Ca fait deux jours que je suis dans ce bâtiment avec un gang d'italiens. L'homme m'a amené dans une chambre après que j'ai réussi à lui faire avaler que je jouais à son jeu. C'est une chambre assez simple avec seulement un lit et un miroir en guise de meuble. Il n'y a pas de fenêtres non plus. Bien évidemment la porte est fermée à clé, j'ai vérifié au moins une vingtaine de fois.
J'espère que ma disparition a été remarqué et que mon père me recherche. Je n'ai pas envie de mourir maintenant, et encore moins ici. Ces hommes me font peur et je sais de quoi ils sont capable. J'en ai eu un exemple à l'entrepôt la dernière fois, ma cuisse s'en rappelle encore.
Pendant ces deux jours, j'ai été emmener dans la pièce où je me suis réveillée. Quand j'y allais c'était pour que l'homme prenne un couteau et me taille la peau. J'ai des coupures sur les jambes, les bras, le ventre et une sur la joue droite.
J'entends des voix approchées de la pièce. Je retourne m'asseoir dans mon lit pour éviter d'être surprise à être collée à la porte à tenter de sortir. Un bruit de serrure de fait entendre avant que la porte s'ouvre sur le même homme. Son regard ne présage rien de bon pour moi.
-ma petite je vais devoir m'occuper de toi maintenant puisque des échos m'ont dit que tes amis venaient, dit-il avant de saisir mon bras et de m'emmener dans la pièce dans laquelle j'étais quand je suis arrivée ici.
J'ai peur qu'il essai de me tuer devant les garçons pour pouvoir montrer sa supériorité.
Il m'allonge sur un vieux lit en fer rouillé, avant d'ordonner à ses hommes de sortir et de seulement le déranger en cas d'urgence. Après que tout le monde soit sortit, il affiche un sourire malicieux et se dirige vers le bureau. Il ouvre un tiroir et en sort quelque chose que je ne peux pas voir puisqu'il est de dos à moi. En revenant je découvre des cordes dans ses mains.
Il attache mes poignets et mes chevilles aux montants du lit en fer et les serres le plus possible. J'en ai mal tellement les liens sont tendus et serrés. Il vient ensuite se mettre au-dessus de moi, et son sourire ne l'a pas quitté. A partir de ce moment, tout les scénarios inimaginables me passent par la tête. Je l'imagine me frapper et encore pire. J'essaie de chasser ses images de ma tête et tente de garder mon calme au maximum.
-je vais te faire découvrir les joies de la vie.
Il baisse son pantalon et là j'ai juste envie de crier le plus fort que je peux mais mes lèvres ne laissent échapper aucun sons. Par contre mes larmes, elles, ne s'empêchent pas de couler à flot le long de mes joues. J'ai vite compris ce que j'allais subir et je ne veux même pas y croire. Il défait ma ceinture et baisse mon pantalon aussi. J'essai de serrer les cuisses pour lui éviter de tout mouvements sur moi, mais il vient faire rencontrer sa main et ma joue humide violement.
-tu vas te calmer et tout se passera bien pour tout les deux, crit-il avant de me pénétrer subitement.
La douleur s'empare de mon corps tout entier et elle est insoutenable. Il n'est là que pour son plaisir personnel et je suis comme une poupée faites pour se faire du bien. Je ferme les yeux pour ne plus assister à mon viol en direct, je ne veux pas garder ses images en tête toute ma vie. Je pleure de plus en plus et la douleur empire de seconde en seconde. Je n'entends plus les sons extérieur à ma voix intérieur qui me dit que tout va bien se passer et que ce n'est que peut-être je suis en train de rêver.
Je remarque la présence d'autres personnes seulement quand je suis prise dans les bras. Je prend peur et j'essaie de me débattre mais cette personne resserre son emprise et me caresse le dos à l'aide de sa main.
-chuuut, je suis là, il ne va plus rien te faire. On s'en est occupé.
Je suis perdu et je ne sais plus quoi penser, ni même si je rêve, si je suis morte ou encore en vie et que l'on m'a réellement sauvé des griffes de ce monstre qui était sur moi il y a quelques minutes. Je m'endors dans les bras de mon sauveur sans savoir qui est cette personne.
Je me réveille dans un lit. Je regarde la pièce et je reconnais la chambre du chalet. Je suis heureuse d'être ici mais quand les images des évènements récents reviennent je m'effondre en larmes. Je ne veux pas croire que j'ai vraiment subit ça. J'entends des pas lourds dans les escaliers ce qui fait que je me recroqueville sur moi-même de peur. Je vois apparaitre six têtes que je connais très bien maintenant. Je suis contente de les revoir mais je suis encore sonnées de ce qui est arrivé. Troy tente de me prendre dans ses bras mais je recule instantanément. Le contact est encore difficile.
-ce n'est que moi, tente Troy pour me rassurer.
-désolé, je suis pas encore prête pour ça.
Je regarde Kio qui me supplie du regard pour que j'accepte pour lui. Je lui fait un signe de tête pour lui dire d'approcher. Il s'assoit doucement à mes côtés et je le prend dans un geste lent dans mes bras. Je pense que le fait que ce ne soit pas dur d'être avec lui, est qu'il est mon demi-frère. Oui nous n'avons aucun lien de sang mais je sais que mon père lui fait confiance et que donc moi aussi je peux. Je fais aussi confiance aux autres mais c'est comme si j'avais un blocage. Je vois sur leurs visages que cela les attristes mais je n'y arrive pas. Je suis triste pour eux.
-je vais te préparer des pancakes, annonce Vinnie avec un doux sourire rassurant.
Les autres le suivent à l'étage du dessous du chalet et Kio reste avec moi.
-Kio ?
-oui ?
-dis moi qu'il est mort...
-ne t'inquiètes pas pour ça, avec Vinnie on s'en est chargé.
-merci...
Je repose ma tête sur son épaule avant de me rendormir rassurer d'être dans un lieu sûr et sécurisé.
AUTHOR'S NOTE
J'ai jamais écris un chapitre aussi rapidement. L'inspiration était présente.
J'aime bien ce chapitre.
et puis je vais le regretter dans quelques jours parce que je l'aurais écris trop rapidement mdr
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Je te lâcherais pas..., 𝚟𝚑𝚊𝚌𝚔𝚎𝚛
FanficAlexie fille d'enquêteur, va voir sa vie chambouler en quelques jours. De nouveaux membres de famille vont faire leur apparition, certains moins gentils que d'autres. Mais aussi des personnes présumés dangereuses, sauf qu'elle ne va pas croire aux r...