Narnia - La princesse Hayden de-Narnia Tome 3

~Chapitre 1~

Edmund arriva devant un guichet quand ce fut enfin son tour, et croisa les mains devant lui. Derrière lui, il y avait une longue file d'hommes qui attendaient leur tour.
L'officier : Tu es sûr d'avoir 18 ans ?

Edmund était habillé d'un long manteau avec une écharpe et d'un béret.
Edmund : Pourquoi, j'ai l'air plus vieux ?

Son interlocuteur soupira et lui demanda sa carte d'identité. Edmund la lui tendit et recroisa les mains.
L'officier : Alberta Scrubb ? s'étonna l'officier avec suspicion.
Edmund : C'est une faute de frappe, c'est tout. Ça aurait dû être Albert A. Scrubb.

Lucy apparut à la porte de la salle, un carton dans les mains.
Lucy : Edmund.

Il tourna la tête d'un coup.
Lucy : Tu dois m'aider à porter les courses, tu te souviens ?

Le garçon derrière Edmund rigola bien fort alors que l'officier rendait la carte à Edmund. Le garçon souffla et rejoignit sa sœur.
Le mec derrière : Pas de chance, hein morveux !

Edmund l'ignora et sortit avec sa petite sœur en grognant.
Edmund : Morveux ? Il a à peine deux ans de plus que moi.

Il prit le carton des mains de sa sœur.
Edmund : Je suis un roi. J'ai mené des combats et... dirigé des armées.
Lucy : Dans un autre monde, répliqua sa sœur alors qu'il attachait le carton à son vélo.
Edmund : Mouais. Au lieu de ça, je suis bloqué ici, à me bagarrer avec Eustache Clarence Scrubb. On a pas idée de porter un nom pareil.

Lucy vit derrière son frère une jeune fille rigoler aux côtés d'un soldat ; elle passa une mèche derrière son oreille. Lucy sourit et fit de même.
Edmund : Qu'est-ce que tu fais ?
Lucy : Rien, ça va, répondit sa sœur précipitamment en baissant le regard.

Edmund la regarda sans comprendre.
Lucy : Allons-y !

Elle prit le vélo. Edmund regarda derrière lui pour voir ce que sa sœur regardait auparavant, sans comprendre.

***

Eustach : « Cher journal. Cela va faire 253 jours que mes misérables cousins, Lucy et Edmund, ont envahi notre maison. Je ne sais pas si je supporterai encore longtemps de vivre avec eux, et d'être obligé de partager mes affaires. Si on avait le droit de traiter sa famille comme certains traitent les insectes, tous mes problèmes seraient résolus. Je pourrais les enfermer dans un bocal, ou les épingler au mur. »

Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit et la voix de Lucy retentit. Eustache, étendu par terre dans sa chambre, nota une dernière chose avant de ranger son carnet dans sa chaussette.
Eustach : « PS : se renseigner sur ce que l'on risque si on empale ses cousins. »

Il rangea des papiers de bonbons dans le sac.

***

Lucy alla poser son carton de fruits et légumes à la cuisine, en passant devant son oncle, assis sur un fauteuil en lisant le journal.
Lucy : Bonjour oncle Harold. J'ai essayé de trouver des carottes mais une fois de plus, il n'y avait que des navets.

Elle revint dans le salon en retirant son manteau.
Lucy : Vous voulez que je fasse de la soupe ? Tante Alberta ne va pas tarder à rentrer. Oncle Harold !

Edmund plissa les yeux et tira la langue à son oncle en se déshabillant.
Eustach : Papa, Edmund est en train de te tirer la langue ! cria Eustache depuis les escaliers.