Un charmant alpha (AxO)

19-Malchance

P.D.V-Falcon

Ma tête reste figée dans son torse sans que je n'arrive à la retiré. Ce n'est pas l'envie qui me manque mais mon corp est parallisé. Par peur de croiser son regard meurtrier et aussi pour que je puisse garder enfermer ma colère grandissante.

Les secondes passent, mais aucun d'entre nous n'ose relever le regard de l'autre ou même s'éloigner. Pour être tout à fait franc, je m'attendais à ce qu'il me jette à l'autre bout du jardin. Mais il ne l'a pas fait. Et c'est cela qui m'intrigue un peu, même si, je me passerai bien de déclencher une nouvelle bagarre inutile.

Un poid s'ajoute à mes épaules sans que je ne m'y attende.

-Tu verras que la benne a ordure va te clouer sur le lit sale traître !

Je ne sais pas comment il a pu dire ça devant William, mais cette phrase pourrai réellement être mal-interprétée. Et je me passerai bien de devoir expliquer qu'il ne faisait allusion à rien su tout sans ses dires.

Deux mains chaudes s'enroulent autour de moi et me recule avec une douceur que dont moi-même je n'ai jamais fait preuve. Je me retrouve donc face à William avec mon meilleur ami à mes côtés. Autant dire que l'ambiance n'est pas des meilleures. Je remarque que William est quand même salement amoché. Son visage est pratiquement bleu et doté de quelques griffures ou encore de petites ouvertures qui ne tarderont pas à cicatriser. C'est vrai que le corp d'un alpha est plus résistant que celui d'un oméga, mais c'est déjà un exploit en sachant que c'est oméga qui l'a frappé, autrement dit moi.

Une voix rocailleuse nous sort de notre silence collectif :

-Bon les gars vous aller ren-
Qu'est ce que tu fais ici ?!

Je reconnais tout de suite la voix et l'odeur de Simon derrière nous. La gêne me prend de court, je ne réalise pas vraiment que c'est à cause de nous qu'il ne parle plus à William. Sa réaction à peut-être été honorable mais il a perdu un être cher pour nous et je ne lui ai prouvé en rien ma gratitude. Quelques secondes qui défile aussi lentement que la goutte de sueur sur le front de William s'écoulent. Personne ne prend la parole jusqu'à ce que je voit William former des O avec sa bouche puis la refermer vivement. Ses yeux se posent alors sur ses chaussures et il prend enfin la parole.

-J-je... Je suis la pour...m'expliquer.

Jamais j'aurais cru voir un jour, William baisser les yeux. Cet être si fier et égoïste sais se faire petit apparament. Une pointe d'amertume se crée dans ma gorge. S'il avait ravalé sa fierté hier, je pense qu'aucun de nous ne serait aussi mal en point aujourd'hui. Alors je pense qu'il est un peu trop tard pour paraître gentil.

Me trouvant trop proche de mon récent agresseur -  que j'ai finis par agressé -  je recule d'un pas pour m'éloigner de lui. Max' fait de même et me serre la main pour me soutenir comme à son habitude.

Ce geste ne passe pas inerperçu aux yeux de William qui avait relevé les yeux vers nos doigts entrelacés.

Super.

Il va y avoir un terrible malentendu, mais je m'en foux. Tant qu'à faire, il n'a qu'à penser qu'on est en couple. J'en ai strictement rien à faire.

-Max', Fal'... Vous voulez bien...

-Vous laissez seul ? Ne t'inquiète pas de toute manière je ne comptais pas rester une seconde de plus avec ce connard !

Maxence le fusille du regard, et me tire à l'intérieur sans me demander mon avis, même si je n'aurai pas hésité à le suivre. Il prend le chemin de l'escalier, seulement, mon estomac se met à gronder pour me rappeller que je n'avais toujours rien avalé. Et je suis assez d'accord avec lui, la nourriture c'est sacré.

-Je pense qu'il serai temps de manger, et puis les crêpes de Simon ont l'air d'être appétissantes !

Je pointe la table du doigt tout en essayant de me dégager de sa poigne.

-Falcon ! 

-S'il-te-plait, lui dis-je en lui faisant les yeux doux, je te promet que je fais vite, et je suis sur que t'as faim toi aussi.

Il souffle bruyamment et rit, avant de faire demi-tour pour s'installer à table. Je me frotte les mains en salivant quand l'odeur sucrée des crêpes rencontre mes narines. Mais je me rappele bien assez vite que Sofia n'est pas là.

-Je peux pas manger sans Sofia donc désolé Max' je dois aller la chercher !

-Fal' tu sais pas a quel point j'ai faim alors on s'en passera de Sofia. S'agace t-il en levant les yeux.

Je ne l'écoute pas et monte les escaliers par deux jusqu'à à arriver devant la porte de la chambre. J'ouvre la porte à grande volée et mes yeux peinent à déceler quelques chose dans la pénombre de la pièce. J'allume donc la lumière et automatiquement, mes yeux se posent sur le sol.

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Vous avez sûrement dû remarquer que les chapitres n'ont pas une longueur régulière. Certains sont très courts et d'autres sont très longs. Et je m'en excuse. À partir du prochain chapitre, la longueur sera régulière. C'est à dire environ 1500 mots.

Le prochain chapitre aura du retard dû à des problèmes de santé (psychologiques) et je ne sais pas quand il sortira. Désolé.

Kiwi