Ezio-Isabella

Les neuf cibles et l'exécution de Savonarola

Pov Isabella.

Nous nous sommes à nouveau séparés et sommes allés chercher ses lieutenants. Le premier que j'ai trouvé était un artiste, exhortant le peuple à jeter ses livres et leurs rouleaux, et à « chercher le salut dans les flammes ». Je me suis levé sur les toits et j'ai utilisé des poteaux en bois et des échafaudages pour me dépasser. Quand il était juste en dessous de moi, j'ai sauté vers le bas et j'ai étendu ma lame cachée dans son cou, perçant sa peau de la pression. Les gardes ne l'ont même pas remarqué, ce qui m'a donné le temps d'entendre ses derniers mots. Ses yeux clignotaient entre mes traits et j'ai vu l'étincelle s'estomper lentement d'eux. Son expression s'est adoucie et je savais que la transe de la pomme quittait son esprit.

L'artiste : Qu'ai-je fait... Qu'ai-je fait...

Isabella : Vos actions n'étaient pas les vôtres.

L'artiste : Mais il l'étaient ! Mon propre doute l'a laissé me retenir comme il l'a fait. Je suis désolé.

Isabella : Comme moi. Non è una scelta che compio a cuor leggero. Resquiescat in pace. (Ce n'est pas un choix que je fais à la légère. Reposez-vous en paix.)

J'ai baissé la tête sur le sol et j'ai fait un symbole de croix avec mes mains avant de lever la tête et de remarquer que les gardes couraient mon chemin. Je me suis levé et je suis monté sur la sécurité des toits. Certains plus courageux sont montés après moi, alors pour les perdre, j'ai commencé à courir de plus en plus vite, sautant d'un toit à l'autre. Je n'ai plus entendu de hochet d'armure derrière moi, mais je ne me suis pas arrêté non plus. J'ai senti une paire de bras forts s'enrouler autour de ma taille et me tirer dans un jardin sur le toit. Il a serré ses lèvres contre les miennes pour m'empêcher de crier et j'ai souri, sachant bien à qui ils appartiennent. J'ai atterri sur ses genoux et il a mis une main sur mon dos.

Isabella : Que faites-vous ?

Ezio : Masque. Evidemment.

Isabella : Avez-vous tué la première cible ?

Ezio : Oui.

Isabella : Bon, alors passons aux suivants.

Ezio : Tenez un instant.

Isabella : Quoi ?

Ezio : Je veux passer du temps avec ma femme...

Isabella : Oh, allez... Plus ça. Nous aurons suffisamment de temps à passer ensemble après que les objectifs auront été traités...

Il a volé un baiser et s'est levé rapidement, me renversant ainsi. Avant que je puisse dire quoi que ce soir, il s'enfuie déjà vers la cible suivante. J'ai secoué la tête, en riant et je suis sorti vers le deuxième agresseur.

Ma recherche suivante m'a conduit au Duomo à un prêtre donnant un perchoir. Je suis monté à l'avant de la cathédrale et j'ai assassiné un archer du rebord. Il est tombé par terre et les gens au dessous de moi ont commencé à courir. J'ai jeté deux couteaux sur le garde devant moi et je suis allé les récupérer. J'ai grimpé le dôme rouge jusqu'au sommet blanc et j'ai admiré la vue pendant une seconde avant de tuer les archers à gauche. Je me suis déplacé silencieusement dernière le prêtre et j'ai étendu ma lame cachée dans son dos, sentant la lame frapper sa moelle épinière dans le processus. J'ai étendu ma deuxième lame cachée dans son cou parce que je n'étais pas sûr que la première blessure le tuerait et l'ai couché par terre.