Oui ! Ainsi va la vie hélas ! Ainsi valse la vie ! Rien n'est figé et rien n'est éternel ! Le chaud alterne avec le froid tout comme les joies alternent avec les peines ! Mieux vaut dans ce cas, profiter de chaque moment de bonheur offert tout en sachant qu'il pourrait bien être le dernier !
**********************************La vie est éphémère, elle ne tient qu'à un fil. Le temps d'un battement d'ailes, le temps d'un clignement d'yeux, tout un monde peut à jamais basculer au point de penser que le ciel vous tombe sur la tête. C'est ce terrible constat que fera Pape Moussa FALL suite à l'enchaînement des événements au cours de ce sombre mercredi inoubliable.
Il était à peine neuf heures du matin quand son épouse perdit les eaux. Pas de panique, c'est le moment où je dois assurer, Aïta a besoin de ma force et non de mon stress, se disait Pa Moussa en prenant la direction de l'hôpital, pressant sa femme de faire ses invocations de protection.
-*Ya Latif, Ya Latif, Ya Latif* ne cessait de répéter inlassablement Aïta DIOP implorant son Seigneur, Le Doux, Le Compatissant de l'assister dans ces moments particulièrement douloureux.
Codou CISSÉ quant à elle, la psychopathe démoniaque, plus effrontée que jamais s'était encore présentée à Fallène à plusieurs reprises, presque une fois par mois où elle prétendait vouloir prendre des nouvelles de "l'amour de sa vie". Elle disait que rien que le fait de poser ses yeux sur "son homme" lui procurait une joie sans nom.
Voyant Pa Moussa pâle et très fatigué, l'effrontée hypocrite proposait même de le relayer dans les soins pour son épouse. Pa Moussa n'ayant ni le temps de ses folies ni même le temps de palabrer avec elle, la faisait toujours renvoyer sèchement sans autre forme de procès.
Il faut vraiment que ses parents, si elle en a, viennent aider cette fille car elle est folle à lier ! Pensait-il alors tristement. Une telle obsession pendant si longtemps sur un seul et unique individu ne pouvait être l'œuvre d'une personne saine d'esprit. Quand on y réfléchit, tout ce qu'elle faisait depuis le début était tout bonnement insensé. Codou était, cependant, à ce moment-là le cadet des soucis du jeune professeur.Sissi, sentant la délivrance de Aïta proche et donc son objectif bientôt atteint faisait maintenant surveiller Fallène pour être averti du jour J car elle tenait à avoir une dernière entrevue avec sa "rivale" avant qu'elle ne meurt, ne devienne folle ou disparaisse à jamais des radars de Pa Moussa comme elle l'avait "commandé" à son charlatan aussi disjoncté qu'elle.
Quand le travail avait commencé et que Pa Moussa et sa femme se rendirent à la clinique, Sissi les suivit de très près. Aïta fut prise en charge et bien installée dans une chambre d'hospitalisation, le travail n'ayant pas encore réellement avancé. Quand Pa Moussa se fut absenté un court instant pour régler les détails administratifs de l'admission de sa femme, Codou se faufila furtivement dans la chambre en prenant le soin de refermer soigneusement derrière elle.
Quand Aïta tourna la tête et croisa le regard plein de haine de Sissi, elle blêmit.-Que fais-tu ici Codou CISSÉ ? Réussit-elle à sortir d'une voix calme.
-Oh je viens rendre mes hommages à la future maman voyons, quoi d'autre ? Ironisa la psychopathe, un sourire presque humain sur ses lèvres sadiques.
-Sors d'ici tout de suite avant que je ne sonne pour appeler la sécurité !
-Est-ce donc une manière d'accueillir tes visiteurs ma chère Aïta ? Tu me vois déçue ! J'espérais plus de courtoisie de ma bientôt future ex rivale ! Souriait effrontément Sissi.
-*Xamna bou prix nobel ñak djom amone, yaw lañ koyi décerner* = S'il existait le prix nobel du sans vergogne, il te serait décerné à coup sûr ! Tu es folle à lier Codou, vas te faire soigner...
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De Victimes à Bourreaux
Romance[ŒUVRE PROTÉGÉE] Ne dites jamais à propos d'une histoire qu'on vous aura raconté dans ce monde pourri jusqu'à la moelle "cela n'existe pas ! Ce n'est là qu'un ramassis de récits fabriqués" mais dites plutôt "je ne suis pas encore tombé dessus" ! Ou...