✍️ Vingt et un

1K 165 1
                                    





Bae dans la chambre de son père, était sur son nouveau téléphone, apprenant des nouveaux concepts, tandis que son père travaillait sur son ordinateur, pas loin




- Il se fait tard chérie... tu ne vas pas aller te coucher ? Demanda son père dans le salon, en retirant ses lunettes




- Bien sûr... dit-elle en tirant sur la couette




- Ne me dit pas que tu as encore regardé ces films ? Dit-il la voyant presqu'endormie dans son lit, en pyjama




- Mais non. J'ai juste envie de rester avec toi cette nuit... dit-elle toute rouge, le faisant grogner




- Ça ne peut pas être dans ton téléphone vu que tu n'as pas accès à ce genre de site.
Tu l'as regardé où ?
Et surtout ne me ment pas sinon tu retourneras dans ta chambre.




- Dans la voiture... dit-elle d'une petite voix sous les draps le faisant sourire, sans qu'elle ne l'aperçoive



- C'est la dernière fois jeune fille.
Me suis-je fait entendre ?



- Oui... dit-elle avant qu'il ne reprenne le boulot, terminant, tandis qu'elle sombrait petit à petit





Ici, l'air était très froid comparé à sa chambre. Avec donc l'immense drap et la dimension démesurée du lit, elle dormit paisiblement, avec sa peluche dans ses bras.




- Quelle histoire de regarder des films qui font peur, si on n'est pas fichu d'assumer après... murmura-t-il trois heures plus tard, après avoir fini son boulot




Il partit se brosser les dents, puis vint se coucher près de sa fille





Son lit était assez grand pour les accueillir tous les deux




Il baissa ainsi tout et s'assura qu'elle soit bien couverte, avant de prendre un drap et de s'y enfermer, avec son précieux bijou tout près.





Bae se réveilla aux environs de neuf heures et fut bien accueillie par son père, qui était déjà debout de si beau matin, dans sa grande chemise et pantalon de nuit, sur son ordinateur, avant d'aller prendre une douche dans sa chambre, troquant son pyjama pour une jupe et un haut assortis,  avec des sandales fermées, alors que les employées venaient prendre le linge sale et faire un peu de ménage




Elle les laissa là-bas et rejoignit son père, pour un petit-déjeuner copieux comme elle aimait




- Tu commenceras les cours dans trois mois chérie... L'informa son père, ce qui faillit l'étouffer.




- Comment ça je commence les cours ?




- Je t'ai inscrit dans une école d'art où tu pourras mettre toutes tes passions en avant





- Comment ça ??




- De base, cette école avait été faite pour les écrivains, puis, peu à peu, d'autres industries et filières pratiques de la vie courante sont intervenues, telles que la danse, la musique, la cuisine, les dessins, la mode, l'esthétique, la photographie et tout un tas de truc qu'on ne trouve qu'en formation et que certaine personne ont, comme don.
C'est comme si le propriétaire donnait l'opportunité à tous, de faire réellement ce qu'ils aiment, après la vie de lycéen.
En tout cas, pour ceux qui ont ce genre de passion.




- Il y a vraiment ce genre d'école ici ??? Demanda-t-elle, les yeux scintillants, le faisant sourire




- Pas beaucoup, mais oui... Il y en a... Répondit-il la faisant sourire, puis son sourire retomba.
Qu'y a-t-il ?





- Je me demande bien ce que je peux choisir.
J'ai tellement de truc qui me passionne.





- C'est pourquoi on vous donne trois industries dans laquelle vous progressez et au fil du temps, vous verrez dans laquelle vous vous sentez mieux.





- Tres intelligent.
Pour nous qui avons ce genre de passion, on ne peut rêver mieux, après l'entrée à l'université... dit-elle heureuse, le faisant sourire.




- Je suis heureux que ça te fasse autant plaisir.
Mais, ce n'est pas une petite école. Seule les durs et talentueux progressent. Tu vas devoir te surpasser si tu veux avoir une chance là-bas... dit-il




- J'ai le meilleur coach avec moi, concernant mes passions donc je n'ai rien à craindre... dit-elle, le faisant sourire




- C'est bien beau, mais j'ai peur qu'on n'ait pas beaucoup de temps. Néanmoins, on fera le maximum... dit-il, la faisant sourire, alors qu'il continuait de boire son café




Il vit encore ses traits durcir




- Qu'y a-t-il ?




- Cette école ... Elle est à proximité ?




- Non, j'en ai bien peur.
C'est une université par conséquent, tu resteras là-bas et reviendra pendant les congés, si on vous y autorise.




- Parce que déjà qu'on ne peut pas rentrer chaque soir voir nos parents, on ne va pas encore rentrer durant les congés ??? S'indigna-t-elle, énervée et triste en même temps




- Vous êtes libres de rentrer quand vous voulez au fait.
Même chaque soir...





- Ah bon, mais




- Attend et tu verras.
On ne te demandera même pas, que tu voudrais rester étudier.
Tu as trois arts à perfectionner en première année, parce qu'en deuxième année, tu passes un examen, et si tu échoues à cet examen, tu reprendras la première année.
Tes parents paieraient encore, comme si tu venais de commencer... et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est très coûteux l'école.




- Dit comme ça ... dit-elle le faisant sourire




- Tu vois que c'est une tout autre réalité.
Tu n'auras pas le choix, tu voudras passer au plus vite, car quand on a l'entrée en troisième année, on peut participer à des concours, jusqu'à arriver à Grand-Chef... même si normalement, il faut cinq ans.






- Whaou.





- En tout cas si la cuisine t'intéresse.




- Bien sûr. C'est ma deuxième passion...
La première, c'est l'écriture





- En parlant de ça, tu ne m'as pas encore montré tes petites histoires




- Mais tu es tellement occupé ces temps-ci... dit-elle




- J'ai fini de tout régler, je suis maintenant à jour sur mes dossiers alors, on va se concentrer sur toi... dit-il, la faisant sourire, toute rouge





- C'est superbe ! Dit-elle toute émoustillée




Elle finit son petit déjeuner et sous l'œil heureux de son père, alla chercher tout ce qu'elle avait écrit durant son absence et le rejoignit dans cette pièce où Lui, prenait son inspiration.





Ce jour-là, elle resta sur un texte amoureux qu'elle devait reformuler toute la journée, sans réussir, parce que pour lui, il n'y avait pas assez d'émotion




Si mon copain du centre commercial n'avait pas de copine, c'est sûr que j'allais donner plus d'amour à ce texte.



C'est quoi le rapport ? Intervint sa raison la faisant sourire


Voilà. Je vais m'imaginer en couple avec lui.

Voilà... c'est un crush dans toute son authenticité.

Fille de Park GRAYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant