Chapitre 20 : Douche froide.

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On était bien, en tout cas pour ma part oui...
Au moment où je commençait à lui mordiller le cou elle recula sec. J'ai rien compris...

Salim : « Euh ça va ? J'ai fais heja qui fallait pas? »
Mia : « Nan nan ça va c'est pas toi, juste t'as vu crois pas tu va me baiser comme ça genre ça fais même pas 1 mois on s'connait... »
Salim : « T'es sérieuse là ? Tu me chauffes et tu m'sors ça ? »
Mia : « Traites moi de pute pendant que t'y es. C'est pas de ma faute si t'as la bite en feu mon coco. Vous savez pas vous retenir vous êtes tous pareil ma parole »

J'ai une fierté et je reste un algérien, donc oui j'étais frustré parce que j'allais pas ken, mais pas que cela, bien que c'est 80% de ma haine. Il y'avait aussi le fait qu'elle me traite de « chien » et son « Vous êtes tous pareil » n'était pas passé non plus.
Je me suis levé encore bouillant, et j'suis allé sur son balcon prendre l'air j'avais besoin de prendre le vent frais pour me calmer.

Mia : « Tu vas où ? »
Salim : « Fumer une clope. »
Mia : « T'es sérieux ? »
Salim : « Bah ouais pourquoi y'a quoi ? »
Mia : « Bah on parlait, tu te casses comme ça... »
Salim : « Ouais bah on passait un bon moment t'as tout niquer comme ça »
Mia : « Ah donc c'est ça ? On baise pas donc monsieur n'est pas content? »
Salim : « Si tu l'dis... Juste rassure moi. T'as cru j'étais en iench à s'point là ? J'vois t'es la tu fais la star. Oh Mia écoute moi bien heychek parce que j'vais pas me répéter t'as vu j't'aime t'es bien t'es gentille et tout mais voilà t'inquiètes pas j'suis pas un chien de la casse fini, j'ai cru t'étais partante maintenant je vois que tu l'es pas j'vais pas forcer t'inquiètes pas wAllah. »

Je compris qu'elle était contente d'entendre ça, et pour le coup j'étais plus que sincère dans mes paroles...
Si elle me croît désespérée comme ça... Meskina.
Le truc c'est que oui bien évidemment j'avais envie mais tu peux être Beyonce ou Brad Pitt si tu m'énerve tu peux m'enlever toute l'excitation que tu m'as procuré en l'espace d'une seconde.
Et là, elle m'avais énervé même si j'essayais tant bien que mal de cacher cela, ma bouche disait une chose, mes yeux en disaient une autre.

Mia : « Déjà c'est pas que je veux pas c'est que pour moi c'est tôt, mais si c'est ce que tu veux bah viens on le fait et voilà. »
Salim : « PTDR tu m'as pris pour un violeur où quoi? La go elle veux pas mais elle me dit vasi comme si j'lui avait mis un 9 mili devant les yeux. Allez va dormir j'te rejoins le temps je me calme. »
Mia : « Mais rien à voir t'es con où quoi ? J'veux pas te perdre c'est tout. »

Sincèrement, elle m'a bien eut... C'est le genre de phrase que même un pervers narcissique ne laisse pas passer... J'ai souris comme Dexter.
Mais le fait est que dans tous les cas, j'sais pas comment expliquer mais j'veux pas ressentir ce sentiment de l'avoir forcée, parce que si elle regrette après ou qu'elle se sente mal j'vais me sentir coupable et j'suis pas du genre violeur.

Salim : « Tu crois que tu va me perdre pour du sexe ?  J'suis pas frustré à ce point... Bref j'sais pas pour qui tu m'as pris mais faut revoir ton image de moi s'il te plaît respecte moi wesh. »
Mia : « Bah je sais pas vu ta réaction on aurait dit que t'allais t'enfuir dis pas non. »
Salim : « Bah ça m'a foutu le seum c'est vrai on était en train de passer un bon moment, t'es la t'as mis un stop, bah bien sûr j'suis vexé et donc j'me tire mais j'suis parti dans ton balcon pour fumer une clope j'ai pas pris mes affaires hein abuses pas »
Mia : « Je sais pas en tout cas ta réaction elle est typique des chiens hein même si t'en ai pas un et je le sais mais revois tes réactions la prochaine fois. Bref je vais m'allonger tarde pas trop s'il te plaît. »
Salim : « Vasi bébé vas t'allonger t'inquiètes j'arrive. »

Elle me fit un bisous, puis partit s'allonger... J'ai donc refumé une clope puis je suis allé me coucher, elle était à moitié endormie.
Je me suis allongé à ses côtés et je l'ai prise dans mes bras pour lui faire un dernier bisous avant de dormir.
7h le réveil sonne, moi j'suis pas du matin vous le savez, du coup j'lui ai pas adressé un mot meskina hormis un « Ça va ? ».

Chronique de Salim : Nouveau Départ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant