L'élite

ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟚𝟡

Le rayon de lumière qui lui éclairait le visage lui fit froncer le nez et il ouvrit les yeux. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre où il était et pour sentir une présence dans son dos. Un bras était posé sur ses hanche et le maintenait fermement contre le corp de son amant.
Il se dégagea doucement de son emprise pour se tourner face à lui. Malgré la lumière dans la chambre Eijiro dormais à point fermé, les cheveux en bataille et les trace de l'oreiller sur la joue. Il était beau même comme ça.

Doucement Katsuki se redressa sans réveiller le rouge et se leva. En caleçon il fouilla ses affaires qui était par terre pour en sortir son téléphone. Sa mère ne l'avait pas appelé ni envoyer de message, signe qu'elle n'était pas inquiète. Il déposa son portable sur le bureau en chantier de Eijiro avant de ramasser son jogging pour l'enfiler. Il regarda son t-shirt d'un air dubitatif avant de se diriger vers l'armoire du rouge. En l'ouvrant il découvrit un bazar monstrueux et tout semblait tenir dans un équilibre précaire. Il en tira un t-shirt avant de vite refermer la porte de peur que tout ne s'écroule. Il l'enfila et sortie de la chambre dans l'optique d'aller au toilette. Mais à peine eu t'il fait deux pas dans le couloir qu'il croisa le regard d'une femme au long cheveux noir avec un tasse de thé à la main. Celle ci lui fit un jolie sourire.

- Bonjour, tu es Katsuki c'est ça ?

- Bonjour, heu oui c'est ça.

Il oublia son envie d'aller au toilette pour se diriger vers elle. Il était plus qu'évident que c'était la mère du rouge et il ne pouvait pas l'esquiver. Elle était déjà habillé et parfaitement maquillé d'une légère couleur sur ses yeux. C'était vraiment une belle femme.

- Tout va bien Katsuki ? Tu veux thé, il en reste.

- Oui je veux bien merci.

Elle se dirigea vers la cuisine pour lui en sortir une tasse avant de s'assoir à table. Il hésita un instant avant de s'assoir un face d'elle.

- Mon fils t'apprécie beaucoup, j'imagine que ça s'est arrangé entre vous. J'en suis contente.

Soudain il se sentit aussi désolé pour elle. La situation avait aussi du la stressé et lui était sans doute tombé dessus aussi.

- Oui, je suis désolé pour ce qui est arrivé et je ...

- Ne t'en veux pas. Ce n'est pas toi qui a pris la photo alors ce n'est pas de ta faute. J'étais surprise voilà tout.

- Oui mais je suis quand même désolé.

- Tu m'as l'air d'être un gentil garçon. Tout s'est bien passé de ton côté avec tes parents ? J'ai cru voir qu'ils n'étaient pas au courant.

- Oui c'est vrai, mais ils ont très bien réagi. Ils sont compréhensifs.

Et il savait que c'était une chance.

- Tant mieux alors. Ça fait longtemps avec mon fils ?

- Oh non. C'est récent.

- Au début il n'avait pas l'air de t'apprécier je t'avoue.

- Je ne suis pas facile à vivre. Je me montrais distant parce qu'il me plaisait.

- C'est honnête. Bien, c'était agréable de discuter avec toi. Je vous laisse l'appartement pour la journée, je vais rejoindre des amis pour les aider dans leur déménagement.

- Merci, bon courage.

Elle se leva pour mettre son mug dans l'évier. Puis avec fluidité elle se dirigea vers l'entrée, attrapa sa veste et son sac et quitta l'appartement. Elle était d'une douceur flagrante et n'avait pas semblé lui en vouloir un seul instant. De plus pas une seul fois elle n'avais fait allusion à sa situation privilégié. Pas une question sur l'élite ni sur sa vie d'enfant de stars. C'était reposant.