18-C'est lui...

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P.D.V-Falcon

Cette nuit a été horrible. En plus des blessures causé la veille par William, je ne ressent plus mes muscles. L'impression qu'un camion m'a roulé dessus est plus que présente dans mes membres.

Le lit est confortable, ça je n'en doute pas, mais cette nuit, il avait été inutile. Parce que j'ai du dormir avec trois poids sur moi.

Je me rappelle m'être allongé seul dans le lit. Donc si on suit la logique des choses, j'étais censé me réveiller seul. Mais ces ordures, communément appelé mes amis, ont dû s'être allongé à mes côtés. Et franchement je ne les remercient pas pour ça. Parce que tout ce qu'ils ont réussi à faire c'est me donner des courbatures en plus de celles que j'avais déjà, pendant qu'ils dormaient paisiblement sur mon corps meurtri.

Je souffle et dégage les trois têtes posées sur mon torse. Je me lève brusquement en espérant ne plus sentir la douleur, sauf que à peine debout, je tombe déjà sur le sol.
Après tout je devait m'y attendre, car en plus d'être encore bléssé, Maxence m'avait toujours dit que me lever brusquement ne permettait pas à mon sang de bien se propager dans mon corps et blablabla... Je sais qu'il a raison, mais j'ai beaucoup trop de fierté pour me l'avouer.

Après une énième tentative où j'utilise le corp endormi de Maxence, je réussi à me lever. Je prends à l'aveugle des vêtements dans l'armoire, et me rend automatiquement dans la salle de bain, en traînant les pieds qui me sont encore douloureux pour prendre une douche rapide.

Je sort habillé d'un short un beaucoup trop grand pour moi, un tee-shirt que j'avais customiser moi-même avec du feu. Ce n'est qu'un tee-shirt pour d'autre, mais pour moi, il raconte une histoire, mon histoire. De la mort de mes parents, la rencontre avec Sofia et Maxence, toutes les fois où j'étais à deux doigts de me faire capturer...
En bref, il me représente.

Je me rend dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Habituellement, ce n'est pas une tâche que j'apprécie, mais après m'être fait ruer de coups j'ai bien besoin de me requinquer.

Je sens une main se poser sur mon épaule. Je sursaute et gémis de douleur, en faisant tomber l'œuf que je tenait dans la main.

Je me retourne et je suis soulager de voir Simon avec un sourire des plus éblouissant.
Je lui rends son sourire et me dépêche d'aller nettoyer le sol.

-Laisse je m'en charge.

Simon est plutôt du genre feignant, alors qu'il propose de lui même de nettoyer est un exploit.
À mon avis, il a dû apprécié le mariage.

Il nettoie le sol, puis prépare de la pâte à crêpes. Son comportement est définitivement trop louche pour que ça soit que le mariage qui le rend ainsi. Surtout que ce n'est pas lui qui s'est marié.

-Simon, dis. Il s'est passé quelque chose hier dont je ne serai pas au courant ?
Dis-je avec un sourire taquin.

-Ça se voit tant que ça ?

-Parce que tu pensais vraiment que tes petits sourires niais, passait inaperçus ?

Je ricane face à son air ahuris. Simon me lance un sourire crispé, il a l'air gêné.
Même si le taquiner est très plaisant, mon but n'est pas de le terroriser. Alors je n'irai pas plus loin, s'il veut m'en parler il le fera.

Je n'ajoute rien et l'aide a préparer les crêpes.

Quelques minutes plus tard, Maxence descend pour prendre un verre d'eau.

C'est peut-être mon meilleur ami, mais il est vraiment affreux.
Sa chevelure rousse, a l'air d'avoir passé une pire nuit que lui. Ses yeux sombres sont fatigués. Et pour courroné le tout, il a des cernes comparables aux poche de mon pantalon. Son visage est plus frais que hier soir, mais ses traits restent fatigués.

-La nuit à été difficile ?
Ricane Simon.

-J'aimerai bien te voir, moi, dormir écrasé par trois cadavres après t'être fait écrasé contre le sol.
Grogne Maxence.

Simon se met à rire à gorge déployé.

Moi de mon côté je trouve ça tout sauf drôle, c'est eux qui ont mit tout leur poids sur moi, et c'est moi qui me faisait traité de cadavre.

-Au moins toi, c'était juste des cadavres, moi j'avais carrément des bennes à ordures affalées sur moi !

Simon rit de plus belles face à ma réplique, tandis que Maxence recrache tout le contenu de son verre sur le sol.

-Falcon ! T'es pas en train de me traiter de benne à ordures, là ?

-J'ai rien insinué, j'ai juste énoncé une vérité qui pourrait blesser certains.

Maxence fonce sur moi à toute vitesse, et moi je cours dans toute la maison pour lui échapper. À la vitesse à laquelle il va, j'ai presque l'impression que son corp est en parfaite santé.

Je me rend compte assez vite que si je monte à l'étage je serai pris au piège. Alors je fais demi-tour et je traverse le salon en riant.
Maxence toujours à mes trousses, je m'élance vers la porte d'entrée pour aller me réfugié dans le jardin.
Je pose ma main sur la poignée pour l'ouvrir mais malheureusement pour moi elle est fermée.

Maxence est en train de dévaler les escaliers pour m'atteindre. Le temps m'est compté, je dois ouvrir cette foutue porte, pour ne pas finir découpé en quatre par Maxence.

Je dévérouille la porte en vitesse, je l'ouvre pour rejoindre ma seule issue. La porte à peine ouverte, je fonce tête baissée pour aller me cacher.

Je me cogne contre le torse de quelqu'un, cette odeur, cette carrure, plus aucun doute, c'est lui.

C'est William.

Un charmant alpha (AxO)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant