Les journalistes

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5 ans

Ça fait cinq an qu'Arashi est né. Je crois que beaucoup d'explications sont à prévoir. Pour commencer Livaï et Erwin sont devenu les parrains du gosse. Ensuite, des articles ont été publiés sur Arashi et moi avec une seule photo.

Le bataillon ne nous révèle pas tout

"Il y a de cela quelques jours, nous avons pu voir un membre du bataillon avec un enfant. Ce membre n'est autre que la redoutable t/n t/p. Alors quelques questions nous viennent en tête. D'où vient ce bébé ? Cet enfant serait-il une prédiction nous disant que l'humanité survivra ? Et je pense surtout à cette seule question;

Cette t/p t/n est-elle capable d'être quelqu'un de bienveillant ?

Nous avons souvent eu l'occasion de l'apercevoir pendant les expéditions. Et pendant ce lapsus, elle n'a exprimée que froideur et dégoût pour les autres personnes. Et surtout elle revenait souvent sans aucune égratignures. Une rumeur circule qu'elle serait un titan. Nous avons aussi pu beaucoup l'apercevoir avec le bras droit du major, Hanji Zoe. Notre hypothèse serait que ce serait elle la mère. Alors, faisons confiance au bataillon"

-Claudius-

A l'entente de ce passage dans la journal j'ai éclaté de rire. Tous ceux qui étaient dans le réfectoire à ce moment là m'ont regardé bizarrement. Après m'être bien marrer, j'ai été sur le terrain d'entraînement. Je me suis transformer en titan et j'ai crié toute ma rage. Les gens présents étaient mort de trouille. Je me suis retirée de mon titan. Hanji et quelques uns de mes amis étaient présents. Je leur fais un grand sourire. Ils me regardent tous tétanisés par ce changement d'humeur soudain.

Hanji: tu vas bien ?

Moi: parfaitement, pourquoi ?

Hanji: non, pour rien

Ce jour là, ils m'ont tous regardé de travers. Bref revenons au présent. Arashi est à l'école maternelle. Aujourd'hui c'est moi qui vais le chercher. La sonnerie retentit et les enfants sortent du bâtiment. Je les regarde froidement jusqu'à voir mon fils.

Arashi: maman !

Moi: commandant !

Il vient se coller à ma jambe. Je le prends dans mes bras.

Moi: alors, t'as tabassé des méchants aujourd'hui ?

Il me regarde. Il a l'air honteux. Je crois que j'ai deviné ce qu'il le tracassait.

Moi: ton autre mère n'en saura rien

Il me regarde avec un petit sourire coquin. (Nda: c'est un gosse, je le rappelle pour les esprits mal placé).

Arashi: j'en ai tabassé un qui volait le goûter de Timy

Moi: qui est Timy ?

Arashi: c'est mon ami

Il baisse le regard. Il sait que je n'aime pas qu'il se fasse des amis. Je sais que certain vont dire que c'est cruel mais c'est pour ne pas qu'il souffre plus tard.

Moi: et bien, j'espère que tu protégeras ce Timy toute ta vie et que vous allez créé la meilleure amitié qui soit

Arashi: oui maman, promis

Et c'est ce qu'il fit. Toute sa vie.

Moi: bon, on rentre commandant ?

Arashi: oui !

Nous commençons notre route jusqu'au QG du bataillon. Nous arrivons sur une petite place déserte. Je sens un truc louche. D'habitude, cette place est noire de monde. Je prends une voix grave de sens.

Moi: Arashi, reste près de moi

Il vient à toute vitesse. Je m'accroupis et le serre dans mes bras. Je pose une de mes mains par terre. Je chuchote à Arashi car je vois qu'il sent le danger.

Moi: quoi qu'il arrive n'ouvre pas pas les yeux avant mon signal et reste près de moi

Il hoche vite fait la tête. D'un coup, des balles arrivent de tout les côtés. Je déploie mes piques et les balles vont se loger dedans. J'arrive à toutes les éviter mais lorsque je pense qu'il n'y a plus de danger, je me prends un couteau dans les dos. Je serre les dents pour ne pas gémir de douleur et inquiéter Arashi. Grâce aux piques je retrouve les investigateurs de cette attaque.

Moi: n'ouvre pas les yeux

Je prends le couteau et le déloge de mon dos. Je regarde les 6 hommes désarmés devant moi.

Un des hommes: ne nous en voulez pas madame t/n, c'est...

Il a du mal à continuer à cause du regard glacial que je lui porte. Un autre prend la parole.

Un autre des hommes: c'est les journalistes qui nous ont demandé de faire ça pour un bonne somme d'argent, on...on...on est si pauvre qu'on a pas pu refuser

Cet homme se met à pleurer. Non mais j'vous jure, des vrais poules mouillées ceux-là ! Je les lâche.

Moi: je vous laisse pour cette fois mais que je n'y vous y prenne plus

Ils restent là à me regarder, figés.

Moi: j'ai dis que JE VOUS LAISSAIS POUR CETTE FOIS

Ils déguerpissent en courant. Je me retourne vers Arashi qui a toujours les yeux fermés.

Moi: commandant, vous pouvez ouvrir les yeux

Arashi: ils sont partis ?

Moi: oui

J'ouvre les bras et il vient se coller à moi. Je le porte et nous rentrons pour de bons. Je suis de mauvaise humeur mais je préfère ne pas le révéler à Arashi. J'entre dans le bataillon et beaucoup de personne me disent bonjour quand je passe devant eux. Il est vrai que je suis pas très haut gradé mais j'ai gagné le respect de plus d'un. J'entre dans la chambre et je dépose Arashi.

Moi: Hanji ? On est là

Pas de bruits. Je fais signe à Arashi de me suivre jusque dans le labo. Nous entrons et, en effet, Hanji est là, occupée à lire. Elle nous remarque et fait un grand sourire.

Hanji: MES CHÉRIS !

Elle court vers nous et serre Arashi dans ses bras. Elle se relève et m'embrasse tendrement. Arashi a l'air jaloux et Hanji décide de lui faire un bisou sur la joue. On est toujours jaloux quand Hanji fait un bisou à l'un mais pas à l'autre.

Moi: je vais sur le terrain d'entraînement

Arashi: je peux venir ?

Moi: non

Il me regarde avec des yeux de biche. Hanji se joint à lui. On sait de qui il tient ça. Je tiens quelques secondes mais je cède assez vite.

Moi: RAAAAAAH... d'accord, comment résister à deux êtres aussi mignons

Il se font un top-là. Je me dirige vers la porte.

Hanji: Arashi attends devant la porte, je dois parler à ta mère

Il s'en va derrière la porte.

Hanji: pourquoi t'as un trou dans ton dos ?

Je m'emporte un peu pour le coup.

Moi: pourquoi ? POURQUOI ?! Parce que des putains de journalistes se sont mis en tête de prouver que je suis un titan et m'ont attaqué moi et Arashi alors qu'on rentrait !

Je mets ma main sur ma bouche. Je cours dans les bras d'Hanji.

Moi: je suis désolée d'avoir crier

Hanji: c'est rien, je vais en parler à Erwin

Moi: d'accord, j'y vais sinon je vais faire attendre le gamin

Dans un monde maudit, l'amour arrive encore à combattreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant