Une Femme (Im) brisable

Chapitre 29

Il se lève et s'approche d'elle. Elle ne dit rien. Ne dit-on pas que qui se tait consent ? Il s'assoit sur le lit à ses côtés. Elle est comme pétrifiée dans une sorte d'attente. Il ne sourit plus mais elle se perd dans son regard. Il approche sa main de sa joue et la caresse doucement. Elle se colle à sa paume de main qui est plus chaude qu'elle ne l'aurait cru. Ils restent comme cela quelques instants, avant de rapprocher leurs visages. Le temps semble si long à cet instant. Mais finalement leur bouches se touchent enfin. Natalia se laisse porter par le plaisir qu'elle ressent. Elle se sent libérée comme si elle n'avait attendue que cela, que cet unique moment. Leur échange se fait d'abord doux, il ne force pas. Elle se rapproche de lui naturellement, avide de plus de sensations. Il approfondit leur baiser, la dévore carrément. Elle ressent tout son désir à son égard et cela exacerbe le sien. Il s'éloigne et interrompt leur échange, Natalia grogne de frustration.

- Ce n'est pas fini, répond-il avant de caresser son clitoris avec ses doigts. Il pénètre ensuite son intimité. Tu es tellement humide que tu m'aspires si facilement. Il lui mordille le téton gauche, la faisant gémir de plus belle. Tu es tellement sensible. 

Natalia a l'impression que son cœur va éclater, que son corps ne réagit plus normalement. Elle n'a jamais été aussi excitée, jamais aussi réceptive à des caresses. Andres n'est pas son premier et pourtant les sensations qu'il lui fait vivre sont nouvelles. Il se retrouve entre ses jambes facilement. Il libère son téton que l'excitation fait pointer. Il commence à se dévêtir lentement, augmentant son supplice. Mais lui donnant encore des chances d'arrêter avant que cela ne soit trop tard. Pourtant, elle n'y pense pas un seul instant. Elle veut qu'il continue, qu'il aille jusqu'au bout. 

- Natalia... 

Il l'appelle d'une voix tellement sensuelle. Elle a l'impression d'être caressée par ses paroles. La chaleur qui se propage de son corps collé au sien l'enveloppe délicieusement. Il est doux avec elle, précautionneux même. Il attrape sa cuisse droite d'une de ses mains et descend sa bouche vers son antre de plaisir. 

- Andres... Non... 

- Chut ma belle... Profite juste. 

Les tremblements de son corps reprennent pour chaque coup de langue qu'il applique à son bourgeon et son organe de plaisir. Tout le corps de Natalia est en feu, réagissant au quart de tour au jeu de langue de Andres. Natalia tente de retenir ses gémissements de plus en plus bruyants, en mettant sa main devant sa bouche.

- Tes gémissements sont si agréables à entendre. Ne te retiens pas, lui dit-il en la repénétrant de ses doigts. Elle se cambre encore plus et retire sa main pour s'accrocher au drap du lit. Tu veux que j'arrête ? Dis moi ce que tu veux que je te fasse. Il continue à la faire monter au rideau. Dis-le moi avec des mots. Veux-tu que j'arrête ? Elle secoue la tête négativement. Que dois-je faire pour que tu me répondes ? Toujours aucune réponse. Tu es si têtue.

Il retire ses doigts et les approche de sa bouche.

- Non... Je t'en prie....

-  Est-ce que c'est agréable ? 

Natalia ne répond rien mais elle est obligée de reconnaitre que la chaleur et les tourments que son corps ressent lui paraissent comme une forme d'humiliation. Il l'a kidnappé, il l'a fait souffrir, il s'est infiltré dans sa vie et en a pris le commandement sans son autorisation. Et pourtant elle le désire comme elle n'a jamais désiré personne. Et pourtant, il est le seul à lui avoir fait vivre autant de plaisir de toute sa vie. Elle devrait le détester et pourtant elle sait qu'elle l'aime. Elle est complètement sous son contrôle à cet instant, sous le contrôle du désir qu'il fait exister en elle pour lui. Elle suce ses doigts imbibés de ses sécrétions intimes.