ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟙

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Dix sept ans, et en dix sept ans de vie il n'avait connu que l'opulence et les privilèges de faire partie d'une des élite du pays. Il n'avait fréquenté que de bonnes écoles et des gens à son égal. Mais bizarrement il n'avait jamais pris la grosse tête, il restait neutre et désabusé de toute situation cachant souvent son mauvais caractère et suivant simplement le mouvement des choses. Et c'est en suivant ce mouvement qu'il s'était retrouvé à monter les escaliers de cette maison que l'on pouvait confondre avec un palace vers sa nouvelle chambre.

Ses parents avaient tout deux réussi dans la vie grâce à leur entreprise de vêtements de luxe à l'international se hissant en haut de l'élite à l'âge adulte. Le nom Bakugo résonnait à l'oreille des gens comme celui d'une famille riche et dans la réussite constante qui habille les gens les plus célèbres avec classe et élégance. Ils avaient jugé préférable de le faire entrer dans l'élite dès son plus jeune âge sur recommandation. En voulant lui assurer un avenir ils n'avaient pas pensé qu'être pistonné n'était pas un avantage niveau socialisation avec les autres enfants. Pourtant il avait su faire ses preuves dès le début, il était un de ces petits génies aux facilitées déconcertante comme on en voit peu. Mais ça non plus au final ça n'avait pas aidé et il n'avait finalement jamais vraiment eu d'ami à part des lèches bottes là par intérêt. Mais dans un sens ses parents n'avaient pas eu tort, son avenir était assuré sauf si il se faisait exclure de l'élite évidemment.

Sa nouvelle chambre était grande, il n'aurait sans doute pas l'utilité d'un tel espace, il se contentait en générale du minimum mais il allait peut être faire un effort et rendre cette espace plus personnelle, digne d'une chambre d'ado. Après tout c'était un nouveau départ, ses parents avaient décidé de changer d'air et par conséquent tout déménager. Bien sûr tout le personnel de maison n'avait pas pu les suivre dans le déplacement et ils avaient du engager du nouveau personnelle. Déménager ne lui faisait pas grand chose, il n'était attaché à rien, même pas à la maison où il a grandi.

- Katsuki ?

il se retourna vers sa mère qui était dans l'encadrement de la porte.

- Ton père et moi on doit aller signer quelques papiers pour le déménagement et ton transfert dans ton nouveau lycée. On sera de retour au dîner.

- D'accord

- Commence un peu à ranger tes cartons en attendant.

- Mmh.

Ses parents ne faisaient pas partie du cliché "Les parents riche qui ne sont jamais avec leur enfant" comme on peut en voir dans les films. Ils avaient toujours fait en sorte que Katsuki ne manque de rien et que son éducation soit parfaite même avec le mauvais caractère qu'il avait hérité de sa mère. Mais au delà de ça ils n'avaient pas de relation affective non plus, Katsuki était un enfant distant et peu expressif des ses sentiment.  

Comme le lui avais demander sa mère il commença à ranger ses affaires dans ses meubles déjà présent et placé, il prit son nouvel informe en plusieurs exemplaires, une chemise blanche avec le blason du lycée, pantalon et cravate rouge bordeaux. Pas de veste pour l'instant, les grandes vacances se finissait d'ici une semaine, il faisait encore chaud à la rentrée et c'était toujours les uniformes d'été.
La fin de journée se passa, il visita le reste de la vaste demeure, c'étais grand, trop grand.

Ses parents finirent par rentrée vers vingt heure, ils lui avait donné tout les papiers qu'il devait donner à sa rentrée.

Plus qu'une semaine et les cours reprendraient, c'était un nouveau départ mais il avait bizarrement l'impression que rien ne n'aller changer. Il allait rester seule la plupart du temps, sans que cela ne le dérange. Il s'avait que les regards seraient posées sur lui durant un moment mais comme souvent il n'allait pas y accorder d'importance. Puis l'intérêt pour lui s'estompera pour disparaître totalement. C'est ainsi que ça s'est toujours passé pour lui, il préférait de loin être seule alors au fond ce n'était pas un problème. Enfin si, une personne lui avait toujours collé au basque, Izuku. Il ne l'avait jamais vraiment supporté malgré sa gentillesse et sa bienveillance, il lui avait même mener la vie dur pendant des années. Mais en grandissant et en prenant en maturité il avait fini par voir ses propres défaut et lui avait présenté ses excuses. C'est la seule personne pour qui il avait pu éventuellement montrer de la sympathie après ça. Personne d'autre, et c'est très bien comme ça.

L'éliteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant