✍️Six

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- J'ai cru comprendre que tu étais passionnée par l'écriture ... dit-il la faisant rougir légèrement.
Ils ne m'ont pas menti en tout cas... dit-il ayant vu ses rougeurs, la faisant sourire timidement.
Imagine donc que t'ai eu un grand contrat dans ton pays et qu'ayant décidé de faire des vacances pour fêter ça, tu croises un bébé abandonné.
Rappelons que dans ce contexte, tu ne peux pas avoir d'enfant à ta charge, vu que tu ne serais pas à la maison, mais en mission

- Que voulez-vous dire ?

- Je veux que tu essayes de te mettre à ma place.
Moi, mon plus grand rêve c'était de devenir militaire.
Tu vois, ceux qu'on envoie défendre leur pays hors frontière, se battant corps et âme pour les leurs ?
Ce sont ceux-là qui me passionnaient. J'avais et j'ai toujours une considération folle pour eux. Bien qu'ayant d'autre passion, je l'ai toujours gardé en tête, me disant qu'une fois que j'aurais atteint trente-trois ans, sans femme ni enfant, je m'y jetterai et c'est ce qu'il s'est passé, du moins, jusqu'à ce soir-là, mais j'avais déjà signé.
Il m'était impossible de ne pas y aller.
J'aime voir mes rêves se réaliser. J'ai hésité, mais je n'ai pas pu m'y résoudre, j'ai préféré te garder ici.
Toutefois, aux yeux de la loi, tu as toujours été ma fille.
La preuve, tu portes mon nom, et le prénom, c'est moi qui te l'ai donné, depuis le jour où je t'ai emmené ici.

- Quoi ??

- Je ne pouvais pas te prendre avec moi, alors que je m'étais déjà engagé.
Je m'étais dit que si je revenais vivant de tout ça, la première des choses que je ferais, serait de venir te chercher sans hésitation... et c'est ce que j'ai fait.
J'avais un rêve à réaliser et je l'ai fait sans toutefois oublier que j'avais un bébé qui m'attendait... qui grandissait pour devenir une femme qui n'allait peut-être jamais me pardonner.
Mais je n'avais pas le choix... je t'ai rencontré trop tard.
Si ç'avait été un mois plus tôt, c'est sûr que j'aurai fait passer mon rêve après toi, mais là, je ne le pouvais

- Mais pourquoi avoir mis autant de temps avant de revenir ? Les soldats ont quand même des moments de repos où ils rentrent tous voir leur famille, non ?

- Oui... et à tes cinq ans, j'étais là.
C'est bien moi qui t'ai offert ce petit nounours en forme de lune.
Je doute que tu t'en souviennes, mais le nounours est toujours avec toi, je le sais, n'est-ce pas ?

- Je savais que votre visage ne m'était pas inconnu, mais normalement à un mois, j'étais pas censé vous reconnaître.
C'était donc vous cet homme qui m'avait donné ce nounours, me demandant de l'appeler

- Oppa... comme grand frère, pour qu'il te protège toujours... dit-il, la faisant sangloter légèrement

- Vous étiez donc là sans que je le sache.
Tante et Grande ne me l'ont jamais dit.

- Parce que je leur ai demandé de ne rien dire, vu que cette fois, j'y allais pour dix ans, sans savoir si je reviendrais en vie... dit-il

- Vous étiez en quelque sorte là avec moi à travers Oppa... dit-elle

- Oui

- Et vous m'avez considéré comme votre fille jusqu'à me donner votre nom

- Ce qui faisait que tu n'étais pas une orpheline, mais plutôt un bébé qui attendait son père parti en mission.
Je ne pouvais pas t'emmener avec moi aux États-Unis, je n'avais pas encore fait tes papiers.
C'est à mon arrivée là-bas que j'ai pu faire tes papiers et tout. J'ai bien voulu t'emmener dans un orphelinat à L.A, mais j'ai déchanté parce qu'ici, tu étais avec des personnes de même identité que toi.
Ils savaient te comprendre et t'ont donné une très belle et bonne éducation. J'ai toujours aimé l'éducation coréenne, Asiatique même. Donc pour ta sécurité et ton bien-être, j'ai préféré te laisser ici.
Je suis revenu de mission il y a trois mois. Je n'ai même pas fini de voir comment s'était déroulé mes affaires sans moi, que j'ai appris pour ta réussite à ton examen.
Je me suis donc dit que c'était le moment idéal

-Vous comptiez venir quand ?

- À ce moment justement.
Quand tu auras eut l'entrée à l'université.

- Je ne veux pas d'un père absent

- Je ne fais plus dans l'armée, j'y ai pris tout le jus que j'avais à prendre.
Je suis revenu pour commencer une vie avec ma fille si elle veut de moi

- Je ne veux pas partager mon père avec une méchante belle-mère

- Je ne suis pas marié... et tu te doutes bien qu'à part toi, je n'ai d'autre enfant.

- Pourquoi me considérez-vous comme votre fille ? C'est vrai... maintenant que je vous vois, à part les lèvres, nous n'avons rien en commun. Vous êtes le typique américain et moi la typique Asiatique. Il n'y a rien qui nous lie alors pourquoi être revenu ? Pourquoi m'avoir donné votre nom comme une promesse de venir me chercher ? Pourquoi cet intérêt pour moi ?

- Je ne saurai te répondre, mais tes parents t'ont sûrement laissé pour que je te prenne... dit-il la surprenant agréablement

Elle lâcha une grande expiration

- Tu me comprends maintenant ?
Je suis revenu pour toi... et je ne compte pas repartir sans toi... dit-il

Elle se triturait les ongles, sans savoir que penser

- Il se fait tard, je vais rentrer, je te laisse le temps de repenser à tout ça.
J'imagine que tu n'as pas vu ce qui se trouvait à l'intérieur de Oppa

- De quoi vous parlez ?

- Regarde aux extrémités de la lune, tu y trouveras quelque chose. Je l'ai mis ce jour-là... ça fait donc maintenant douze ans... dit-il, alors qu'elle était étonnée de ce qu'il disait.

Elle le vit se lever et en fit autant. Il la salua et elle répondit et dans un sourire heureux, il partit et elle courut jusqu'à sa chambre sous l'œil inquiet de Madame In soon.

- Ne vous inquiétez pas, elle va bien... lui dit Park, la faisant sourire

- Tout s'est bien passé ? Demanda-t-elle

- Oui. Même si elle n'a pas été très bavarde, je crois qu'elle n'est plus trop fâchée.
Je lui ai dit pour ses cinq ans et tout le reste

- Je suis heureuse que tout se soit bien passé.
Elle mérite de vous avoir pour père. Elle dit que vous l'avez abandonné, mais moi, je crois que c'est tout le contraire, vous l'avez sauvé deux fois... dit-elle le faisant sourire.

- Si elle pouvait voir les choses comme vous... dit-il, la faisant sourire tristement

- Tout se passera bien.

- J'espère... dit-il, avant de s'excuser après une salutation, demandant à partir

- Vous ne restez pas dîner avec nous ?

- J'ai un plat qui m'attend déjà, la prochaine fois, merci... lui avait-il dit, bien heureux d'avoir pu parler à sa petite fille

Elle était si belle. Plus que ce qu'il imaginait

Il rentra chez lui aux environs de huit heures du soir et put prendre une douche tout joyeux, avant de dîner et de se coucher, avant de voir un numéro inconnu l'appeler le surprenant, mais il décrocha et la personne qu'il entendit le surpris agréablement.

Fille de Park GRAYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant