✍️Quatorze

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- Boo... souffla légèrement Park, faisant sursauter Bae qui lâchait des cris si fort, qu'il se boucha les oreilles, se trouvant juste derrière elle




- Non non non, je vais mourir si vous refaites ça ... dit-elle en essuyant cette larme de peur, le faisant rire




- Je n'ai jamais compris ce truc chez vous.
Pourquoi regarder un film d'horreur si on est aussi peureux ? Demanda-t-il, alors qu'elle essayait de reprendre une respiration normale



- Je. Je n'ai pas eut peur, j'ai juste été surprise... se défendit-elle entre deux respirations, le faisant rire.




- Ouais, c'est ça ... dit-il en allant vers la cuisine



Elle changea rapidement de chaîne, essoufflée, se reprenant peu à peu



Ce film devait être interdit au moins de dix-huit ans au lieu de seize ans, ce sont des fous.

Mais j'ai quand même le nom en tête, je viendrai terminer.




Elle se leva donc, et le rejoignit dans la cuisine, pour mieux le voir habillé d'un short et d'une chemise bleue, assortis à ses yeux.


Il était trop beau



Et là, il n'y avait que le gel de douche qui se faisait sentir légèrement. Il n'avait pas mis de parfum, sûrement à cause des mets




Il put faire sortir le porc du four et l'odeur rempli royalement la cuisine



- Ça sent bon... dit-elle en humant encore plus ce qui ressortait du four, le faisant rire



- On passe donc au dressage.
Fait la deuxième tournée de biscuit en retirant les premiers, ils sont certainement prêts... dit-il et après avoir enfilé une nouvelle robe de cuisine, les gants et les chapeaux, elle s'exécuta





Une demi-heure plus tard, Bae plaçait un peu de tout sur la grande table de la salle à manger, car la neige se faisait sentir un peu trop sur la terrasse.



Il avait minutieusement placé des cuillères et des fourchettes qu'elle ne savait même pas disponible sur table, lui expliquant à quoi toutes servaient et les informations étaient tellement, qu'elle lui demanda une feuille et un bic qu'il apporta, dans un joli petit calepin, où elle put mettre tout ce qu'elle savait déjà avec lui, et ce qu'il continuait de lui apprendre.




- Malgré que je vous ai vu faire le dressage, je n'arrive pas à être moins étonnée.
Rien ne déborde, malgré tout ce qu'il y a dans cette assiette.
Vous avez vous-même fait le riz parfumé et le pain.
Les commerçants ne doivent rien avoir de vous... dit-elle, le faisant rire



- Mais non, bien sûr que je leur achète des choses.
Sans leur farine, je ne peux pas faire du pain et sans leur riz frais, je ne peux pas cuisiner.




- Et parlant des restaurants et boulangerie ?



- Ouais, c'est vrai que la plupart du temps, j'aime faire ces petites choses par moi-même, mais je leur achète des trucs, la preuve, ton croissant de ce matin venait d'eux... dit-il la faisant rire




- J'ai hâte de goûter vos plats.
Vous ne m'avez même pas laissé goûter de ce porc



- Si tu l'avais fait, cela restera une habitude et quand tu iras préparer chez des grandes personnalités, tu le feras et si l'un te vois, ça ternira ton image.
La seule chose qu'il t'est permis de goûter pour ce genre de banquet, est l'assaisonnement.
À part ça, rien d'autre et puis si tu l'avais fait, tu n'aurais pas voulu attendre Lee pour déjeuner.
Sans me vanter, je me débrouille pas mal... dit-il en se grattant la tête, la faisant rire



- J'ai haaaate... Cria-t-elle légèrement le faisant sourire, avant qu'elle ne parte s'asseoir dans le canapé, suivit par lui qui s'assit dans le deuxième canapé.
Je peux vous poser une question ?



- Ne te gêne pas.



- Qu'aurez-vous fait si j'avais refusé de venir avec vous ?



- Je retournerai chez moi. J'ai laissé tellement d'affaire en suspens depuis mon départ pour l'armée.
Je les ai confiés à des hommes de confiance, qui n'attendent que mon retour, pour faire bonne impression.
Dix-sept ans, ce n'est pas dix-sept mois. En plus, les cinq ans où j'étais venu, je n'ai fait qu'un jour à la maison et le reste, je l'ai fait ici avant de repartir.
Quand ils ont tous sut que je venais ici, ils m'en ont empêché. D'autres ont annulé mon vol, d'autre m'ont supplié de venir faire les comptes, car eux même se perdaient.



- Vraiment ?? Demanda-t-elle dans un rire




- Oui, ils avaient besoin de me remettre et de me dire tout ce qu'il s'était passé.
Tu sais ce que j'ai fait ?





- Dite moi... dit-elle dans un sourire, intéressée




- J'ai jeté mon téléphone et acheté une nouvelle avec une carte coréenne... dit-il entre des rires de gorge, la faisant rire





- Les pauvres...




- Malgré ça, ils m'ont retrouvé ces fou, me suppliant de rentrer au plus vite et je leur ai promis de le faire, une fois ce que j'avais à faire terminer.
Je leur ai dit dans une semaine, donc, je dois y aller.
C'est la moindre des choses.
Ils ont l'air vraiment fatigués... dit-il entre deux rires




- Comment ils ont fait pour vous retrouver ?



- Mes gardes et mon éditeur savent où je reste quand je viens en Corée.
Ils ont bien sûr appelé Lee pour savoir et ce dernier leur a confirmé que j'étais là.
Quand j'allais fini de régler tout ça, j'allais revenir, mais cette fois, pour m'acheter une maison... et j'allais repartir que quand tu m'aurais accepté.



À cette dernière phrase, elle lui sourit fièrement et reçu le même sourire, avant de tourner vers la télé



Il reçut un appel et quand elle le vit sourire, elle crut que c'était Chef Lee, mais non




- Comment vous allez mon directeur préféré... l'entendit-elle dire en anglais.
Je suis très souffrant, je suis même à l'hôpital, je vous rappelle... dit-il en raccrochant, alors qu'elle pouvait entendre l'homme à l'appareil l'appeler... Monsieur Gray, Monsieur Gray... mais ce dernier raccrocha avant de rire.
C'est l'un d'eux.
Lui, c'est sûrement celui qui a beaucoup à me dire, vu qu'il gère mon école depuis quinze ans, sans que j'aie demandé de compte. Tu imagines ?




- Vous avez une école ? Demanda-t-elle dans un rire léger




- Oui, une... et avant même de terminer, il entendit sonner.
Ça doit être Lee... dit-il en se levant et elle le suivit





Elle put voir Chef Lee couvert d'un grand manteau tout beau




Ils se saluèrent par des inclinaisons, avant qu'il ne se déchausse et ne mette les sandales de salon que lui avait donné Park.




- Un vrai obsédé ce gars... dit-il à Bae qui rit légèrement, faisant allusion aux sandales de salon qu'il obligeait tout le monde à mettre, avant qu'ils ne se dirigent vers la salle à manger




- Que j'ai hâte... entendit-elle de Chef Lee, la faisant sourire




Et moi donc

Fille de Park GRAYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant