Gdcp • 𝟡 • Et pourquoi pas...? [EN (PETITE) PAUSE]

3. Farfadet

Ou comment apprendre que même à 5 ans, les petites elfes ne croient pas forcément en l'existence des farfadets... surtout si ceux-ci font 1m80 et tombe de l'arbre de leur jardin.

PDV Sophie :

La jeune fille se réveilla dans les bras de Nathan.

Qui, dès qu'il vit qu'elle était réveillée, la lâcha.

Par terre.

Aïe.

- t'es enfin réveillée ! Dépêche, montre laquelle c'est ta maison !

- Ouïlle mon dos ! Se plaignit la télépathe. Celle là, indiqua-t-elle en montrant son ancienne maison humaine du doigt. Elle observa autour d'elle et se rendit compte qu'il se trouvait dans la rue qu'elle occupait à San Diego, plus précisément dans l'arbre.... du jardin de monsieur Forkle. Qui était occupé à jouer avec ses nains de jardin et ne les avait absolument pas vus.

- Ok, d'après mon transmetteur on est le **/**/**. Tu sais si tu t'es déjà cognée ?

- Non, normalement c'est demain. Et pas de trace des invisibles. On fait quoi ?

- aucune idée. C'est toi le colibri, pas moi.

Sophie réfléchit. Lady Gisela ne se montrerait pas avant que Mini-Sophie n'ai déclenché son talent, et rester camper dans cet arbre jusqu'à demain ne lui semblait pas une bonne idée.

- ça dépends. Tu as de l'argent ?

- Oui, Mister Froisselle m'en a donné.

- Ok, bah on va partir dans un hôtel alors, et attendre demain.

Nathan, la regarda, puis accepta et ils se mirent en quête d'un hôtel où dormir.

Ellipse jusqu'au lendemain parce que je sais pas comment meubler.

Sophie :

Nathan est bizarre.

En fait je le pensais froid et distant, mais pas du tout. La soirée d.hier nous a beaucoup rapprochés, j.ai l'impression de le connaître depuis toujours.

On a trouvé un hôtel, je lui ai fait goûter de la nourriture humaine (je me suis pris un steak dans la figure, j.avais oublié que les elfes étaient végétariens) on a fait une bataille de polochons et un concours de grimaces.

Il passait mon temps à me faire rire et me rappelait douloureusement Keefe.

Oulah, pourquoi je pense à lui moi ?

Bref, on était repartis de l'hôtel et là on se retrouvait tous les deux devant la maison de mini-Sophie, à attendre que celle-ci sorte et se casse la figure.

Dis comme ça, ça peut faire limite psychopathe.

- So' ça va être encore long ? se plaint justement Nathan à côté de moi.

- J'en sais rien, je m souviens pas de tout ce que j'ai fait de ma journée.

- Je te jure que si je continue à poireauter comme ça je vais finir par avoir des feuilles qui vont me pousser dans les oreilles.

- Ce que j'aime chez toi Nath' c'est ton optimisme sans borne. je fais ironiquement.

- Je suis touché.

- C'était de l'ironie.

- Touché coulé. il grimace.

Je pouffe et essaye de me concentrer sur la porte lorsque soudain oh miracle ! Celle-ci s'ouvre.