Chapitre 48

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Lexa et moi nous dirigeons vers sa chambre après nous être embrassés dans les escaliers. Elle continue à me tenir la main et à me faire des sourires doux qui font battre mon cœur plus vite. Les gardes nous ouvrent les doubles portes, et je remarque que Lexa n'essaie même pas d'agir comme Heda, ne redressant même pas sa posture.

Les portes se referment derrière nous et je m'arrête, impressionné par ce que je vois. C'est une grande pièce avec un lit magnifiquement sculpté dans un coin. Il y a des chaises confortables et même un canapé, ainsi qu'une porte qui mène quelque part. La lumière entre dans cette pièce d'une manière si incroyable que j'ai l'impression d'entrer dans un conte de fées.

"C'est magnifique." Je remarque, en regardant Lexa.

Ce n'est que maintenant que je remarque qu'elle m'a observé, moi et mes réactions, pendant tout ce temps. Ses yeux sont si doux et un magnifique sourire s'étend sur son visage tandis que nous nous regardons.

Nous allons nous asseoir sur le canapé, nous nous déplaçons immédiatement et nous nous câlinons l'une l'autre. Je pose ma tête sur l'épaule de Lexa et elle embrasse mon front. Elle me murmure des rappels sur les autres clans, ce qui peut sembler étrange, mais c'est en fait réconfortant.

Après ça, je me penche et l'embrasse. Ça commence à devenir plus lourd et je finis par la chevaucher sur le canapé. J'essaie de contrôler mes mains baladeuses, mais je finis par soulever sa chemise et passer mes mains sur ses abdominaux. Elle s'éloigne et pose son front contre le mien, nous respirons tous les deux lourdement. Lexa m'embrasse le nez et laisse échapper une respiration tremblante.

"Je pense qu'il est trop tôt dans notre relation pour aller plus loin." Lexa dit. "Et je ne voudrais pas que notre première fois soit sur un canapé".

"D'accord. Devrions-nous en parler, cependant ? Pour que tout soit clair ?" Je demande. Lexa penche la tête, confuse. Je ne peux pas résister à l'envie de l'embrasser à nouveau rapidement parce qu'elle est si mignonne quand elle ne comprend pas ce que je veux dire. "Cela signifie simplement que je me demande si nous devrions tout nous dire maintenant ou attendre un peu."

"Maintenant serait le mieux. Alors, de quoi devrions-nous parler exactement ?" demande Lexa en posant ses mains sur mes hanches.

Ah oui, je suis toujours sur elle. Mais à moins qu'elle ne le demande ou qu'elle ne semble mal à l'aise, je ne bouge pas. Elle est trop à l'aise pour que j'aie envie de bouger. En plus, j'adore le fait que j'ai l'air d'être le dessus dans cette relation.

"Jusqu'où on est allés. Tu sais, nos expériences précédentes. A part ça, je ne sais pas. C'est difficile de penser quand je suis au dessus de toi." J'admets. "Mais je ne veux pas bouger."

Lexa sourit et m'embrasse. "Très bien. Eh bien, j'ai fait l'amour avec Costia quelques fois, mais je ne l'ai pas fait depuis sa mort. Et toi ?"

"Le plus loin que j'aie été, c'est de toucher tes abdos. Qui, soit dit en passant, sont fantastiques."

"Je peux le dire." Lexa dit, en souriant et en regardant vers le bas de manière pointue. Flotte-moi, j'ai tâté ses abdos pendant tout ce temps. "Tu n'as jamais fait l'amour ?"

Je fronce les sourcils. "Est-ce si difficile à croire ? Dans la culture dans laquelle j'ai été élevé, le sexe était un peu méprisé. En plus, j'ai été en isolement pendant un an."

Lexa acquiesce d'un signe de tête compréhensif. "C'est vrai, j'ai oublié ça pendant un moment. C'est juste que..." Elle s'interrompt un instant, rougissant légèrement.

"Clarke, tu es une belle femme. Il semble juste que quelqu'un aurait pu venir avant moi."

"Un gars a essayé." J'ai reniflé, me souvenant de cet idiot. "Il s'appelait Finn et il était aussi dans la prison de l'Arche. Grâce à ma mère, qui a pu les convaincre de me laisser sortir une fois par semaine pour me promener dans la prison tant que je ne disais pas un mot. Il m'approchait toujours et me proposait de m'emmener dans un coin privé de la prison pour m'amuser." Je secoue la tête à ce souvenir. "Même la fois où sa petite amie lui rendait visite et était juste là pendant qu'il flirtait avec moi. Cette fois-là, je lui ai donné un coup de pied dans l'entrejambe. Et sa copine l'a frappé au visage, a rompu avec lui, puis s'est excusée auprès de moi. Attendez."

Je dis, en me rappelant le visage de la fille. Mes yeux s'élargissent. "Bon sang, c'était Raven."

"La fille qui a construit la boîte en métal dans laquelle tu es descendue ?" Lexa demande.

"Ouais. Wow, je ne peux pas croire qu'elle soit sortie avec ce connard. Mais de toute façon, en supposant que nous faisons plus tu seras mon premier tout. "

Lexa m'embrasse doucement. "Ensuite, je vais m'assurer que tout est parfait quand le moment viendra. Tu mérite le monde, Clarke. "

"Merci." Je résiste à peine à lui dire que je l'aime. Flotte-moi, c'est peut-être trop tôt, mais ça finira bien par sortir. Et probablement plus tôt que tard. "Eh bien, tu n'as pas besoin de plus de bougies pour la partie romantique, tu en as plus qu'assez ici." Je taquine.

Lexa halète dramatiquement. "Clarke, je ne pourrais jamais avoir trop de bougies."

Je ris de sa réaction, ce qui la fait rayonner. "Bébé, cette tour entière est une bougie géante. Tu en as assez."

Lexa secoue juste sa tête affectueusement et m'embrasse. "Qu'est-ce qu'un bébé ?"

"C'est un terme d'affection. Comme ai hodnes (mon amour) ou quelque chose comme ça." Je lui explique.

Lexa acquiesce. "Très bien. À ce sujet, est-ce que je pourrais t'appeler par des 'termes d'affection' comme ça ? En privé d'abord, si tu es d'accord, pour que nous sachions ce avec quoi nous sommes à l'aise."

"Oui, c'est bien. Hodnes (amour)." Je dis, en lui faisant un clin d'œil.

Lexa glousse et je me penche, capturant ses lèvres avec les miennes. Aucune d'entre nous n'approfondit le baiser, il reste donc doux et sucré. Nous sommes tellement concentrés l'une sur l'autre que nous n'entendons pas la porte s'ouvrir.

"Tu vois, je t'avais dit que c'est ce qu'ils feraient." La voix d'Anya nous fait sortir de notre belle brume.

Je rougis et me lève, tendant une main pour aider Lexa à se lever aussi.

"Tu avais raison." dit Luna, en nous souriant. "Allez vous deux, le dîner vous attend."

The One Who's Fallen Où les histoires vivent. Découvrez maintenant