chapitre 7

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Je souffle doucement.

Moi : Ne vous inquiétez pas pour moi. Je vous assure que je vais bien et que j'irai bien.

Mme.Ramir arque un sourcil et s'appuie sur le mur du couloir.

Mme.Ramir : Très bien si vous le dites.

Elle ne bouge pas pendant quelques secondes le temps que je ferme la salle à clef. J'arrive à sa hauteur et elle se positionne devant moi me bloquant le passage.

Moi : Je vous aie dit que je n'avais pas besoin de vos conseils.

Ne voulant pas bouger d'un pouce elle sourit d'un air narquois avant d'ouvrir la bouche.

Moi : Oui ?

Elle la referme subitement et elle fronce les sourcils. Mme.Ramir se redresse et s'en va sans explication.
Je ne comprends pas. Quelle femme étrange... Je me retourne pour voir si il y a quelqu'un dans le couloir derrière moi. Rien. Personne.Je secoue la tête et je me dirige vers la sortie du bâtiment. Ce n'est pas que je n'apprécie pas mes collègues mais je préfère manger dans le calme plutôt  que dans une salle remplie de monde et de microbes. Parce que oui...j'ai un petit côté maniaque qui ressurgit certaine fois...

Je me trouve sur un banc dans un parc. Je n'ai acheté qu'un sandwich à 1 euro au super U. Je sors mon téléphone portable et j'ouvre l'application Random Chat (nda: qui sait, peut être que quelqu'un aura la référence...? )
Depuis quelques temps je parle à des lycéennes sur cette application en me faisant passer pour quelqu'un de vingt ans. Qu'est-ce que les gens à cet âge sont influençables.... Tellement stupides en plus. Tiens... j'ai de nouveaux messages.

Random Chat :

Fille 1: Tu voudrais pas qu'on se voit ? Hé ! Pourquoi tu ne me réponds pas. Je m'ennuie...

Je tapote une réponse vite fait.

Moi : Désolé mais je ne peux pas aujourd'hui.

Ces temps si, j'hésite à désinstaller Random Chat. Cette application m'ennuie de plus en plus...Il n'y a rien de nouveau, c'est toujours la même chose. Je souffle et je mets en veille mon téléphone.

Ellipse ( fin de journée ) :

Je gare ma voiture sur le parking de l'immeuble. La journée a été interminable et il ne c'est rien passé d'intéressant. Je sors de ma Toyota grise et je prends bien soin de la fermer à clef. Je m'étire et je déboutonne les premiers boutons de ma chemise. Je traverse le parking et j'ouvre une petite porte bleu. Je commence l'ascension des nombreuses marches d'escalier, mon sac toujours sur le dos. Malheureusement, j'habite au cinquième étage et tous les jours je me coltine cet escalier. Quelques minutes plus tard, je suis enfin en haut sur le palier en face de l'appartement 10. Je m'étire une énième fois avant de sortir de ma poche une clef que j'entre péniblement dans la serrure. Un petit déclic se fait entendre et j'ouvre la porte en prenant bien soin d'enlever cette dernière de la serrure. Je referme la porte derrière moi.
( plan de l'appartement de Mr.Rob) :

J'enlève mes chaussures que je laisse traîner dans l'entrée

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J'enlève mes chaussures que je laisse traîner dans l'entrée. Je pose mon sac à côté de celles-ci et je me dirige dans la cuisine. Je me lave les mains. Un manteau et un sac à main sont posés sur le canapé en cuir qui trône dans le sallon. Je passe une main dans mes cheveux raides mi-longs et je repositionne mes lunettes sur mon nez. Putain...elle n'aurait pas pu prévenir qu'elle était là. Je pousse ses affaires les faisant "accidentellement" tomber.
Je prends la télécommande de la télé et je zappe les chaînes. Les programmes sont tous plus nuls les uns que les autres. Je soupire d'agacement. Un bruit sourd ce fait entendre dans une des pièces du fond. Je me lève et je me trouve devant la bibliothèque à la vitesse de l'éclair. J'ouvre la porte dans un grand fracas et mes sourcils se froncent à la vue du massacre.

Moi : Mais tu fous quoi ?

Isée, une amie d'enfance est allongée au milieu des livres en vrac. Elle se relève en sursaut au son de ma voix. Ses cheveux  blonds sont en désordre et  elle les recoiffe en une queue de cheval. Son visage se crispe et elle prend une petite voix:

Isée : Je peux tout t'expliquer...

Moi : J'en ai rien à foutre de tes explications tu vas ranger toute la merde que tu as foutu en commençant par les livres.

Isée : À vos ordre !

Elle se relève et me salue comme un soldat le ferait devant son lieutenant.
Je laisse la porte ouverte afin de garder un œil sur elle du canapé où je suis retourné m'allonger. Je regarde mon téléphone. 18h15. Je ferme les yeux et je me masse l'arrête du nez avant de sursauter lorsque mon téléphone vibre contre ma cuisse.

Random Chat :

Fille 1 : C'est la deuxième fois que tu me dis non...

Elle m'ennuie à un point. Je jette un coup d'œil sur le nombre de fille avec qui je tiens une conversation de ce genre. Il y en a 7. Après peu de temps de réflexion je décide de toutes les bloquer.

10min plus tard :

Isée n'a toujours pas fini de ranger et je n'ai toujours personne à qui parler. C'est vrai que ça aurait été amusant de voir le tête en découvrant que je leur avait menti depuis le début en prétextant être un fils de bonne famille, jeune et riche, alors que je suis un professeur de 28 ans qui s'ennuie plus que tout dans sa vie. Un léger sourire m'échappe. J'ouvre Instagram et je cherche le prénom Lysa dans la barre de recherche. Un compte s'affiche : Ly_sa. Je clique dessus. Les photos postées m'indique que j'ai bien trouvé le bon compte. Je décide de l'ajouter avec mon deuxième compte : Matthieu05.

J'espère qu'elle s'abonnera en retour.
Quelques secondes plus tard mon téléphone vibre à nouveau. Je me jette dessus et une notification Instagram s'affiche. Je ne prends pas le temps de la lire et je clique dessus. Je souris.
"Ly_sa veut s'abonner à votre profil ". Je clique sur confirmer.


Coucou,  voici le 7ème chapitre. Je m'excuse du retard. On se retrouve ( normalement) en fin de semaine prochaine.
À toute 😚
1028 mots

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