Chapitre 6: Quand les masques tombent !

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L'amour n'est pas une guerre, le couple n'est pas un champ de bataille, on peut y faire l'amour mais éviter d'y faire la guerre !
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Il y a tant de choses à offrir à une femme, oui tellement de choses !
Que l'on se rassure, nul besoin pour cela d'être particulièrement nanti. Il suffit de trois fois rien. Là, juste comme ça, l'on serait tenté de citer par exemples : de l'amour, de la tendresse, du plaisir, une délicate attention, des compliments, des fleurs, du chocolat, des mots doux, quelques vers, des bijoux ou des bisous ou que sais-je encore moi... simplement une oreille attentive ou de la simple bienveillance. Cependant, certains esprits faibles comme Mame Birima NDAO, ne trouvent rien d'autre à offrir à une femme si ce n'est des coups.
Oui des coups d'une extrême violence qui plus est et rien que ça ! *Ñak jòm nak wéssuwul di dóor bëcëkk, bëgg di ràay guddi* = Il n'y a pas pire sans vergogne que de taper la journée et vouloir caresser la nuit !

Lèvres gercées, dents brisées, arcade pétée, bras cassés, jambes plâtrées, autant de vestiges des horreurs qui se passent dans l'intimité des ménages. Et pour certains malchanceux, ce sera la morgue et aucune autre issue possible hélas !

Tellement de vies brisées !

Il serait donc plus que temps de dire stop aux violences conjugales sous toutes ses formes. L'amour n'est pas une guerre, le couple n'est pas un champ de bataille, on peut y faire l'amour mais éviter d'y faire la guerre !

C'est horrible à dire mais quand c'est une femme qui est une victime de plus de cette violence sans merci, on a malheureusement, tristement l'habitude mais quand c'est un homme qui s'en plaint, cela est beaucoup moins courant. Il n'en demeure pas moins vrai cependant, que certains hommes aussi, subissent ces abus en silence et n'osent le dénoncer nulle part car sapant leur sacro-sainte virilité.
Oui, tout comme des femmes, des hommes sont également battus et maltraités dans leur ménage, leur nombre nettement inférieur n'en font moins des victimes comme les autres ! Mais comme dit, l'écrasante majorité de ces victimes reste des femmes hélas !
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-La récréation est terminée ! J'en ai jusque-là de tes satanés caprices. On a assez joué... ou disons que l'on peut continuer à jouer mais désormais c'est moi qui fixe les règles et toi tu m'obéis sans broncher. Ton règne est terminée sale petite pu*e ! Menaçait Mame Birima en avançant dangereusement vers la jeune femme, tel un fauve voulant bondir sur sa proie.

Mais est-il devenu fou se demandait intérieurement Mata en fixant son mari bouche bée.

-Quoi ? Ne me regarde pas avec tes gros yeux de biche apeurée, tu es bien une pu*e non ? Tes parents me t'ont bien vendu pour quelques millions alors dorénavant tu seras ma chose. Tu ne sortiras jamais de cette maison sauf si je le décide !

-Mais... que... t'arrive-t-il Birima ? Pourquoi es-tu aussi méchant ? Tu es saoul ? Pleurait Mata.

-Tu te souviens de ce jour où je te demandais en mariage toi la petite banlieusarde sans le sous, tu avais osé m'humilier me laissant presque cinq minutes à tes pieds comme une vulgaire chose ?

-Mais...

-... Pour enfin finir par me tendre ta petite main crasseuse là pour soi-disant me faire une faveur, laissant les autres rire et se gausser de moi ? Moi Mame Birima NDAO ? Le beau, le riche, l'influent ? Toi la petite banlieusarde, me sauver la mise moi ? Moi, celui que les autres admirent de loin, celui à qui l'on cède le passage, celui pour qui on se lève à son approche ? Tu oses m'humilier moi ? Tu savais que je te le ferai payer et très cher ! Crachait l'idiot de service.

-Mais...

-Ferme-la, j'ai dit ! J'ai commencé par t'isoler au milieu de nulle part. Alors ainsi commence le début de ta punition, tu seras une petite pu*e à mon service et selon ton comportement, si tu es douée ou pas je reverrai ta sentence. Il m'appartiendra de lever ta punition selon mon bon vouloir... alors tu as intérêt à ne pas m'énerver, à être très obéissante et à tenter de te faire pardonner. Me suis-je bien fait comprendre ? Ordonnait sadiquement Birima.

De Victimes à Bourreaux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant