Narnia - La princesse Hayden de-Narnia Tome 3

~Chapitre 15~

Une étoile sembla soudainement se détacher du ciel et descendit lentement vers eux. Caspian sortit lentement son épée, et Hayden suivit son mouvement en empoignant son arc. L'Etoile continua de tomber en formant une aura bleue et blanche, alors qu'une forme se matérialisait au milieu. Elle prit la forme d'une femme, scintillant de mille feux. Elle projetait une aura bleu pâle virant sur le blanc, portait une longue robe blanche, et ses cheveux ondulés tombaient en cascade sur ses épaules. Hayden abaissa lentement son arme, comme envoûtée.
L'étoile : Voyageurs de Narnia. Bienvenue.

Les marins exceptés les rois et reines s'agenouillèrent pour s'incliner.
L'étoile : Relevez vous.

Ils s'exécutèrent aussitôt.
L'étoile : N'avez vous pas faim ?
Caspian : Qui êtes vous ?
L'étoile : Je suis Liliandil, la fille de Ramandou. Je suis votre guide.

Elle commença à avancer en souriant. Sa voix était douce, chaleureuse, rassurante. Un discret sourire apparut sur le visage d'Edmund, Caspian et d'Hayden, alors qu'ils commençaient à avancer doucement.
Caspian : Vous êtes une étoile ?

Liliandil se tourna vers lui et hocha la tête en souriant timidement. Les rois et la reine n'arrêtaient pas de sourire d'un air niais, heureux.
Hayden : Vous êtes très belle.

Elle perdit son sourire.
liliandil : Si... si ça vous déconcentre, je peux changer de forme.
Hayden, Caspian et Edmund : Non ! protestèrent les trois majesté d'une même voix.

Hayden repris ses esprits et fusilla Edmund du regard. Celui-ci lui jeta un regard d'incompétence, alors que Capian les regardait d'un air plus amusé plutôt que frustré, tant dis que Lucy leva les yeux au ciel.
Liliandil : Je vous en prie. Ce festin est pour vous.

Elle se tourna vers la table et leva les bras, aussitôt les chandelles s'allumèrent et la table fut enfin éclairée.
Liliandil : De quoi nourrir ceux qui sont les bienvenus à la table d'Aslan. Toujours. Servez-vous !

Les hommes tendirent alors leurs mains vers le repas. Hayden mourait de faim, mais ne bougea pas d'un poile, et le regarde fixé sur Liliandil.
Edmund : Attendez !

Il regarda la fille de Ramandou.
Edmund : Qu'est-ce qu'ils ont ?

Il désigna les trois seigneurs endormis.
Liliandil : Les malheureux étaient à demi-fous quand ils débarquèrent, se menaçant les uns les autres.

La violence est proscrite à la table d'Aslan. Ils furent endormis.
Lucy : Se réveilleront-ils ?
Liliandil : Quand tout sera rétablie. Venez, nous avons peu de temps.

Elle s'en alla. Les rois et reines la suivirent, Hayden à la traîne en traînant des pieds. Elle circula parmi les armes et s'arrêta au bord d'une falaise.
Liliandil : Le magicien Coriakin vous a-t-il parlé de l'Île Obscure ?
Caspian : Oui.

Hayden se tint un peu en retrait, mais elle put tout de même voir la fameuse île.
Liliandil : Bientôt, on ne pourra plus arrêter le Mal.
Caspian : Selon Coriakin, il faut poser les sept épées sur la table.
Liliandil : C'est la vérité.
Edmund : Nous n'en avons que six. Savez vous où se trouve la septième ?

L'Étoile tendit un doit devant elle vers l'Île du Mal.
Liliandil : Là-bas. Il va vous falloir un immense courage.

Puis Liliandil se tourna vers eux.
Liliandil : Il faut que vous partiez. Ne perdez pas de temps.
Caspian : J'espère vous revoir.

Elle le regarda et sourit.
Liliandil : Au revoir.

Un sourire se dessina à son tour sur le visage du roi. Soudainement, une lumière intense emmena de leur guide, grandissant de plus en plus, avant qu'elle ne disparaisse. Une boule de lumière monta alors à toute vitesse vers le ciel, avant de s'y figer.

***

Ils avaient repris la mer une fois le soleil levé. Maintenant, ils n'étaient vraiment plus loin de leur destination. Le ciel s'assombrissait peu à peu.
Le minotaure : Qu'est-ce qu'il y a là-dedans ?
Edmund : Nos pires cauchemars.
Caspian : Nos plus obscurs désirs.
Capitaine (se tenant à la barre) : Le mal à l'état pur. Tavros, ouvre l'armurerie.

Le minotaure hocha la tête.
Hayden : Archers, préparez vous !
Un archers : A vos ordres.
Le minotaure : Allumez les lanternes !
Capsian : Allons nous préparez.

Edmund et Lucy le suivirent. Hayden resta quelques secondes en regardant la mer puis suivit les Pevensie et Caspian.

Du côté de Lucy :
Lucy terminait de s'habiller, Gaëlle assise sur le lit.
Gaëlle : Quand je serai grande, je veux être juste comme vous.

La reine s'arrêta et la regarda dans le miroir. Puis elle se retourna en souriant et la rejoignit.
Lucy : Quand tu seras plus grande, tu devras juste être toi-même.

Elle passa un bras autour d'elle pour l'attirer contre elle et lui caressa le bras.

Du côté de Edmund et Caspian :
Edmund mit son armure à son tour. Caspian attacha sa ceinture et le regarda.
Caspian : Si on en réchappait pas, quel que soit le danger... sachez que je vous considère comme mon frère.
Edmund : Moi aussi.

Ils ne dirent plus rien. Alors Caspian le contourna et se mit derrière lui pour l'aider à terminer de se préparer.
Caspian : Vous avez renoncé à votre épée.
Edmund : Elle n'était pas à moi.

Caspian s'éloigna, prit l'épée de Peter dans le coin et la tendit au garçon.
Caspian : Prenez celle là.
Edmund : Mais...
Caspian : Peter voudrait que vous l'ayez.

Edmund la prit et la regarda avec admiration. Puis quelqu'un toqua. Caspian prit son épée et alla ouvrir. Hayden apparut, tête basse, attachant sa ceinture. Elle leva la tête quand la porte s'ouvrit et Caspian lui sourit, avant de passer à côté d'elle et de rejoindre le pont supérieur.
Hayden : Je peux entrer ?
Edmund : Bien sûr.

Elle rentra donc dans la pièce et se plaça juste devant le roi. Edmund allait parler mais elle ne lui laissa pas le temps de commencer sa phrase et posa brusquement ses lèvres sur les siennes en mettant une main dans ses cheveux. Puis elle détacha sa bouche de la sienne et ils se prirent dans les bras.
Hayden : Je t'aime.
Edmund : Moi aussi Je t'aime.

Puis ils reculèrent et se détaillèrent quelques secondes. Puis Hayden reprit la parole d'une voix douce comme elle le faisait rarement. Ce fut peut-être même la première fois qu'elle prit ce ton là.
Hayden : Allez, viens. Ils doivent nous attendre.

Ils sortirent main dans la main.

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