storm (gay)

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Trois mois plus tard

Cela fait maintenant trois mois que je n'ai pas revu Julien. Je pensé qu'au bout d'un certain temps, je l'oublierais mais en faite, je pense encore à lui. C'est douloureux.
Je n'ai rien dit à ma mère sur mon histoire, elle est toujours persuadé que je file le parfaite amour avec julien.

Concernant les études, j'ai réussi mes partiels avec succès.

-Maman, je vais en ville.

- D'accord.

Il y'a peu de monde au centre ville aujourd'hui, bizarre pour un samedi.
Je marche en regardant les pavé, tête baissé.
Lorsque je lève la tête, ce dresse devant moi,  Julien.
D'un coup, j'ai des vertiges, je ne l'avais pas revu depuis tellement longtemps. Il est toujours aussi beau.
- Yann ? Putain Yann ça me fait plaisir de te revoir.
Je souris
- Moi aussi.

- Ta le temps pour un petit café ?
Voyant mon aire pessimiste, il rajoute "entre amis".

On s'installe dans un café à la décoration chaleureuse, on ce place dans un coin tranquille.
- Un café s'il vous plaît.

- De même. Dit t'il.

- Alors, tu deviens quoi ?

- Anh, rien de spécial. J'ai réussi mon semestre.

- Wow Yann, je suis content pour toi. Et le nouveau professeur de math, il est bien ?

- Pas aussi bien que toi et....pas aussi beau. Je souris.
Le serveur nous ramène nos boissons.
- Merci.

- Et toi alors, tu deviens quoi ?

- Rien de spécial hormis...que tu me manque.

- Julien...

- Je te manque pas, moi ? Dit t'il.
Il passe sa main droite sous la table, la glisse sur ma jambe et me caresse mon entre jambes, je bande instantanément. 
- Ose me dire que cette sensation ne te fait rien.
Je repousse sa main.
- Si Julien, ça me fait quelques chose. Et tu me manques, tu me manques chaque minutes, chaque secondes.  Ça me manque de plus te touché, de plus sentir tes cheveux, ton parfum. Je t'aime mais c'est trop tard.

- Yann, je pars en Australie, à Melbourne.
Mon coeur ce brise, il part à cause de moi.
- Viens avec moi Yann.

- Quoi ?

- Oui, on peut reconstruire une vie nous deux, recommencer tour à zéro.
- Mais j'ai ma mère ici, les études.

- Et alors ? Elle peut partir avec nous et y'a des universités là bas. Je pars justement enseigné les math.

- Julien,  tu m'annonce ça comme ça...

- Bon, je dois y'aller. Je pars demain soir, je t'attendrai jusqu'à l'embarquement á l'aéroport. J'espère que tu viendra.
Julien fini son café, ce lève et m'embrasse sur le front.

Je reste immobile de longue minutes après son départ.