Un charmant alpha (AxO)

20- Alors... Amis ?

P.D.V-Falcon

Juste devant mes yeux se trouve Olivier, nu comme un vers laissant apparaître les quelques vestiges des bleus d'hier. Il se prélasse sur le sol en gesticulant ses bras partout autour de lui. Vu comme ça, il a des airs d'enfant qui crie à l'aide à ses parents. Hélas, la situation est clairement plus sérieuse que ce qu'on peut croire. Des gouttes de sueur coulent sur son front et son corp est tout aussi trempé.

Je détourne le regard, cherchant désespérément quelque chose d'intéressant pour ne pas poser mes yeux sur Olivier qui semble mourrir de chaud. Mon esprit a dors et déjà compris qu'il a ses chaleurs.

{ Les chaleurs : Tout oméga arrive à une période de sa vie où il a ses chaleurs, c'est-à-dire à partir de l'âge de treize ans. L'arrivée des chaleurs annonce la capacité d'un oméga à pouvoir se reproduire. Quelques fois, certains omégas n'ont jamais leurs chaleurs ce qui est anormal, pour connaître la source de ce problème, des tests sont disponibles pour savoir s'ils sont stériles ou s'ils ont un retard de croissance. Seulement, les omégas ayant fuit la ville ne peuvent pas définir la stérilité d'un d'entre eux, entre outre, seuls les omégas toujours présents en ville (ceux capturés ou achetés) peuvent le savoir.

Malheureusement, cette période n'est pas de tout repos. La douleur fait partie de ces contraintes à assumer. Comme son nom l'indique les chaleurs ne sont nul autres qu'une vague de chaleur qui rend l'oméga faible et avide de sexe. L'odeur de l'oméga va se décupler et attirer la plupart alphas qui ne sauront pas gérer leurs pulsions.}

Des gémissements plus ou moins aiguës sortent de la bouche d'Olivier qui est incapable de bouger. Bien que je ne l'aime pas totalement, je me dois de l'aider, il se pourrait que Simon ou encore William sente son odeur pour que tout dérapes.

J'avance lentement et me pose à ses côtés. Il est tellement pris par la chaleur qui dégage de lui, qu'il ne me remarque même pas. Je lui donne quelques petites claques sur la joue pour qu'il se bouge, mais tout ce que je reçois c'est des gémissements. Je souffle, manque de patience. Je deviens plus vifs dans mes claques jusqu'à ce que ma main ne se contrôle plus et qu'une violente gifle s'abat sur sa joue.

Le corp d'Olivier rebondis contre le sol et il se redresse vivement en jetant des rapides coups d'œil de tout les côtés jusqu'à ce que ses yeux tombent sur moi. Gêné, je lui lance un sourire crispé qui n'étire qu'une moitié de mes lèvres. Je lui montre du doigt ses parties et sans attendre, il s'élance dans la pièce, à la recherche de ses vêtements. Il les retrouvent plié en boule dans un coin de la chambre et s'habille rapidement. Il reviens à mes côtés en un temps record et se masse la nuque.

- D-désolé, j'ai mes chaleurs, mais je n'ai plus de supprésseurs.

{ Les supprésseurs : Pour tout problème, il faut bien une solution, comme les médicaments, il existe des supprésseurs qui permettent d'atténuer l'espace de quelques heures l'effet des chaleurs. Il y a deux types de supprésseurs, les supprésseurs et les supprésseurs liquides. Hypothétiquement parlant, les supprésseurs liquides sont le meilleur choix car ils tiennent plus longtemps, mais ils sont très douloureux à leur utilisation, ils sont disponibles dans des doses liquides qu'ont doit s'injecter dans le corp à l'aide d'une seringue ce qui explique la douleur. Notamment, les supprésseurs simples sont tout aussi efficace même si leur temps d'efficacité varie.}

Je lui lance un regard penaud, ne sachant pas comment le sortir de cette situation. Si j'avais eu mes chaleurs comme tout les autres omégas, j'aurai pu lui donner des suppresseurs, mais malheureusement ce n'est pas le cas. Je ne me suis jamais plaint de ne pas les avoir eu, car je ne pense pas que je voudrais un jour une progéniture. Je sais que je me projette loin, mais je suis pratiquement certain que je ne voudrais jamais d'enfants.