Une année Surprenante

Chapitre 28

Nous sommes dans la voiture, on est parti depuis 5 minutes et Léna ne veut pas me dire où l'on va.

-Pourquoi tu ne me dis pas où on va ? Dis-je désespérée

-Parce que ça ne serait plus une surprise sinon.

-Ce n'est pas faux.

Nous restons quelques minutes dans le silence puis j'entend la sonnerie du téléphone de Léna sonner mais je ne l'entends pas répondre

-Tu ne réponds pas ?

-Non je suis au volant et puis vu le numéro, ça doit être une pub.

-D'acc. Dis-je sans rien ajouter de plus. Pourquoi ai-je l'impression qu'elle me ment ? Pff je dois me faire des idées.

Je décide donc de l'embêter un peu

-Où sinon c'était ton amant et tu ne veux pas répondre pour pas que je sois au courant.

-Un amant carrément ? J'ai déjà bien assez à faire avec une compagne. Je serais surbookée avec 2 !

-Hey ! Dit que je te fais chier aussi ! Dis-je faussement énervé

-Je n'irai pas jusqu'à dire que tu me fasses chier mais il est vrai que parfois tu peux vouloir trop d'attention.

Je rigole avant de lui dire

-Mon cœur, je te rappelle que c'est toujours toi qui viens vers moi pour me demander un câlin ou autre.

-Et bah tient ! Maintenant ça va changer ! C'est toi maintenant qui vas venir vers moi pour me demander des bisous ! Tout le temps !

-Ça c'est juste une astuce pour que je te fasse des câlins sans que tu n'aies besoin de me demander.

-T'as vu l'astuce ! Comme ça là je pourrais vraiment dire que tu es toujours collé à mois. Dit-elle avec le sourire. Oui je ne vois pas mais je sais qu'elle sourit, c 'est obligé !

-Mouais, peut mieux faire mais je peux quand même mettre à exécution tes désirs. Je commence à bouger ma main pour la posé sur sa cuisse mais lorsque je la pose je me rends compte que je suis un peu plus haut.

-Je ne pensais pas à ce type d'attention mon cœur.

-Je m'en doute mais je te rappelle que j'ai les yeux bandés donc je ne sais pas ou je pose ma main.

Elle me prend donc ma main et la met correctement contre sa cuisse

-Voilà

-Qu'est-ce que je ferais sans toi ?

-Et moi donc ?

Je commence à lui caresser la cuisse. Je sens qu'elle commence à avoir la chaire de poule. Je souris donc sans rien dire

-Arrête avec ce petit sourire.

-Quel sourire ? Dis-je en souriant un peu plus

-Celui que tu as en ce moment sur les lèvres.

-Ce n'est pas de ma faute si je suis contente de voir que je peux te faire tant d'effet juste en te faisant des papouilles sur la cuisse.

-Juste quand tu me regardes mon cœur, tu me fais de l'effet.

-Oh c'est mignon. Sache que si tu ne conduisais pas et que je n'aurais pas les yeux bandés, je t'aurais attrapé la joue comme font les mamies à leurs petits enfants.

-Bien contente que tu ne puisses pas le faire.

-Breef ! On est bientôt arrivé ?

-J'aurais du prendre du scotch aussi pour t'empêcher de parler. Dit-elle d'espérée de moi