Chapitre 2

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Pendant que je me dirige vers la terre, qui a l'air beaucoup plus grande que ce que je pouvais voir depuis la Sky Box, je m'émerveille devant tant de beauté. C'est génial d'en haut, et je sens de l'excitation ce qui me fait sourire pour la première fois depuis que mon père s'est fait flotter. Je vais sur terre.

C'est peut être pas survivable, mais si c'est le cas, je mourrais sur la terre.La capsule commence à se déplacer rapidement vers la terre et je me sens paniquer alors que je me remémore tout ce que Raven m'a dit. J'appuie sur les boutons qu'elle m'a indiqué et la capsule subit une secousse violente, qui je devine est l'entrée dans l'atmosphère.

La capsule avance de plus en plus vite jusqu'à ce que je puisse plus voir à travers la fenêtre mis à part du feu. Je serre la mâchoire, sachant que je vais peut être mourir dans ce cercueil de métal. J'appuie sur les boutons une nouvelle fois, ignorant le bruit du métal autour de moi.

Des étincelles jaillissent d'un gadget et je jure, priant pour que ce ne soit pas important. Je pense que certaines étincelles ont atteint mon bras droit, mais je suis trop occupée par le fait d'éviter de mourrir à l'impact.

Les flammes sont moins intenses et je peux apercevoir le sol s'approcher de moi à une vitesse alarmante. J'ai à peine le temps de me préparer pour l'impact que la capsule s'écrase dans le sol.

Je grogne, frottant ma tête avec précaution. Je sens la bosse et je détermine que ça ne doit pas être une commotion cérébrale, donc c'est un bonus. Mes yeux s'écarquillent quand je réalise que je suis sur le sol. Cette pièce de 100 ans a tenu le coup. Les vitres ne sont même pas brisées, juste un peu craquées. La prochaine fois que je vois Raven, je devrais la remercier.

Je regarde la machine qui a étincelé et grogne quand je reconnais le logo indiquant l'appareil de communication. Je n'ai aucun moyen de dire à ma mère que je suis en vie. Je n'ai aucun moyen de contacter qui que ce soit. Je tape la machine, espérant qu'elle va redémarrer mais elle fait seulement des étincelles qui atteignent ma main. Je la maudis, en sentant définitivement la douleur. Ça brûle juste un peu et je regarde, m'assurant que ce n'est pas une grosse brûlure. Je devrais aller bien. Je me penche en arrière sur la chaise, regardant à travers la vitre. Je ne vois rien à part de la terre.

Dérivez moi, je suis sur terre. Je pousse la poignée de la porte, contente quand elle s'ouvre, un sifflement d'air lorsque je l'ouvre en la poussant. Je rampe en dehors, plissant les yeux et m'ajustant à la lumière du soleil. Une fois que mes yeux se sont ajustés à la lumière, je suis bouche bée et je souris, m'autorisant à sentir de la joie. Je tourne, voyant tout ce qui m'entoure.

Les arbres sont si grands on dirait qu'ils rayent le ciel et il y a tellement de vert. C'est si différent de l'arche, qui était si stérile et blanche. Je soupire fort en regardant le sol, appréciant le sentiment la terre sous mes pieds. Ce n'est pas dur et rigide comme le métal.

Je regarde de nouveau la capsule et l'examine, notant que ça peut être un bon endroit pour camper et dormir jusqu'à ce que je trouve un bon abri. Je donne un dernier regard mélancolique autour de moi, appréciant ce qui m'entoure parce-que je sais que je vais être occupée à monter le camp et essayer de ne pas mourir de faim pour vraiment m'en délecter pendant un moment.

Je suis dans une clairière et il n'y a pas vraiment de mouvement autour de moi, ce qui m'inquiète. S'il y avait du mouvement, ça voudrait dire qu'il y a des animaux ici, ce qui voudrait dire moins de chance de mourir des radiations. Mais je ne vois rien, et je n'entends même pas le bruit d'une souris. Même si je ne suis pas sûre que mes oreilles soient en bon état.

Je fouille dans la capsule, et sourit quand je trouve un sac (au moins il n'est pas détruit et il a à peine brûler). Je l'ouvre et lâche un soupire de soulagement. Il y a un couteau, une gourde, quelques cahiers, et quelques rations. C'est pas beaucoup, mais ça va définitivement aider.

Je prends un cahier et souris quand je réalise que c'en est un sans lignes. Maman à dû se souvenir à quel point j'aime dessiner. Je déchire une page et commence à dessiner ce qui m'entoure, sachant qu'une carte va être utile. Je vais définitivement me perdre si je n'en fais pas une.

Une fois que j'ai fini et satisfaite avec mon travail, je prends le couteau et la gourde, et je pars pour trouver de l'eau. Je ne vois rien et j'entends rien sur le chemin mais je ne me laisse pas paniquer. Rapidement, j'entends le son d'une rivière qui coule. Ma bouche s'ouvre légèrement et je cours vers la source.

La rivière est deux fois plus large que ma taille. Je n'ai jamais vu autant d'eau. Je rigole de joie et mets mes doigts dans l'eau. Je remplis rapidement ma gourde, notant un coin noir dans l'eau sur lequel je garde un œil sur. Je crois que je le vois bouger un peu, mais j'ai eu une journée épouvante et je vois sûrement des choses.

Je sors mon couteau, juste au cas où. Je traverse l'eau jusqu'à ce qu'elle recouvre mes chaussures (c'était vraiment stupide de ma part j'aurai dû les retirer avant d'aller dans l'eau). Je regarde l'eau avec méfiance et laisse quasiment tomber mon couteau quand un poisson marron passe devant moi.

Un animal. La terre est survivable. Je soupire et je souris pratiquement.

Le moment est interrompu quand mon estomac gargouille. Ils ne nous nourrissent pas beaucoup dans la Sky Box, juste assez pour qu'on survive et qu'on ne se plaigne pas trop. Il y a deux repas par jour, mais s'il y a moins de nourriture, on est les premiers à ne pas être nourrit. Ça a été une semaine dure et je n'ai eu qu'un repas par jour, et hier je n'ai rien eu.

J'observe le poisson, me léchant les lèvres. La nourriture sur l'Arche est si sèche et sans goût, c'est fade et il n'y a pas d'animaux dans l'espace, donc je n'ai jamais mangé de viande. J'ai rêvé de quel goût ça avait, mais maintenant j'ai une chance de savoir.

Je me déplace doucement, saisit mon couteau et me précipite.

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