C'est compliqué le matin

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Pdv Hanji:

Je me réveille avec t/p qui me tient dans ses bras. J'ai un énorme mal de tête. Merde. Hier...t/p, moi... j'ai vraiment fais ça. Je soulève délicatement le drap pour mieux la voir. Son corps est recouvert de suçons. J'enlève ma main du drap. Hier soir j'ai beaucoup BEAUCOUP trop bu. Je sens que je vais vomir. Je me précipite vers la salle de bain, et plus précisément vers les toilettes. Je dégobille toutes mes entrailles dans la cuvette. J'entends des bruits de pas accourir.

T/p: Hanji ?!

Je la sens arriver vers moi. Elle prend mes cheveux et me les met en arrière. Je vomis une deuxième fois.

Pdv t/p:

Je suis arrivée dans la salle de bain en voyant Hanji y courir. Elle est assise entrain de vomir tout ce qu'elle a bu hier dans les toilettes. Elle a fini de vomir.

Moi: ça va ?

Hanji: oui et...et toi ?

Moi: oui pourquoi ?

Hanji: bah euh...

Elle pointe du doigt plusieurs endroits de mon corps. Je regarde et vois quelques marques.

Moi: oh ça ? C'est rien

Hanji: bah un peu quand même

Moi: mais non

Elle se lève. Je vois qu'elle veut me faire un câlin mais elle ne sait pas comment s'y prendre. Je crois que c'est parce qu'elle a peur de me toucher. Je la prends dans mes bras.

Moi: je t'ai dis de ne pas t'inquiéter

Hanji: d'accord mais... tu es brûlante !

Elle me touche le front. Elle m'aide à me mettre dans le lit. Elle va chercher une serviette humide dans la salle de bain. Elle me la dépose sur le front.

Hanji: aujourd'hui tu ne fais rien, je vais prévenir Livaï que tu ne vas pas à l'entraînement

Moi: ok merci

Elle s'en va en me faisant un sourire un peu coupable.

Pdv Hanji:

Je me sens coupable qu'elle soit dans cet état. Bah en même temps c'est ma faute. Bon faut que j'arrête d'y penser. Je me dirige vers la chambre de Livaï. Sur le chemin, je vois Erwin sortir de sa chambre. Il a l'air très embarrassé.

Moi: salut Erwin, ça va ?

Erwin: c'est toi Hanji ? Heu...ça pourrait aller mieux

Moi: t'as aussi trop bu hein ?

Erwin: ouais et d'ailleurs, Livaï ne se sent pas bien donc il n'y a pas entraînement aujourd'hui

Moi: attends, on parle bien de Livaï là ?!

Erwin: heu...oui

Moi: t'y a vraiment été fort pour que LUI ne se sente pas bien

Erwin: je sais mais...tu peux ne rien dire à personne ?

Moi: ouais t'inquiète

Pdv t/p:

Bon faut que je me lève sinon je vais devenir un légume. Je m'habille vite fait. J'ai de léger étourdissements mais ça passe vite. Je me dirige vers la chambre de Livaï puis je me souviens qu'il n'est sans doute pas dedans. Je me dirige donc vers celle d'Erwin. Une fois devant, je toque et je rentre sans attendre de réponse. Je ne vois personne.

Moi: Livaï ? T'es là ?

J'avance dans la pièce.

Livaï: ...je suis là

Je me dirige vers la voix. Je retrouve Livaï, par terre, juste devant le lit. Il est en caleçon et il a une chemise ouverte. Je peux voir des tas de marques sur son petit corps. Il ne me regarde pas et a l'air très gêné, même si je ne vois pas son visage. En temps normal, j'aurai ris, mais pour une fois je ne rigole pas devant un tel spectacle. Je le vois essayer de se lever en prenant appui sur une table mais il retombe sur son derrière en faisant tomber la table et tout se qu'il y avait dessus. Il se frotte le bas du dos avec une grimace de douleur sur le visage.

Moi: tu...tu veux que je t'aide ?

Livaï: depuis quand t'es aussi gentille ?

Je lui tends ma main. Il me regarde méfiant mais la prend quand même. Je l'aide à se mettre sur le lit.

Moi: disons, qu'on est dans le même cas et, qu'il m'arrive, parfois, d'avoir de la compassion

Livaï: toi...compassion...Non. Rien à faire. Je n'arrive pas à m'imaginer

Moi: tu es drôle ce matin, dis moi

Et nous rigolons doucement. Enfin je rigole et Livaï, lui, esquisse un mini sourire.

Livaï: elle t'a bien amoché

Moi: de quoi...oh

Je le regarde de haut en bas.

Moi: t'es mal placé pour dire ça

Livaï:...

Moi: bon, au moins maintenant, je sais que t'es bottom

Livaï: et toi alors !

Moi: crois moi ou non, mais c'était une exception. D'habitude c'est elle qui se retrouve comme moi

Je mets mes mains sur ma bouche en comprenant ce que je viens de dire. Je regarde Livaï. Il s'apprête à dire quelque chose mais je l'en empêche.

Moi: ta gueule. Juste, ta gueule

Livaï: et après c'est toi qui me parle de compassion

C'est bon il m'a énervé. Même quand je veux être gentille, il arrive toujours à m'énerver.

Moi: si c'est comme ça, j'me barre

Je me lève et me dirige vers la porte.

Livaï: non, attends...s'il te plaît

Je le regarde, des points d'interrogation dans les yeux.

Livaï: tu peux prévenir Erwin que je ne veux pas être vu, surtout dans sa chambre

Moi: mmmh...ouais

Livaï: et remonte ton col

Je mets ma tête dans mes épaules et je me dirige vers le bureau du major. Je marche, les mains dans les poches. Je toque à la porte du bureau et la défonce
avec mon pied. Erwin me regarde en même temps étonné et exaspéré.

Moi: j'ai à te parler

Erwin: je t'écoute

Moi: Livaï ne veut pas être dérangé

Erwin: et tu viens, défonce ma porte, juste pour me dire ça ?

Moi: oui, pourquoi, un problème ?

Il met sa tête dans ses mains.

Erwin: tu m'exaspères

Moi: tu t'y es toujours pas habitué ?

Il souffle.

Moi: si je suis venue si vite, c'est parce que c'est ton mec

Erwin: mon mec ?

Moi: ouais, ton petit-ami quoi

Erwin: ah okay

Moi: bon, je vais te laisser

Erwin: d'accord mais n'oublie pas de remettre la porte en place

Moi: oui major !

Et je m'en vais en remettant la porte. Je me dirige vers "ma" chambre. Je ferme la porte et m'affale sur le lit. Je décide quand même de lire quelques livres.

Dans un monde maudit, l'amour arrive encore à combattreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant