Sarah and Josh

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Sarah

Je me réveille et vois la tête de Josh juste au-dessus de la mienne, me proposant une fraise. Je me dégage de son emprise et me lève pour partir. Avant même avoir eu le temps de me souvenir où j'étais, je pars sans vraiment réfléchir, jusqu'à ce que quelque chose me tire vers le bas. Une fraise apparaît comme par magie dans ma bouche.

- Mais elle est delichieuse ! Tu les as trouvés où ? tentais-je de dire avec la bouche pleine.

En guise de réponse, il se contente de me moquer de moi.

- C'est pas une reponche cha !

- Finis ta bouche d'abord, dit-il tout en continuant de me moquer de moi.

Quelques secondes passent où j'essaye de manger vite sans m'étouffer pour pouvoir lui répondre.

- C'est bon j'ai fini. Alors tu les a achetées où ?

- Pour tout te dire, j'ai de la famille qui tient un élevage de fraises, en Pologne.

- En fait, tu les as juste achetés au magasin.

- Pas du tout... juste au supermarché.

Nous éclatons tous les deux de rire, j'en ai presque des crampes à l'estomac.

- Josh, je me demandais...

- Oui ? me dit-il en penchant sa tête.

- Pourquoi restes-tu avec moi ?

Son sourire retombe.

- Je veux dire... Tu pourrais être n'importe où, et tu es ici, avec moi. Pourquoi ?

- Comme tu viens de le dire, tu es ici. Alors c'est là qu'est ma place.

- Oui mais au début, tu ne me connaissais pas. Je pouvais être une psychopathe ou quelque chose dans le genre.

Il regarde ailleurs pour fuir mon regard.

- A vrai dire... Tu te souviens que je t'avais parlé de mes problèmes de comportement ?

Je hoche la tête. Ce moment était si chaotique qu'il en devint inoubliable.

- Et bien, la première fois que je t'ai vu, j'ai tout de suite pensé à elle.

- Qui ça elle ?

- Hélène.

Devant mon regard interrogatif, il continue, mais avec moins de volonté.

- Un jour, elle était là, devant moi et... je l'ai frappé. Mais je ne me suis pas arrêté là. J'ai du trouver ça drôle ou un truc dans le genre, parce que j'ai continué, encore et encore. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris...

Comme la dernière fois que l'on avait abordé un sujet similaire, il pleure. Il ne prend même pu la peine de les retenir. Il les laisse couler, comme s'il était tout seul.

- Et du coup, je t'ai vu... mal dans ta peau, j'ai voulu t'aider.

- Pourquoi ? Pour te racheter ?

Il soupire.

- Tu me connais si bien, dit-il avec un grand sourire en m'embrassant le front.

Quelques minutes passent et nous aident à reprendre nos esprits.

- Merci beaucoup de rester en tout cas, lui glissais-je à l'oreille.

- C'est moi qui devrais plutôt te remercier.

- Pourquoi ?

- Simplement d'être avec moi.