Descendance

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Le lendemain matin, Athénaïs se leva un peu avant Prisca. La jeune fille la retrouva dans le salon, penaude.

- Señora... Je suis désolée... ça ne se reproduira pas...

- Buenos Dias Prisca.

Prisca s'assit près d'elle dans le canapé et elle baissa les yeux.

- Buenos Dias Señora. Le pido perdón. No me desperté y no te oí levantarte. No volverá a suceder.

- ¿Me hablas en español para que te perdone tu falta de rigor?

- Si Senora.

- Es bueno porque tu acento es conmovedor.

- Il est si horrible que ça ? Je pensais l'avoir amélioré...

- Tu parles espagnol comme une bonne petite française, chérie. Il te manque un peu de musique dans la voix. Mais c'est mignon.

- Vous me trouvez mignonne ? sourit Prisca.

- Ton accent est mignon, insolente.

Prisca se leva et elle prépara le petit déjeuner. Lorsqu'elle se réinstalla dans le canapé, elles commencèrent à manger.

- Gallia ne s'est pas réveillée ?

- Non, Senora. Elle est encore couchée.

- Tu es allée la voir ?

- Oui. Elle était dans la chambre de votre frère.

- Je veux qu'elle porte ma descendance.

Prisca cracha dans sa tasse de café.

- Pardon ?

- Je veux qu'elle tombe enceinte.

- Elle tombera enceinte, mais il faut leur laisser le temps.

- Je n'ai pas le temps, Prisca. Je veux qu'il lui fasse un enfant, tout de suite.

- Señora... Vous ne pouvez pas lui demander ça...

- C'est pour ça que c'est toi qui lui parlera.

Prisca s'étouffa avec son pain

- Vous voulez que je fasse quoi ?

- Si c'est moi qui lui dit... tu sais comment je suis. Il vaut mieux que ce soit toi qui lui en parle.

Au même instant, Gallia entra dans le salon en baillant.

- Buenos Dias.

- Buenos Dias, Gallia, sourit Athénaïs. Comment était la nuit.

- Trop courte.

Athénaïs lança un regard insistant à Prisca qui ne savait pas quoi faire. La jeune fille prit une grande inspiration.

- Gallia, j'ai une question à vous poser.

- Dis-moi.

- Je me demandais où vous aviez passé la nuit.

Gallia toussa et Prisca tenta de se justifier :

- Pardonnez-moi, la Señora m'a habitué à ne pas me gêner et à être indiscrète.

Gallia la regarda pour essayer de comprendre. Elle accepta de lui répondre :

- J'étais avec Sergio. Mais nous étions épuisés.

La MamaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant