Sudden Death // Daryl Dixon [ En Réecriture ]

Chapitre 4 : La gifle

Réécrit

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Je le dévisage, déconcerté par ses excuses soudaine. Daryl ne rajoute rien et feint de ne pas me voir pour passer devant moi.

— C'est normal de s'inquiéter pour son frère, Daryl. Puis sans mentir, la beigne que tu m'as assenée, m'a remis les idées en place, plaisanté-je en manquant de me prendre le pied dans une racine d'arbre.

— Ouais, se contente-t-il d'une voix lasse et sèche.

— Qu'est-ce qu'il y a ? demandé-je en me plantant devant lui. Je t'ai ramené ton frère, en vie qui plus est.

Il m'ignore.

— Sérieusement... soupiré-je exaspéré par son comportement douteux.

Après quelques minutes de silence intensif, nous arrivons au campement. Je décide de partir de mon côté rejoindre les autres, et lui du sien, je ne sais où. Rick et Shane discutent bruyamment autour du cercle de pierre, ils se racontent des anecdotes de leur passé commun et rigolent à l'unisson en ne retenant pas leurs rires. Andréa apparaît soudainement à mes côtés avec un « bonjour » plus chaleureux que lorsque nous étions sur le toit.

— Au fait, tu as été vachement badasse hier, mais Merle ne méritait pas que t'aille te sacrifier pour lui, estime-t-elle sans filtre.

— Ouais, j'imagine que j'ai fait ça sur le coup de la culpabilité.

— Oh, et tu es revenue avec Daryl ? m'interroge-t-elle.

— Je me suis perdu dans la forêt et il m'a aidé à revenir ici, affirmé-je froidement, encore contrarié du comportement de l'archer.

— Oh, les frères Dixon se comportent de façon étrange avec toi.

Je hausse les sourcils consternés par l'affirmation brève de la blonde, elle me double pour rejoindre sa petite sœur qui vient tout juste de sortir de leur tente, tandis que mes pieds s'ancrent au sol, hébété, ses paroles étrange tourne en rond dans ma pauvre tête. Je n'ai pas remarqué quelconque changement de comportement par rapport aux frères Dixon.

Je secoue la tête pour me débarrasser de ce tourment débile et porte mes pas jusqu'au camping-car pour me mettre à l'ombre de la tonnelle. Dale – assis sur une chaise de camping sur le toit du véhicule – m'invite à monter près de lui pour me montrer quelque chose.

N'ayant rien d'autre à faire que marcher et me lamenter sur mon sort, j'accepte et empreinte la petite échelle qui grince à chacun de mes pas. Lorsque j'atteins le toit, l'ancien me tend une paire de jumelles et me pointe un champ de blés du doigt. Bien qu'il soit loin, une bonne dizaine de rôdeurs y errent et cela ne sent pas bon.