Chapitre 5 : Fuite

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Hermione finit son tour de garde à 9h, heure à laquelle Malefoy dormait encore. Il avait du avoir des difficultés à s'endormir, à 5h, heure à laquelle il avait finit le tour du milieu de la nuit.

Hermione voulu partir pour chercher de la nourriture, car il en manquait pour le soir même. Seulement, elle ne pouvait pas laisser le Serpentard seul et le camp sans surveillance. Alors elle attendit encore un peu mais n'entendant pas de mouvements, elle se leva et ouvrit doucement la tente.

Elle avança sur la pointe des pieds jusqu'à la couchette de Malefoy. Celui-ci dormait, emmitouflé dans le plaid chaud de son lit. Et elle fut surprise de voir la pureté de son visage à cet instant. Le sommeil le rendait innocent, ses traits étaient lisses et calmes. Hermione se rendit compte, en le voyant là, qu'il pouvait être très beau. Son charme naturel émanait de lui et le rendait incroyablement séduisant.

Elle laissa quelques instants sa main planer au-dessus de son visage, à la limite de le frôler. Hermione se laissa guider par son instinct, mettant sur « pause » les rouages de son cerveau qui tournaient beaucoup trop. Elle contourna ses yeux, son nez droit et fin, ses cheveux blond platine en pagaille. Elle se sentit alors privilégiée de pouvoir assister à ce moment.

Puis elle se résolut à le réveiller, reprenant doucement ses esprits et regrettant presque ce moment de sérénité complète.

– Malefoy, chuchota-t-elle. Malefoy, réveille-toi.

Il ne réagit pas, alors elle le secoua légèrement par l'épaule nue qui sortait de la couverture.

– Drago, souffla-t-elle alors.

Prononcer son prénom la mis mal à l'aise sans même savoir pourquoi et elle rosit légèrement. Heureusement que le Serpentard n'avait pas encore ouvert les yeux.

– Malefoy, dit-elle plus fort.

Il se redressa alors rapidement, gardant la couette contre lui.

– Quoi ? Un problème ?

Hermione eut le regret de voir le visage de Malefoy s'assombrir à nouveau par les soucis, contrastant avec le visage calme et angélique qu'il possédait précédemment. Elle se reprit ensuite pour s'adresser à lui.

– Non, non, rien. Je voulais juste te prévenir que je vais faire les courses. Je ne voulais pas partir et te laisser seul.

– Oh, OK. Pas de soucis, Granger.

Il attendit, elle aussi. De son côté, Drago ne comprenait pas pourquoi la Gryffondor restait plantée là. Alors il décida de le lui faire remarquer en la taquinant :

– Granger, je sais que mon visage est éblouissant et que tu meurs d'envie d'admirer mon corps de rêve, mais je crois qu'il est temps que tu sortes pour que je m'habille.

Elle rougit jusqu'à la racine des cheveux. Sans ajouter un mot, elle sortit de la tente, faisant ricaner le Serpentard qui se leva et enfila sa chemise, seul vêtement qu'il avait. Hermione s'était farouchement opposée quand il avait proposé d'en voler, alors il avait abandonné l'idée et multipliait les sortilège de nettoyage sur sa chemise blanche qui devenait gris clair et son pantalon noir terne.

Il sortit de la tente et trouva la Gryffondor assise dans l'herbe, la baguette à la main.

– Je vais y aller, dit-elle en le voyant. Je prends la baguette, ou je te la laisse ?

À chaque instant où l'un des deux devait partir, le problème de baguette se faisait ressentir. Rester au campement sans arme était dangereux et idiot, partir à deux et laisser le camps leur donnait de grandes chances de le retrouver envahis de Mangemort étant donnés que les sorts de protections seraient effacés. Alors souvent, celui qui partait en terrain Moldu ne prenait pas de baguette, car c'était la solution la moins dangereuse des trois bien qu'elle reste délicate.

Redevable [DRAMIONE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant