Mafia & Guns Tome.2 (P A U S E)

•C h a p i t r e dix-sept•17

                      Tale as old as time.

Ne laissez pas la négativité croiser son chemin, parlez-lui, riez, apportez de la positivité autour d'elle, c'est ce dont elle a le plus besoin. Et, elle reviendra toute seule, vous l'aidez juste à trouver la bonne porte.

Je me souvenais constamment des paroles que le médecin m'avait dites il y a plus d'une semaine, à ce moment-là je ne savais pas quoi faire car j'étais la dernière personne à apporter quelque chose de positif dans la vie des gens qui m'entouraient.

Mais ce matin en me réveillant j'ai eu une idée pour aider Mélie.

Aider... quel mot étrange.

Pour la première fois depuis de nombreuses années, je ne portais pas de costume trois pièces. Je portais un jogging gris et un simple t-shirt blanc. Je me sentais... confortable. Comme si je n'étais pas un parrain protégeant et tuant des gens pour vivre. C'était bizarre, mais je ne me plaignais pas.

Les minutes passèrent pendant que je regardais mes notes sur mon téléphone, gardant sous contrôle mon emploi du temps de la semaine.

J'ai attendu patiemment dans le salon que Lacey finisse d'accompagner Mélie pendant son bain, car oui Mélie ne semblait pas savoir quoi faire face au bain. Comme si elle avait perdu ses habitudes. À partir de ce moment, Lacey l'accompagne. Dès que j'ai entendu des bruits à l'étage, j'ai su qu'elles avaient enfin terminées, je me suis immédiatement levé et j'ai pris avec moi cet objet auquel j'avais tout de suite pensé pour mon plan.

Je me dirige vers les escaliers et j'attends qu'elles descendent.

Je la vois alors, le regard vide, portant des leggings et un t-shirt noir alors qu'elle descend les escaliers guidée par Lacey. Je soupire quand je remarque que son état ne semble pas s'être amélioré et je vois dans les yeux de Lacey qu'elle est très inquiète. Elle a peur de perdre Mélie.

Je suis confiant, je l'ai toujours été. Et je ne la laisserais pas tomber comme je l'ai fait dans le passé.

En face de moi, Lacey me regarde et baisse les yeux vers ce que je tiens dans mes mains. Un sourire s'illumine sur son visage ce qui me confirme que je fais ce qu'il faut.

-Te voir habillé de cette façon semble si étrange car je n'en ai pas l'habitude, mais ça te fait bien, me dit-elle alors, détaillant mes vêtements.

Je ne savais pas quoi dire je reste donc silencieux, en tentant de faire mon sourire le plus sincère.

Sur ces dernières paroles, elle s'éloigne laissant Mélie près de moi.

Cette dernière regarde ses pieds, ne sachant toujours pas quoi faire. Je lui prend doucement la main pour la deuxième fois en une semaine; ce qui est énorme pour moi, surprise de mon geste, je la sens se tendre quelque seconde avant de se laisser faire, sa main semble moite, à moins que ça soit la mienne qui l'est. Et je la guide vers l'extérieur, à l'arrière du jardin.

Mon cœur battant à mille à l'heure.

Tout cela était si étrange. Jamais de toute ma vie je n'ai fait ça et je n'aurais jamais pensé que je le ferais un jour. Pourtant, je suis là dans le jardin du manoir, la main de Mélie dans la mienne alors que je nous amène dans la serre de son grand-père.

J'observais attentivement sa réaction. J'espérais qu'elle aurait dit ou exprimé ce qu'elle ressentait à ce sujet.

Hier, Lacey m'a proposé de réaménager la serre quand j'ai demandé à avoir une réunion dans le salon pendant que Mélie dormait. Tout le monde était présent ce qui une fois de plus semblait bizarre. Nous étions toujours très occupés et nous nous voyions à peine dans le manoir. Mais hier, c'était différent.