Tome 1 (saisons 1&2)
Inaya a toujours vécu seule avec son père, sa mère ayant disparu dans la nature depuis sa naissance. A ses dix huit ans, elle décide de suivre la seule piste qui la relie encore à elle: un nom de ville, Beacon Hills.
Déterminé...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
///
La maison dans les bois
///
- Inaya! S'exclama une voix quand je sortis de ma voiture après l'avoir garée sur le parking.
- Alan? Alan Deaton? Fis je à l'homme qui surgit devant moi.
- C'est moi, oui! Tu peux m'appeler Deaton. Ça alors, tu ressembles encore plus à tes parents maintenant.
- Vous m'avez déjà vue? M'étonnai je.
- Je t'en prie, tutoie moi. Oui, c'était juste avant tu ne partes pour Los Angeles avec Tony. Tu n'avais que quelque semaines, mais tu avais déjà ces yeux! Les yeux de ton père.
Je lui souris. C'était un homme de style afro-américain, chauve avec des yeux noirs. Il devait avoir la trentaine. Il était conforme à la description que mon père m'avait faite.
J'attrapai mon sac et mon téléphone sur le siège passager et Deaton me fit signe de le suivre dans le bâtiment qui se tenait à côté. D'après mon père, il travaillait dans une clinique vétérinaire. Ça devait être ça.
- Ton père m'a prévenu que tu devrais passer, déclara Deaton. Alors comme ça, la fille de Tony vient s'installer à Beacon Hills?
- Oui, confirmai je. Je me suis dit que revenir dans ma ville natale serait une bonne idée.
- Je sais ce que tu viens faire ici, Inaya, avoua t'il alors. Tu peux compter sur moi pour t'aider.
- Vraiment? Murmurai je. Merci.
- C'est normal, je lui dois bien cela.
Je devinai qu'il parlait de ma mère. Il l'avait sûrement bien connue, elle aussi. Deaton ouvrit la porte de la clinique et j'entrai à sa suite. Je remarquai immédiatement qu'il y avait quelque chose dans cette salle.
Je m'approchai du comptoir d'entrée à pas lents, la main tendue, sous le regard attentif de l'ami de mon père. Je tentai de franchir le portillon, mais je fus aussitôt arrêtée par un mur invisible.
- Vous savez tout? Demandai je bêtement.
- Bien évidemment, sourit il. Ce comptoir est composé de sorbier.
- Ingénieux, commentai je. Vous savez pour moi, j'imagine?
- Je sais aussi que tu sais te contrôler à la perfection et que tu sauras faire attention, affirma t'il. Je fais confiance à ce que Tony t'as inculqué.
