❥ Maccini (Is It Love ?) - TOME 2 : Amertume obscure

❥ Chapitre XIII

- - - - - PDV Sélénia - - - - -

? : - Togli subito le mani da mia moglie ! (*ôte immédiatement tes mains de ma femme !)

Je tourne la tête quand j'entends cette voix qui claque dans la pièce. Je croise le regard des hommes de Gonzalo, ainsi que de ceux de la Bella Muerte. Et c'est tout ! Ma respirations s'accélère et je regarde partout autour de moi, c'est impossible, je l'ai entendu !

Gonzalo : - Putain, tu me fais quoi là ?!

Je reporte mon attention sur ce connard qui vient tirer mes cheveux de son poings serrés.

Gonzalo : - Cesse donc de t'agiter de la sorte, c'est bientôt terminé !

Sans réfléchir, je lui crache au visage, le faisant ainsi rire comme si je venais de raconter la blague de l'année. Il relâche mes cheveux avant de m'envoyer cette fois un poing parfaitement serré. La violence du coup m'envoie au sol dans un fracas assourdissant. Des étoiles me brouillent la vue durant plusieurs secondes avant que cette dernière ne revienne à la normale.

Gonzalo : - Faut-il donc que je te baise devant tout le monde pour que tu daignes m'obéir ?!

Sélénia : - Crois pas que je vais devenir ton esclave !

Gonzalo : - C'est pourtant ce que tu seras ! Celle que je baisserai pour avoir des héritiers, qui pourront reprendre le flambeau une fois que le temps m'aura pris mes années de vie.

Sélénia : - Oh pour ça, ça peut s'arranger, je vais te trancher la gorge comme on le ferait à un porc !

Je tente de me débattre, mais il attrape fermement le tissu de ma robe et le déchire sans ménagement, révélant ainsi mes jambes jusqu'à mes cuisses. Un peu plus et j'aurais eu le cul à l'air !

Gonzalo : - Garde tes forces pour hurler, poupée. Tu vas avoir besoin de souffle, plutôt que de proliférer des menaces en l'air !

? : - Togli subito le mani da mia moglie ! (*ôte immédiatement tes mains de ma femme !)

Je ricane nerveusement lorsque j'entends à nouveau ce timbre de voix. Fichues illusions de merde, je vais finir par me tirer une balle en pleine tête moi-même.

Gonzalo : - Est-ce que tu te fous de ma gueule ?!

Lassement, je tourne la tête vers Gonzalo qui n'a pas bougé d'au-dessus de moi. Mais ce n'est pas moi qu'il regard, non. Il a relevé son visage et observe quelqu'un qui semble le mettre hors de lui, encore plus que moi.

? : - Gonzalo ! Subito (*immédiatement) !!!

Aussitôt que ce timbre de voix résonne encore, je tourne la tête vers l'entrée de la pièce, ne sachant pas quoi penser. Mes yeux se posent sur cette silhouette que je ne pensais plus jamais revoir à présent. Son pantalon taché de sang, son torse musclé parsemé d'ecchymoses et plaies ouvertes... Je n'avais pas rêvé. Cette fois, ce n'est pas une illusion, c'était bien Giorgio dans cette cellule, que j'ai porté sur mes genoux...

Mes mains tremblent et je ne perçois plus les battements de mon palpitant. Comme si ce dernier s'était brusquement arrêté. Une douleur me prend dans la poitrine tandis que je croise le regard noisette de mon italien.

Sélénia : - Maccini...

Il avance fièrement entre les gars qui le laissent passer, nous rejoignant bien rapidement. Il claque la paume de sa main contre l'épaule de Gonzalo qui s'est redressé et recule en grognant.