chapitre 17

268 7 0
                                    

Pdv Isée :

Je suis devant l'appartement.
Je sors la clé de la poche de ma veste. Je ne peux m'empêcher de jetter des regards aux alentours comme s'il y avait quelqu'un qui m'épiait.
Je sors des gants en latex noir de mon jean et je les enfile. Par pure protection.
Je glisse la clé dans la serrure. Je la tourne vers la droite et un " clic " se fait entendre. Je souris. Il n'a pas eu le temps de changer la serrure.
J'enlève la clé et je la range. Je tourne la poignée et la porte s'ouvre. Je la referme doucement et j'appuie sur l'interrupteur à droite de l'entrée. La pièce est éclairée. Rien n'a changé.

Je traverse le salon et je me dirige vers sa chambre. Je me souviens qu'il n'aimait pas qu'on rentre dedans. J'y suis rarement entrée. C'est une chambre spacieuse et assez simple. Un lit, un bureau, une commode, des étagères remplis de bouquins et c'est tout. Rien d'autre.

Je me dirige en premier lieu vers la commode en bois peinte en blanc. Elle possède trois tiroirs. J'ouvre le premier. Il y a de vieux objets. Un puzzle qui semble avoir mille ans et des dessins d'enfants. Je plisse les yeux. À ma connaissance il n'a pas de gosses. Ni de femme ou d'ex-femme. Rien de tout ça. Un des dessins attire mon attention : il y a une signature. C'est un nom écrit de façon irrégulière : Arthur. Je sors mon téléphone et je le prend en photo. On ne sait jamais. J'ouvre le deuxième tiroir. Des habits. Je passe ma main dans quelques pulls et t-shirts mais rien. Ni papier, ni preuve. Rien.
Je soupire. Je ne sais pas si ça sert à quelque chose de faire tout ça.
J'ouvre le troisième tiroir. Il y a des photos. Elles sont toutes presques identiques à chaque fois. Ce sont toujours des paysages pris dans des endroits différents.

Je me lève. Je dois inspecter les armoires.
Je parcours du bout des doigts tous les livres en prenant en compte leurs titres.
Un titre m'interpelle " La forêt noire " . Il m'en avait déjà parlé. Je le prends et je le feuillette. Une carte est logée au milieu du livre. Je la saisis et je fronce les sourcils. Il n'y a pas de signature ni d'adresses. Mr.Rob à dû jetter l'enveloppe. Le message est bref :

J'espère que tu vas mieux.
Charline sors bientôt de l'hôpital, je t'envoie des photos de lui une fois rentré à la maison.

Rentré. Sans -e. C'est sûrement un proche. Un ami ou un cousin ou peut-être un frère. Je ne sais pas. Il m'a dit qu'il n'avait pas de frère mais je ne peux pas le croire. Et c'est qui Charline ? Sa mère, une cousine, une tante ou une sœur ?

Je prends la lettre en photo. Je n'ai pas trouvé grand chose, juste des interrogations en plus.
Je crois que je vais rentrer. Je sors de la chambre et je me dirige vers la porte d'entrée. Je l'ouvre et je la referme à clé.
Des pas se font entendre. Je me retourne vite fait. Une vieille dame se tient devant les escaliers. Je range la clé dans ma poche et je commence à descendre les marches de l'escalier. La vieille dame m'interpelle.

Vieille dame : Vous êtes ?

Je me fige. Je me retourne et je lui fais face. J'étire mon plus grand sourire.

Moi : Une amie.

La vieille dame hausse les sourcils et m'observe descendre les marches.
J'espère qu'elle ne dira rien elle avait l'air peu convaincue.

Voici la fin de ce chapitre,
Il est un peu court, c'est vrai...
Le bonus sortira cette semaine mais je ne peux pas encore donner de jour précis.
Bonne soirée
624 mots

Obsession Où les histoires vivent. Découvrez maintenant