Chapitre 53

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Lexa et moi nous préparons pour le lit, en nous changeant dans des chambres différentes. Cette fois, je n'ai pas l'occasion de la voir accidentellement avec moins de vêtements que d'habitude. Je ne sais pas si je dois être triste ou soulagé (parce que je pourrais lui sauter dessus si je la revois comme ça, et je sais que nous voulons tous les deux que notre première fois ensemble soit spéciale). Nous nous glissons dans le lit et je me blottis contre Lexa, en posant ma tête sur sa poitrine. Lexa enroule un bras autour de moi et embrasse mon front.

"Clarke ?" Elle demande doucement.

"Ouais ?" Je penche ma tête vers le haut pour pouvoir la regarder dans les yeux.

"Je t'ai promis un rendez-vous ici. Ça te dérange si on le fait demain ? J'aimerais te montrer la ville."

"Ça a l'air génial." Je dis, incapable de m'empêcher de bailler, ce qui fait glousser Lexa et embrasser le dessus de ma tête.

"Dors, hodnes (amour)."

Je souris au surnom et me déplace un peu pour être à l'aise. Bien que cela me fasse me demander... A-t-elle peur de le dire ? Est-ce que tout le truc "l'amour est une faiblesse" qui la retient ? A-t-elle peur que je ne ressente pas la même chose ? Ou (c'est le plus probable) a-t-elle peur que je ne sois pas prêt à l'entendre ?

Je n'ai jamais aimé quelqu'un de cette façon. C'est terrifiant de lui donner les moyens de me briser. Mais je lui fais confiance. En tout. Tous les bons côtés de ma personne qu'elle reçoit volontiers et qu'elle adore. Chaque mauvais côté qu'elle m'aide à combattre. Chaque fardeau qu'elle m'aide à porter. Et j'espère que je fais la même chose pour elle. Parce que Lexa me donne tout, met tout ce qu'elle est à nu pour moi et n'attend rien en retour. Et qui elle est... Elle est belle. Je l'aime.

Mes yeux s'ouvrent largement à la réalisation, bien qu'il ne devrait pas vraiment être nouvelles pour moi. Lexa dort paisiblement et je la regarde un instant, constatant à quel point elle a l'air calme et heureuse. Je me demande si elle est toujours comme ça quand elle dort ou si c'est parce que je suis dans ses bras. Mes doigts se crispent et l'envie de la dessiner est plus forte que d'habitude. Je le ferai demain matin. Je repose ma tête sur elle et ça ne me semble plus aussi effrayant de l'aimer. Je sais qu'elle ne me prendra pas pour acquis, et qu'elle ne me fera jamais de mal intentionnellement.

Je soupire de contentement et m'endors, me sentant à l'abri de tout dans ses bras.

Je me réveille quand un garde apporte le petit-déjeuner. Confus quant à la raison pour laquelle je ne me suis pas réveillé jusqu'à maintenant, je lève les yeux vers Lexa pour voir qu'elle dort toujours paisiblement. Je suppose qu'elle était vraiment fatiguée après la journée d'hier.

Je sors prudemment du lit, en souriant quand Lexa grogne inconsciemment en même temps que moi. Je fouille dans mon sac à dos aussi silencieusement que possible et en tire mon cahier et mon crayon. Je prends une chaise et la déplace jusqu'à ce que je sois satisfait de ma vue sur Lexa.

Je dessine jusqu'à ce qu'elle commence à remuer. Je me lève et pose mon cahier et mon crayon sur la chaise. Lexa bouge à nouveau, on dirait qu'elle grimace et essaie de fuir quelque chose. Est-ce qu'elle fait un cauchemar ? Je fais le tour du lit, me dirigeant vers le côté le plus proche de Lexa. Lexa se déplace et halète, en se redressant. Elle respire lourdement et ne semble pas se concentrer sur la réalité en ce moment.

"Hey, hey. Lexa. " Je dis doucement.

Je m'avance lentement pour ne pas la faire sursauter lorsque je touche son bras. Elle cligne des yeux, puis se tourne et me regarde. Sa bouche s'ouvre légèrement et sa mâchoire se crispe alors qu'elle expire.

"Clarke ?" La voix de Lexa est plus rauque que d'habitude. Elle louche vers moi comme si elle n'arrivait pas à croire que je suis là.

Je m'assieds sur le lit à côté d'elle. "Ouais, je suis ici. C'était juste un mauvais rêve, Lexa. Tu es en sécurité. "

Lexa cligne rapidement des yeux, puis se blottit contre moi. J'enroule un bras autour d'elle et embrasse le sommet de sa tête. Je continue à murmurer des mots rassurant jusqu'à ce qu'elle se calme.

"Merci, Clarke." Lexa dit, sa tête reposant sur mon épaule. Je commence automatiquement à passer mes doigts dans ses cheveux. C'est quelque chose que ma mère avait l'habitude de faire pour me calmer. "J'ai... rêvé que Nia t'avait enlevé et donné aux Maunon. Ils t'ont transformé en faucheur, Clarke. Ce qui me terrifie le plus c'est que la plupart de mes rêves sont des prophéties."

"Celui-là ne l'est pas. Il n'y a aucune chance que je laisse quelqu'un m'éloigner de toi. Tu es coincée avec moi maintenant." Je dis la dernière phrase en plaisantant et Lexa glousse.

"Bien. J'aime t'avoir à mes côtés." Lexa semble presque timide. Elle s'éclaircit la gorge, puis remarque le petit-déjeuner, qui n'est plus aussi chaud que lorsqu'il a été apporté. "Si nous mangions ? J'ai prévu une journée mouvementée."

"D'accord." Lexa ne bouge pas et je ris. "Bébé, tu dois d'abord te lever."

Lexa m'embrasse et se lève. Nous prenons rapidement notre petit-déjeuner, ne voulant pas qu'il fasse plus froid qu'il ne l'est.

"Je vais me changer dans la salle de bain." Lexa propose quand nous avons fini.

Je mets mes vêtements, excitée pour notre rendez-vous. Je porte une chemise boutonnée qui, je le sais, met mes seins en valeur. Après la séance de pelotage d'hier, je suis presque sûr que Lexa aime les seins. Elle n'a attrapé mes fesses que quelques fois, mais parfois c'était parce que j'étais sur le point de tomber de ses genoux. Lexa sort quand je finis de mettre une ceinture, s'arrêtant dans son élan et me prenant dans ses bras. Nous nous examinons mutuellement. Lexa est dans des vêtements normaux qui sont délicieusement serrés autour des muscles de ses bras.

"Tu es magnifique." Lexa dit, se ressaisissant et s'approchant de moi. Elle pose ses mains sur mes hanches, vérifiant mes yeux pour s'assurer que je suis d'accord avec le contact.

"Tu es magnifique." Je réponds, ce qui fait éclater Lexa d'un grand sourire.

Nous nous penchons tous les deux et nous nous rencontrons à mi-chemin dans un doux baiser qui me fait fondre contre elle.

Lorsque nous nous retirons, Lexa entrelace nos mains. "On y va ?"

The One Who's Fallen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant