14 | Mignon Wei Ying

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Nie Huaisang ne cessait d'embêter Wei Ying pour dormir. Lui, il ne cessait de vouloir être avec Lan Zhan. Cependant, il ne pouvait pas perdre de vue leur mission : chercher et scelle le Fer Yin. Tant bien que mal, il réussit à reprendre contenance. Lui aussi souhaitait dormir. Alors qu'il tentait de faire abstraction des plaintes de Nie-Xiong, ses exquises lèvres tremblantes de rire, il regarda autour de lui, observant avec attention les passants autour de lui. Ses tendres yeux continuèrent de se balader sous les désagréables plaintes de son ami, survolant ainsi ceux qui marchaient autour d'eux lorsqu'ils se posèrent sur une vieille dame assise sur un banc. Son beau visage s'illumina d'un ravissant sourire ravi, ses yeux pétillèrent de gaieté, d'espoir.

_Regarde, il y a une vieille femme. Demandons-lui. Peut-être nous dira-t-elle où trouver un endroit où passer la nuit, dit-il sur un ton optimiste.

Ce même sourire empli d'une douce certitude, il se tourna vers ses amis. Ceux-ci, la main sur le pommeau de son épée pour l'un et l'autre tenant fermement son éventail dans la main, levèrent les yeux au ciel ou haussèrent les épaules. D'un pas assuré et léger, Wei Wuxian se dirigea vers l'aînée, cet adorable étirement empreint d'allégresse. Face à cette vieille dame, ses traits s'attendrirent. Son superbe sourire s'estompa quand ses fins sourcils se froncèrent avec soin. Afin de mieux lui faire face, il se pencha en avant dans un vif mouvement prudent. Ses longues mains délicates se posèrent sur ses cuisses voilées de tissus. Sa flûte en main, elle, reposait sur sa cuisse droite.

_Madame, dit Wei Ying sur un ton calme. Nous passions par ici et nous cherchons un endroit où passer la nuit.

Avec prudence, il se releva. Son visage doux s'attendrit un peu plus, son arcade sourcilière se défronça avec délicatesse. Malheureusement, la vieille dame semblait ne pas lui apporter d'attention. Elle semblait être dans le vide. Soucieux de n'avoir aucune réponse, il s'inclina avec attention, ses beaux traits s'étirèrent avec précaution en une expression confuse, inquiète. Ses exquises lèvres pleines restèrent fendues avec délicatesse lorsque ses fragiles sourcils bruns se plissèrent avec douceur.

_Madame ? questionna-t-il, soucieux.

Troublé, il se redressa dans un vif élan. Son beau visage resta crispé en une douce expression déconcerté. Ses exquises lèvres se refermèrent avec violence, ses sourcils fins se froncèrent un peu plus de confusion alors qu'il observa, interdit, la vieille dame. Il ne comprenait pas. Pourquoi elle ne lui répondait pas ? Était-elle juste sourde ? Ou muette ? Il se retourna alors vers son ami et son amant. Peut-être ceux-ci pourrait l'aider à convaincre l'aînée de parler. Cependant, il pouvait lire dans leurs yeux à l'éclat sombre qu'ils ne savaient pas quoi faire. Enfin, Lan Zhan ne semblait pas décidé à l'aider

Ce qu'on est aidé dans ce couple... C'est incroyable !

Remarquant que les mirettes de son amant semblaient lui dire de se débrouiller, Wei Ying laissa un faible soupir dépité franchir ses belles lèvres pleines. Ses séduisantes lèvres s'entrouvrirent avec douceur, son visage se radoucit un peu plus alors qu'il se tourna avec attention vers la femme âgée. Ses exquises lèvres s'esquissèrent en une adorable moue réticente. Dans un mouvement prudent, il avança sa jambe droite et se pencha avec attention vers la vieille dame. Sa main droite reposa sur sa cuisse. Une douce expression soucieuse figea ses traits délicats.

_Madame ? questionna-t-il, sur un ton patient. Nous avons besoin de trouver un endroit où dormir.

Ses doux traits doués de vénusté se crispèrent un peu plus en un air inquiet, craintif. Il laissa son arcade sourcilière se froncer. Ne recevant aucune réponse, il commença à perdre patience.

Peut-être qu'en mimant...

Ses délicieuses lèvres fendues, son ravissant visage quelque peu adouci, il écarta les jambes d'un coup brusque et y fourra Suibian. Celle-ci maintenue entre ses jambes, il se pencha à nouveau vers la dame âgée. Ses mains posées l'une sur l'autre, il inclina avec douceur sa tête sur le côté, sa joue hâlée d'une douce couleur opaline effleura à peine ses phalanges. Ses beaux traits s'attendirent enfin, une lueur pressante brillait dans ses doux yeux mordorés.

_Dormir. Vous comprenez ? Dormir ?

Ses sourcils dessinés avec soin s'haussèrent avec douceur alors qu'il continua de mimer. D'un geste vif, ses mains délicates passèrent du côté droit de sa mignonne tête à son côté gauche. Sa tête se pencha avec soin sur la gauche, son menton fin effleura avec douceur les larges bracelets en cuir qui recouvraient les manches de son hanfu.

_ Dormir.

Seuls les sifflements des oiseaux autour d'eux venaient briser le silence. Le beau Wei, de plus en plus troublé par ce manque de réponses, commença à se questionner. Il ne comprenait pas ce silence.

_Madame, implora-t-il.

Ses belles lèvres ouvertes en une moue déconcertée, ses sourcils bruns dessinés avec attention se froncèrent avec soin. Ses beaux et purs traits restèrent figés en une expression ardente d'empressement, et de souci. Il resta alors déconcerté lorsque la dame âgée daigna enfin lui accorder un regard. La surprise dulcifia son ravissant visage. Ses tendres lèvres se fendirent avec douceur d'étonnement lorsqu'il se releva avec prudence. Ses mains s'abaissèrent le long de son corps et se séparèrent enfin. Ses sourcils se froncèrent avec soin alors que ses splendides yeux de biche scintillèrent d'une faible lueur d'irritation.

_Jeunes hommes, commença la vieille dame. Venez, leur dit-elle sur un ton bienveillant.

Un large sourire ravi estompa la confusion et l'irritation de son doux visage. Il se tourna vers ses deux amis qui restèrent circonspect. Son ami prêta alors un regard perdu en direction  la vieille dame.

Lan Zhan demeura interdit, bouillonnant intérieurement de désir pour le beau Wei qu'il ne cessait de trouver mignon. Il n'en pouvait plus. Il l'aimait tellement...

C'est un adorable enfant de 3 ans dans le corps sexy d'un bel adulte...

Le beau Wei Ying, heureux de cette réponse, observa son ami devenir interdit. L'étirement ravi de ses belles lèvres s'amincit et devint malicieux. Il croisa les bras contre sa poitrine masculine, tenant avec fermeté Suibian alors qu'il le contemplait, superbe. Nie Huaisang fit volte-face et le considéra, déconcerté. Il balbutia quelques mots avant de retrouver finalement l'usage de la parole.

***

OS WangXian (version drama) | mostly Wei WuxianOù les histoires vivent. Découvrez maintenant