Ezio-Isabella

La blessure

Pov Isabella.

Je me dirigeai vers la fenêtre et mis une jambe à l'extérieur. La douleur de ma blessure me tuait mais ça devenait un peu plus facile à chaque fois. Je suis passé par la fenêtre et j'ai attendu Ezio. Nous sommes ensuite allés attraper notre cheval que nous avons laissé derrière nous lorsque nous sommes entrés et avons commencé à monter vers Monteriggioni.

Isabella : Hé, qu'est-ce qu'un mur du Codex ? J'ai vu Altaïr en parler dans la page du Codex.

Ezio : C'est un mur. Plein de pages du Codex. C'est évident.

Isabella : Où est-ce ?

Ezio : Dans le bureau de mon oncle ? Le mur devant son bureau ?

Isabella : J'y suis allé plusieurs fois et je ne l'ai jamais vu.

Ezio : Parce que tu n'as pas fait attention.

Isabella : Je pense que j'aurais remarqué un mur plein de pages anciennes.

Ezio : Ou tu n'aimes tout simplement pas faire attention aux choses. Tu dois apprendre à faire ça, ça fait partie d'être un Assassin.

Isabella : Ezio, comment tenez-vous compte de tout cela ? Votre monde entier a été bouleversé en quelques jours. Vous avez appris la vérité sur votre père et vous avez découvert un monde dont vous ignoriez l'existence. Je sais ce qui est réel et ce qui ne l'est plus.

Ezio : Alors demandez. Posez des questions simples et vous recevrez la réponse.

Isabella : D'accord... Les Templiers sont les méchants. Réel ou pas réel ?

Ezio : Pourquoi posez-vous des questions dont vous connaissez déjà la réponse ?

Isabella : Répondez juste à la question Stra Maledetto (putain).

Ezio : Réel. (Ralenti le cheval.)

Isabella : Pourquoi ralentissez-vous ?

Ezio : Sans raison.

Isabella : Hm. (Je prend les rênes.)

Ezio : Hé ! C'est moi qui dirige, pas toi.

Isabella : Plus maintenant.

 Je pousse le cheval vers l'avant avec mes talons. Je le sentis enrouler ses mains autour de moi. Je grimaçais de douleur puis il retira rapidement ses bras.

Isabella : C'est bon, je vais bien. Juste... Ça fait toujours tellement mal.

Ezio : Je prendrai soin de toi une fois que nous serons de retour. Je le promets.

J'ai soupiré puis j'ai hoché la tête. Il enroula à nouveau ses mains autour de moi, cette fois soigneusement et plus lâchement et je le sentis reposer sa tête sur mon dos.

Isabella : Êtes-vous fatigué ?

Ezio : Si (oui).

Isabella : Je t'ai dit que tu devrais dormir sur le lit mais toi, étant le salaud têtu que tu es, tu as décidé de me laisser dormir dedans à la place.