Soleil d'argent et lune de sang.

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Un homme, superbement vêtu d'une sublime tunique noire - au noir profond - au tissu fin et léger et qui mettait joliment sa divine taille fine en valeur, faisait face à sa victime. Sa main, délicate et magnifique, tendit en avant, il sentit les particules d'eau dans le sang de la personne à terre. Serrant sa main avec brutalité, vivacité mais volupté, il fit se crisper le jeune Wen à ses pieds. Un délicieux sourire malicieux, doué d'une malveillance séduisante, pris possession des suaves lèvres du bel homme ; son visage, qui devait être d'une beauté sans égale et douce sous ce masque doré et fastueux, d'une somptuosité orientale et antique, qui prenait la forme de la tête d'un chien au museau aussi long et fin que ses oreilles en pointe, était faiblement éclairé par la lueur vacillante de la bougie délicate.

Le jeune homme à terre avait les muscles de son corps complétement crispés, son sang était devenu comme lourd à porter dans son corps tendus. Aussi lourd que du plomb, le liquide vital à l'intense couleur rubis s'écoulait difficilement dans les veines du jeune homme. L'autre, aux sensuelles courbes voluptueuses et à la divine taille fine, prenait un malin plaisir à manipuler, à contrôler chaque centimètre cube de l'eau contenue dans cette large, et fraîche, poche de chair.

— Ayez... Ayez pitié... supplia l'homme à terre.

Celui qui portait un masque sur son visage, son beau visage, éclata d'un rire froid, glacial et sans émotion bien qu'aussi pur que du cristal.

— Avoir pitié ? Tu oses me demander d'avoir pitié ? Á moi ?

Posant sa magnifique main sur son abdomen, l'homme au masque ne put retenir un nouvel éclat de rire, aussi froid et pur que du cristal glacial. Il referma sa prise, sa prise puissante sur l'eau contenue dans les canaux vitaux de l'homme à terre. Avec lenteur, une lenteur cruelle, il prit un malin et grand plaisir, à vider chaque veine, chaque muscle, chaque minuscule pore de sa peau si fine, si délicate, et à présent si sèche. Le Wen gémissait, ne possédant plus d'eau, plus de sang dans son misérable corps à la peau aride, décharnée.

Posant une main délicate sur la surface dorée de son sublime masque en forme de tête d'Anubis, l'homme ôta son masque, découvrant un visage d'une beauté pure, douce, lumineuse. Une vénusté sans égale, qui était aussi fatale qu'irrésistible, cet Adonis aux ravissants traits ciselés, à la chair diaphane et délicate et aux lèvres pareilles à une magnifique rose aguicheuse, ne pouvait que captiver. D'un vif mouvement de tête, il fit voler son infinie chevelure au noir d'obsidienne, aux glaciaux reflets azurés avec sensualité, et lenteur, sa main opaline effleurant avec douceur ses longues boucles sombres avec suavité. Le Maître du Sang rangea son fastueux masque d'or sous son bras, ses yeux bruns, à la douce et gracile forme, pétillaient de satisfaction.

— Comme si, moi, Wei Wuxian, pouvait avoir de la pitié pour un être tel que toi...

Il leva ses doux yeux de biche au ciel, la lassitude prenant joliment possession de ses beaux traits angéliques. La Lune, pleine et majestueuse, disparut derrière de gros nuages, noirs et orageux. Le ciel, cependant, était teinté d'une puissante teinte rouge, puissante et séduisante.

La nuit se passa ainsi. Le Clan Wen éradiqué par le Fléau de la Mort : un homme masqué à la silhouette fine, délicate, à la taille divine et sculptée. Il ne restait plus rien des Maîtres du Feu.

xXx

Le soleil, source de vie et d'énergie, illuminait le magnifique visage de Wei Ying. Celui-ci cacha son minois ravissant dans son oreiller, fatigué. Il se releva difficilement, ayant mal partout. Il étira ses longs et gracieux membres, une légère et adorable moue retroussant ses suaves et belles lèvres. Qu'avait-il fait la nuit dernière pour être aussi... vidé de toute énergie ? 

OS WangXian (version drama) | mostly Wei WuxianOù les histoires vivent. Découvrez maintenant