La Sorcière d'Aon

Lettres

Chère Consœur,

J'ai parlé à Amalia Elfric de la Confrérie. Apprendre notre existence l'a rendue méfiante, incrédule. J'ai devancé le planning convenu d'une journée et ai pris la décision de l'amener immédiatement à Dubaï.

Elle est installée au Burj Khalifa. Je lui ai fourni un moyen de paiement Confrère et l'ai laissée se débrouiller avec Gabir, une Cape Bleue locale.

J'ai bon espoir que cette ville extravagante lui permettra de reprendre pied.

À l'heure qu'il est, elle a appris à se servir du système de communication de Dubaï (le téléphone), et s'est fait livrer un repas et des cigarettes. Elle ne devrait pas tarder à sortir découvrir les environs.

En toute logique, elle s'arrêtera dans le premier bar qu'elle croisera et qui proposera de la bière.

Dans tous les cas, je garde un œil sur elle, mais je dois veiller à la laisser trouver son épreuve par elle-même. Espérons qu'au-delà de ses capacités empathiques et de son caractère emporté, elle puisse apporter quelque chose de positif à la Confrérie, car ce n'est pas en combat qu'elle excellera.

Maître Kentigern, Officiel de Rang trois

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Kent,

Gabir se charge de ta jeune ? Si tu souhaites continuer à le faire intervenir avec elle, il faudra augmenter sa prime : il s'occupe déjà de la négociation tendue avec les élémentaristes qui veulent rétablir le niveau des eaux dans la région. La Confrérie ne peut pas se permettre de perdre Dubaï, et certainement pas pour tes expériences innovantes... Ce serait offrir un trop beau cadeau à S.

Abdelkader

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Abdelkader,

Merci pour ton alerte, j'ai ajusté le tir et mis Gabir en contact avec Leuthar : tous deux travaillent en ce moment sur des sortilèges géotectoniques. Avec ça, c'est lui qui nous doit des heures.

Gabir a du relais à Dubaï et a toute ma confiance dans la gestion simultanée des deux missions.

Comment va Âryni ?

Kent

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Kent,

Parfait pour Gabir.

Âryni continue à glander. On en parle tout à l'heure.

Abdelkader