Le rêve avec Federico

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Pov Isabella.

13 Avril 1478. 16 ans.

Nous avons passé les deux dernières années à reconstruire nos forces. Nous avons continué à les entraîner tous les jours, essayant de les amener à égaler les mercenaires de Mario. Il ne fait aucun doute qu'Ezio s'est également entraîné. Je m'attendais à ce qu'il quitte le pays mais un espion que nous avons envoyé à Monteriggioni nous a dit qu'il l'avait vu à l'intérieur de la citadelle la semaines dernière. Nous ne savons toujours pas ce qu'il prévoit et nous aurions pu aller le chercher ces deux dernières années, mais nos mercenaires n'étaient pas prêts. J'ai demandé à plusieurs reprises à mon père de m'envoyer et de le faire, mais il a refusé.

Je suis entré dans la maison après avoir terminé la formation des nouveaux soldats. Mon père m'attendait à table, accompagné de oncle Jacopo et Vieri.


Fransesco : Ah, vous y êtes. Viens, asseyez-vous. Grand Maître arrivera demain matin.

Isabella : Est-ce que tout va bien à Rome ? Pourquoi vient-il ?

Fransesco : Il veut passer à l'étape suivante.

Isabella : Mais Ezio est toujours en vie, cherchant probablement toujours à se venger. Qu'est-ce qui vous fait penser qu'il est sûr pour lui de venir ici ?

Fransesco : Ce n'est pas à nous de remettre en question son jugement. Nous suivons simplement les ordres.


J'ai hoché la tête et je suis allé me changer. Je laisse mon esprit glisser vers le rêve que j'ai fait encore et encore. Qu'est-ce que ça veut dire ? Et pourquoi est-ce que je continue à en rêver ? Pourquoi ce rêve sur ma mère était-il si important ? j'ai été ramené à la réalité par un coup à ma porte.


Isabella : Entrez.

Vieri : Je voulais juste vous faire savoir que l'épée que vous avez commandée au forgeron est arrivée aujourd'hui.

Isabella : Merci frère.

Vieri : Buona notte (Bonne nuit).


Il quitte ma chambre en fermant la porte et je me suis laissé glisser sous les draps et dans un profond sommeil.


1471. 10 ans.

Je courais en ville, essayant de grimper sur les toits. Ce n'était pas facile, mais je m'améliorais définitivement. J'ai vu un garçon de 14 ans sur le toit que j'allais grimper et je lui ai crié dessus. Il a sauté dans la botte de foin ci-dessous, avec une telle grâce que j'ai senti ma bouche s'ouvrir sous le choc. Il gloussa puis se dirigea vers où j'étais.


Isabella : Comment êtes-vous monté sur le toit ? Et comment avez-vous fait CELA ?

Garçon : Mon père m'a appris à grimper. Et ça s'appelle le saut de la foi. Voulez-vous que je vous apprenne.

Isabella : Pouvez-vous faire ça ? Je veux dire, pouvez-vous m'apprendre ?

Garçon : C'est tout le but de ma question.

Garçon : Quel âge avez-vous ?

Ezio-IsabellaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant