Dans un monde maudit, l'amour arrive encore à combattre

Réveil

Elle me lève. Je regarde autour de moi. Plusieurs soldats sont disposés en cercle autour de nous. Hanji s'écarte de moi et prend une de ses lames en main.

Moi: mets la devant toi

Hanji: d'accord mais...

J'enfonce mon cœur dans la lame. L'autre bout dépasse de l'autre côté, en sang. Du sang, provenant de ma bouche, coule sur mon menton. Je chuchote à l'oreille d'Hanji.

Moi: comme ça plus de problèmes

Je tombe par terre et je perds connaissance mais j'arrive juste à entendre un cri.

Hanji: T/P !!!

Puis c'est le noir complet.

Pdv Hanji:

T/p s'écroule juste devant moi. Elle s'est transpercée avec ma lame. Je jette ma lame au sol.

Moi: t/p ?! T/p tu m'entends ? Réveille toi !!

Livaï vient vers moi et me prend.

Moi: lâche moi !! Je dois la soigner !!

Il resserre son emprise. Je me débats comme je peux. Il ne me lâche pas.

Moi: LÂCHE MOI !! JE DOIS LA VOIR !! T/P !! T/P !!

Bientôt je cesse mes cris et fini en pleure dans les bras de Livaï. Je vois Mikasa et Jean prendre t/p et la mettre sur une civière. Nanaba les accompagne. C'est un bon médecin. Je les suis du regard. Je regarde le sol, démunie. Je vais à l'infirmerie. C'est là bas qu'ils ont emmené t/p. Je vois les filles se démener pour stopper l'hémorragie de t/p. Je me sens si inutile. Après une heure, t/p est plus ou moins stable. Elle a un gros bandage sur le torse. Je lui tiens la main. Je la regarde. Pendant une semaine, je ne mange que le minimum, je reste aux côtés de t/p qui ne se réveille pas. Je vois bien le regard triste que mes collègues me portent. Je somnole sur le lit de t/p. Je sens quelque chose bouger dans ma main. J'ouvre grand les yeux.

Moi: t/p ?!

Pdv t/p:

Je suis toujours dans le noir quand une lumière aveuglante m'éblouit. J'entends des voix lointaines. "t/p ?", tiens, qui m'appelle ? "T/P !". Je reconnais cette voix. J'ouvre les yeux. Je vois Hanji en pleure avec un grand sourire.

Hanji: elle est réveillée !! Ne me refais plus jamais ça

Je ne lui réponds pas car je ne vois pas de quoi elle parle. Et d'un coup, je me souviens de tout. Je me relève en brusquement, se qui me fait ressentir une douleur au torse.

Hanji: doucement ma belle

Je l'interroge du regard.

Hanji: ça fait une semaine.

Je ne la regarde pas. Elle porte sa main à mon visage mais je la repousse légèrement. Elle est un peu peinée mais ne m'en veut pas.

Hanji: tu as plusieurs fois crier pendant ton sommeil.

Je la regarde enfin. Elle me fait un petit sourire. Je souris de l'intérieur.

Hanji: tu as dit plusieurs fois "non", et...tu as dit une fois "Hanji".

Je rougis légèrement. Je suis désespérée par ce que j'ai fais. Elle le voit et prend mes deux mains.

Hanji: tu vas m'écouter attentivement t/p. Tu n'es pas une mauvaise personne, tu es une bonne personne à qui il est arrivé de mauvaises choses. Tu comprends ça ?

Moi: je suis désolée

Je lui prends son visage et l'embrasse. J'entends des bruits de pas et je la lâche doucement. Erwin et Livaï entre dans la pièce.

Erwin: bonjour, j'imagine que tu ne savais pas pour les piques.

Je ne réponds pas à sa question.

Erwin: bon, Hanji, va travailler.

Hanji: mais...

Erwin: maintenant !!

Hanji: oui

Elle part avec un dernier regard pour moi. Livaï me regarde, sévère.

Moi: je vais aller dans ma chambre.

Je me lève. Je vacille et je tombe par terre. Erwin s'apprête à m'aider. Je lève ma main vers lui pour lui indiquer de ne pas m'aider. Je me relève et longe le mur. Je sors mais j'arrive à entendre ce que dit Livaï et Erwin.

Livaï: elle se sent coupable. Il lui faudra du temps.

Erwin: tu as entièrement raison.

J'entends qu'ils s'embrassent. Ça me remonte un peu le moral. Je vais dans ma chambre. J'ouvre grand la porte. Je vois; Sasha, Connie, Ymir, Historia et Jean. Ils me regardent tous les yeux grands ouverts. Je referme la porte et pars vers le toit. J'entends leurs appels. Je cours comme je peux. Je m'arrête régulièrement pour reprendre mon souffle. Une fois que je suis persuadée que plus personne ne me course, je vais sur le toit. Je m'assieds et je regarde le ciel. Au bout d'une heure, je décide d'aller m'entraîner pour manier de nouvelles attaques avec mon titan. Je vais dans une forêt un peu reculée. Je me mets face à un arbre. Je pose mes mains par terre et me concentre pour faire pousser les piques dans le sol. Une fois cette étapes faite, je me concentre de nouveau pour essayer de les dirigées. Je me loupe un tas de fois mais je finis par y arriver. Je coupe l'arbre en deux. Maintenant c'est au tour de couper une fleur en deux. Il me faut plus de précision. Je finis par la couper mais il fait quasiment nuit. Je me dépêche de rentrer. Je descelle mon cheval et rentre dans le bâtiment. J'essaye de me faire toute petite, ce qui est raté. Je vois le major arrivé au coin d'un couloir. Il a l'air contrarié. Je me cache vite dans une pièce juste à côté où la porte est ouverte. Je me dépêche de la refermer. J'ai tout juste le temps d'entendre ce qu'il marmonne. Il dit:

"Mais où est-ce qu'elle est encore passée"

J'imagine qu'il parle de moi. Je me rends compte que je suis dans une pièce que je ne connaissais pas. C'est une grande pièce remplie de livres. Je décide d'en lire quelques-uns. Je m'endors vite sur un livre.
Je me réveille en sursaut. J'ai mal partout mais surtout au niveau de la poitrine. En y repensant je devrais changer le pansement. Je regarde où est le soleil dans le ciel. Ce n'est que l'aube. J'espère ne croiser personne au réfectoire. En effet, il n'y a personne. Je prend vite un bout de pain et me dirige vers l'infirmerie. Je pique un long bandage. Je vais dans la pièce aux livres. Je me refait vite fait bien fait un bandage et je vais m'entraîner.