Parfois dans la vie, il faut traverser le pire pour pouvoir savourer le meilleur !
AMK_Rassoul
************************************C'était un dimanche ensoleillé dans la capitale sénégalaise. Le soleil tapait fort mais l'air était doux. Une légère bise venue de l'océan Atlantique avait rafraîchi l'atmosphère. Et cette douceur se ressentait jusque dans les cœurs de cette petite assemblée, quelque part dans une maison fort animée de la ville.
Parfois, un simple sourire peut en dire long sur son auteur. Décryptons-les un à un si vous le voulez bien !
Un grand sourire heureux éclairait ainsi les traits déjà magnifiques de Ndèye Farmata NDIAYE. Quelques petites rides marquaient désormais son visage heureux. De ces rides que l'on portait fièrement car signes d'un long parcours de vie.
Ndèye regardait tendrement, heureuse, ses enfants se chamailler comme à leurs vieilles habitudes.Avant, les chamailleries ne se faisaient qu'entre Noora et Élimane. Maintenant, Kiné et Djibi s'en étaient mêlés, chacun défendant, qui son mari, qui sa femme. Ce qui fait qu'il y avait toujours une petite pique envoyée de part et d'autre mais le tout dans une ambiance très bon enfant.
Me voilà avec une merveilleuse petite famille ! Se disait Ndèye Mata. Mes enfants que j'ai mis au monde et ceux que le destin avait malicieusement mis sur ma route. Tous sont une si grande source de bonheur pour mon cœur jadis meurtri.
Ndèye avait l'immense chance de recevoir toute sa petite famille à la maison en ce dimanche ensoleillé.
Son sourire s'agrandit au maximum quand elle croisa les yeux de son mari qui lui fit un clin d'œil lourd de sous-entendus.
C'est un vieux coquin ce Taha mais je n'aurais rêvé meilleur compagnon pour mes vieux jours, se disait-elle intérieurement attendrie.
Nous sommes revenus il y a peu d'une croisière de trois mois à travers plusieurs pays du globe après avoir effectué notre Oumra (petit pèlerinage) à la Mecque et ce fut indescriptible.Mouhamadou Taha KÉBÉ est un amour d'homme. Il me comble au-delà de l'imaginable. Chaque jour avec lui est un pur moment de bonheur.
Quand je repense à tout ce par quoi je suis passée pour en arriver là, je me dis que Dieu m'a envoyé Taha, non pas comme une récompense, car je ne pense pas avoir fait quelque chose d'exceptionnel pour mériter une récompense divine, mais plutôt comme une sorte de seconde chance. Ou peut-être juste une aubaine ou une immense grâce divine. La Miséricorde divine n'a décidément aucune limite ! Les choses peuvent certes être difficiles par moment mais tout reste possible dans la vie !Mouhamadou Taha est comme un baume à mon vieux cœur jadis secoué, meurtri, blessé et torturé. C'est avec cet homme exceptionnel que j'ai finalement comprise que l'amour ne fait pas mal. C'est avec Mouhamadou Taha KÉBÉ que j'ai comprise que, quand les coups pleuvent dans un couple, c'est que l'amour y est absent. Car oui l'amour est avant tout miséricorde. Avec Taha, je mesure pleinement le sens de ces paroles divines.
C'est avec Taha que j'ai saisi que le respect est le fondement même d'un couple. J'ai ainsi réalisé que, quand le respect n'est plus servi à table, il faut vite s'empresser de quitter le banquet de l'amour.Oui, parfois dans la vie, il faut traverser le pire pour pouvoir savourer le meilleur. Ce n'est qu'aujourd'hui que j'en réalise pleinement le sens dans toute sa profondeur.
Ma vie n'avait certes pas été simple. Elle fut tumultueuse voire tragique dans certains de ses aspects, notamment avec les traumatismes subis par mes enfants... Mais, il devait, sans doute, en être ainsi.
Mame Birima NDAO, ce monstre vil, devait sans doute être le géniteur de ces merveilleux êtres qui font aujourd'hui toute ma fierté. C'était écrit ! Comme quoi, même du pire, il peut largement en sortir le meilleur !
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De Victimes à Bourreaux
Lãng mạn[ŒUVRE PROTÉGÉE] Ne dites jamais à propos d'une histoire qu'on vous aura raconté dans ce monde pourri jusqu'à la moelle "cela n'existe pas ! Ce n'est là qu'un ramassis de récits fabriqués" mais dites plutôt "je ne suis pas encore tombé dessus" ! Ou...