Ezio-Isabella

Le moine en robe noir

Pov Isabella.

Je me suis réveillé dans un petit patio. Caterina était assise sur une chaise à côté de moi. Je gémis en m'asseyant et elle a tendu la main pour m'aider. J'ai regardé sur le côté et j'ai vu un Ezio pâle allongé sans vie sur un petit canapé.

Isabella : Est-ce lui...

Caterina : Non. Mes gardes vous sont parvenus à temps.

J'ai soupiré en soulagement, mais cela n'a pas empêché mes larmes de tomber. Je me suis retourné pour lui faire face.

Isabella : Combien de temps depuis que nous avons tué Checco ?

Caterina : Environ deux heures. Vous avez eu plus de chance qu'Ezio et votre attaquant vous a juste frappé à la tête.

Isabella : Mon agresseur était un moine vêtu de noir. Il a pris la pomme.

Caterina : Je sais. Mes gardes l'ont vu s'enfuir des remparts et ont envoyé une patrouille après lui. Il est parti depuis longtemps, cependant.

Isabella : Vos enfants vont bien ?

Caterina : Si (oui), merci à vous.

Isabella : Désolé pour la façon dont j'ai agi plus tôt, soit di en passant. C'est juste...

Caterina : Vous n'avez pas besoin de vous expliquer à moi. Vous devriez inquiéter pour votre mari maintenant. J'enverrai un médecin pour vous vérifier et vous donner quelque chose pour votre tête.

J'ai hoché la tête et j'ai regardé qu'elle s'éloignait. Je me suis agenouillé à côté d'Ezio et j'ai tenu sa main froide. J'ai brossé mes lèvres contre son front et j'ai éloigné une mèche de cheveux.

27 septembre 1488.

Cela fait deux jours et il n'a montré aucune intention de se réveiller. Il a toujours aussi froid qu'il l'était quand je me suis réveillé à côté de lui, mais la couleur a recommencé à peindre ses joues. Il respire encore, ce qui me soulage. Caterina a franchi la porte-fenêtre lorsque nous avons entendu Ezio gémir et s'asseoir.

Caterina : Ezio ! Dieu merci, vous êtes de retour avec nous. Ça va ? Qu'est-ce qui vous est arrivé ?

Ezio : Je... Je ne sais pas. J'ai tué Checco et... Attendez... Il y avait un troisième homme... Il a pris la pomme !

Il a regardé autour de lui frénétiquement. Dès que ses yeux se sont posés sur moi, il m'a coupé les joues et m'a donné un long baisé, comme s'il l'attendait toute sa vie.

Ezio : Dieu merci, ça va.

Isabella : C'est vous qui avez failli mourir, oubliez moi.

Ezio : Caterina, nous devons y aller – toute de suite !

Caterina : Bien sûr. Vous en aurez également besoin.

Isabella : Qu'est-ce que c'est ?

Ezio : La carte dont parlait Niccolo. Votre mari...