter, avant de les secoua d'un coup, puis elle essaya d'enlever l'eau présente dans ses cheveux. Le capitaine s'approcha de la carte y et posa un jeton. Tant dis que Edmund s'accrocha à une poignée au plafond pour éviter de tombeau.
Edmund : Voilà, on est coincés ici. Il nous reste des rations d'eau et de nourriture pour deux semaines, au grand maximum.

Il se maintint à son tour. Une fois à peu près sèche, la jeune fille alla s'asseoir sur une chaise non loin d'Edmund.
Capitaine : Si vous voulez rentrer, c'est maintenant ou jamais, vos majestés. Quant à repérer l'étoile bleue avec le temps qu'il fait, à mon avis, on a aucune chance. L'île de Ramandou est pour l'instant impossible à trouver. On pourrait passer à côté et se retrouver au bout du monde.
Edmund : Ou se faire dévorer par un serpent de mer.

Drinian lui lâcha un regard noir. Mais Caspian ne semblèrent d'humeur à rire, contrairement à Hayden qui sourit à cette remarque de son roi.
Capitaine : Je dois vous dire que l'équipage est extrêmement nerveux.
Hayden : Partir en mer n'avait rien d'une chasse aux oeufs, dit-elle d'une voix extrêmement lente, calme et posée, contrairement à son habitude. Nous connaissions tous les risques, sans exception.
Capitaine : Votre Majesté, n'avez vous pas embarqué par curiosité ?
Hayden : J'ai embarqué car il était de mon devoir de le faire. Ce voyage n'a rien à voir avec une semaine en mer pour pêcher, vous en êtes conscient, Drinian ?
Capitaine : Evidemment, votre Majesté.

Il fit le tour de la table.
Capitaine : Nous voguons vers des eaux dont nous ne savons rien. Personne ne peut savoir ce qui nous y attend.
Caspian : Alors dans ce cas Capitaine, dit Caspian en se levant et en posant ses mains sur la table, vous serez celui qui aura l'honneur d'expliquer à Monsieur Rhince que nous abandonnons l'idée de retrouver sa famille.