ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ₁₂

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La nuit était tombée. Vous aviez installé des sacs de couchage par terre et le feu était toujours allumé. Tu étais allongé mais tu n'arrivais pas à trouvé le sommeil, ce que tu as fait te perturbe encore. Tout le monde dormait dehors sauf Levi qui était resté dans le char.

Tu regardes les étoiles. Soudain tu entends quelqu'un se lever et tu fermes les yeux pour faire croire que tu dors, cette personne prends une lampe, son sac à dos, mets ses chaussures et marches vers la forêt. Une fois qu'il est assez loin tu ouvres à nouveau les yeux et tu t'assoies. Tu regardes autour de toi et tu vois que tout le monde est là sauf Jean.

Tu trouves ça étrange. Tu décides de te lever toi aussi sans faire de bruits, tu ne portais que ton pull et ton pantalon, tu remets tes chaussures et prends une lampe. Tu pars en direction de la forêt, tu ne sais pourquoi mais tu as un mauvais pressentiment.

Une fois après avoir marché pendant un petit moment, tu entendais près de toi des petits bruits, comme des sanglots.

Tu regardes autour de toi et tu tombes sur Jean assis contre un arbre en se bouchant les oreilles, en pleurant. Il avait les yeux fermés. Le voir ainsi te déchirait le coeur. Tu décides de t'approcher mais il t'a entendu, il se lève et sort son arme. Tu lèves les mains en l'air.

— Oh c'est toi...dit-il en baissant son pistolet et en séchant ses larmes.

Tu lui souris légèrement.

— Qu'est-ce que tu veux ? dit-il en faisant comme si de rien n'était.

Tu t'approches de lui, il fronce les sourcils.

— Je sais que probablement tu ne m'apprécies pas énormément mais, je déteste voir les gens mal, alors je suis là si tu as besoin de quoique se soit.
dis-tu en lui faisant un sourire.

Il reste à te regarder un moment puis son visage se détend, il se rassoit et tu t'assois a ton tour en face de lui.

— Ne dis pas que je ne t'apprécie pas s'il te plaît. dit-il en baissant la tête.
Je sais que je suis un véritable connard avec toi.

— Eh arrête ça tu veux. dis-tu en lui touchants la jambe.

Il te regarde un instant dans les yeux.

— Comment tu fais pour être gentil comme ça avec tout le monde ? dit-il en fronçant les sourcils.

— Je sais pas, j'arrive pas à en vouloir aux gens. Tout le monde mérite d'être pardonné et d'avoir une seconde chance. dis-tu en regardant tes pieds et en enlevant ta main.

— Et moi tu me pardonnes ?

Tu le regardes à nouveau.

— Pardonner de quoi ? dis-tu en fronçant les sourcils.

— Bah je sais pas, par exemple de te parler mal, de t'avoir insulté plus tôt-

— Hein? Mais j'ai pas besoin de te pardonner pour ça Jean. dis-tu en lui touchant la main qu'il avait posé sur sa cuisse.

Il est assez surpris de ce contact physique.

— Pardon excuse moi je-
dis-tu en retirant immédiatement ta mains.

Il sourit.

— T'inquiète c'est pas grave.

Soudain tu entends un bruit, comme quelqu'un qui marche sur des brindilles.

Tu fronces les sourcils et relève la tête.

— Y'a un problème ? dit Jean en ne comprenant pas ce qu'il se passe.

Tu mets un doigt devant ta bouche pour lui faire comprendre de se taire.

Il sort à nouveau son arme en douceur, tu voulais sortir le tiens aussi mais tu l'as oublié.

Tu te lèves et Jean aussi, vous n'entendez plus ds bruits. Vous vous regardez un moment puis tu entends comme un bruit de détente.

Tu regardes a nouveau devant toi et un soldat allemand vise Jean.

Tu as le temps de réagir et tu le pousses. Malheureusement la balle a touché ton épaule. Jean tire sur le soldat qui tombe à terre

— C'est bon t'as rien ? dit-il en se rapprochant de toi.

— Euh je...dis-tu en regardant ton épaule en sang.

Tu commences à perdre l'équilibre. Tu t'effondres sur lui.

— Bordel! dit-il en te rattrapant.

Il t'allonge par terre en douceur.

— Reste avec moi Marcel! dit-il en déchirant ton pull pour pouvoir te soigner.

— Concentre-toi sur ma voix ok ? dit-il en remontant son visage vers le tiens.

— Non, faut pas que tu...dis-tu difficilement.

Tu n'as pas le temps de terminer ta phrase qu'il s'arrête net assez choqué par ce qu'il voit. Ton buste entouré d'un bandage ou on pouvait voir deux bosses. Puis il secoue la tête et continue de déchirer le pull.

Il fouille dans son sac et il y sort une petite trousse de secours.

— Je suis rentré à la maison ?
dis-tu en hallucinant.
Tu vois Marcel avec ta mère et ton père dans ton jardin, en train de rire.

— Hein ? Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? Reste là, ne t'endors pas!
dit-il en commençant à retirer la balle avec une pince.

Trop tard tu t'es endormi, il arrive finalement à retirer la balle, il désinfecte la plaie et te mets un bandage autour de l'épaule.

Il prends son pull et le mets sous ta tête pour te faire oreiller.

Il n'a plus qu'à attendre que tu te réveilles, il est encore choqué par ce qu'il vient de voir mais il veut avant tout que tu t'en sortes.

Au bout de deux heures tu te réveilles.

— Jean ? dis-tu difficilement en essayant de te lever mais une vive douleur à l'épaule t'en empêche.

Il se lève et se met à côté de toi.

— Je suis là, tu vas bien ? dit-il assez paniqué.

— Non pas trop. dis-tu en reposant ta tête sur le pull.

— Pourquoi ? T'as mal à un autre endroit ? dit-il en fronçant ses sourcils.

Tu souffles.

— Non, parce que tu viens de découvrir mon secret. dis-tu en regardant le ciel.

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ALORS JE SAIS CE CHAPITRE EST COURT MAIS VAS Y BLC.

𝗕𝗔𝗟𝗟𝗘 𝗣𝗘𝗥𝗗𝗨𝗘. JKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant