12 | Lan Wang Ji, pourquoi dois-tu être contre moi ?

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Wei Xiuya, Wei Ying et leurs deux amants étaient tous les quatre assis sur la table de la salle d'entraînement de la Secte dont faisait partie Xiuya. Avec son éternelle tresse reposant sur son torse musclé voilé de tissu à l'apparence laineuse, l'aîné de Wei Ying conta à ses compagnons, et à son amante, l'une de ses chasses dans la chaîne de montagne des créatures magiques. L'amante de Xiuya ne cessait de contempler avec amour son aimé tandis que Lan Zhan semblait boire les paroles de l'aîné Wei tant il était captivé, non pas par son récit mais par la beauté du frère de son amant.

Wei Ying, quant à lui, demeurait quelque peu jaloux de toute l'attention que recevait son aîné. C'est pourquoi il attendait avec impatience le moment où il pourrait l'embarrasser. En attendant, ses exquises lèvres semblables à un bouton de rose ne cessaient de se retrousser en une adorable moue boudeuse.

_Heureusement que ce monstre craignait l'eau, soupira Wei Xiuya. On a pu partir à temps se réfugier près d'un lac. Seulement, jamais je n'aurais soupçonné qu'un de mes compagnons ne savait pas nager. On a mit un temps fou à le réveiller.

Un tendre sourire malicieux retroussant ses belles lèvres, Wei Ying sauta de la table dans un bond gracieux et se dirigea, d'une démarche aussi suave que féline, entre l'amante de Xiuya et son séduisant frère aîné. Ce dernier laissa une douce confusion se peindre sur son beau visage. Ses fins sourcils bruns se froncèrent avec délicatesse.

_Cette image... Ce bouche-à-bouche... fit Wei Ying d'un superbe ton malicieux.

Lan Zhan, interloqué d'entendre que l'aîné de son amant a, un jour embrassé, un homme, resta interdit. Ses délicats yeux mordorés s'écarquillèrent avec soin alors que ses fins sourcils bruns se froncèrent dans une tendre minutie. Ses minces lèvres restèrent closes avec délice. Wei Ying osa jeter un narquois regard en coin à son séduisant frère. Celui-ci semblait très embarrassé. Comme en souvenir de ce baiser de la vie, ses délicieuses lèvres s'ouvrirent avec tendresse avant de les clore avec délicatesse.

Alors que Wei Ying ne cessait de raconter comment ce baiser de la vie s'était déroulé, Lan Zhan jeta un bref regard soucieux à Xiuya. Celui-ci, prêtant un sombre regard meurtrier à son cadet qui ne faisait que le rendre plus séduisant encore, porta sa délicate main contre ses exquises lèvres semblables à un bouton de rose, ses beaux traits restèrent crispés dans une délicate expression gênée. Un doux contraste d'ombre et de lumière se peignit sur son beau visage, le contour de sa délicate mâchoire resta obscur. Se raclant la gorge, Wei Xiuya enleva son fin index de ses exquises lèvres qui restaient closes en une adorable moue pincée renfrognée. Lan Zhan, notant la gêne présente dans le couple que formait Wei Xiuya avec son amante, se décida à intervenir.

_Wei Wuxian ! tonna le Lan.

_ Lan Wang Ji, fit le Wei, devenant superbement hautain, pourquoi dois-tu être contre moi ?

Lan Zhan demeura interdit, ne cessant de confronter, de son beau regard glacial, son magnifique amant.

_Les garçons, commença l'amante de Xiuya d'une voix douce et réconfortante, on est tous un peu fatigués par cette journée. Si on dormait un peu ?

Les deux amants hochèrent la tête d'un lent mouvement. Tous deux continuèrent d'éviter le regard de l'un et de l'autre. Ce qui était très difficile pour le Lan qui ne vivait que pour contempler son bel amant au visage d'ange et au corps sensuel. Xiuya, ainsi que son amante, s'endormirent tous deux sur la table, l'un contre l'autre. En les contemplant si unis, si harmonieux, Lan Zhan eut un pincement au coeur. Il ne cessait d'abandonner son regard de glace sur les formes sensuelles de Xiuya. Par Wei Wuxian, ce que ce Wei était beau avec sa tresse. Ses habits épousaient parfaitement son divin corps. Il semblait être sorti d'un conte de fée tant sa beauté féerique était irréelle.

Seulement... Le seul Wei qu'il aimait était Wei Ying et il s'en voulait tellement d'avoir voulu prendre la défense d'Éros pour confronter son aimé. Il aimait tellement que savoir qu'il allait s'endormir en colère lui brisa le cœur. Alors, laissant Bichen sur la table, il sauta d'un bond gracieux du plan de travail en bois et, portant sa main avec délicatesse dans le creux de ses reins, il se dirigea vers son aimé qui commençait à se déshabiller, se débattant avec sa ceinture.

Un mince sourire amoureux se dessina en coin de ses lèvres alors qu'il marcha en direction d'une démarche assurée, presque féline. D'un geste affectueux, il laissa ses tendres mains se poser avec douceur sur celles délicates du Wei. D'un lent mouvement indolent, il blottit sa tête aux traits agréables dans la nuque superbe de son bel amant alors que ses bras puissants voilés d'un fluide tissu blanc s'enroulèrent autour de la taille fine du Wei. La longue chevelure d'obsidienne du Wei parfumée de lotus et d'ambre vint titiller les narines à l'odorat fragile du Lan. Ses fins yeux noisette se posèrent sur le ruban rouge qui maintenait quelques mèches sombres de la chevelure de son aimé en une haute queue de cheval. Un mince sourire malicieux étira ses minces et délicates lèvres.

Si lui a le droit de vouloir mon ruban, je dois avoir le droit de vouloir le sien aussi...

Alors, d'une cruelle caresse tendre, il effleura le torse musclé de son aimé voilé de tissu coloré d'un superbe bleu de cobalt à la texture écailleuse pour aller se poser dans la chevelure de jais de son sublime amant. Il commença à défaire le nœud du ruban carmin d'un geste assuré et affectueux lorsque Wei Ying le stoppa net dans son élan.

_Lan Wang Ji, Lan Wang Ji, commença Wei Ying d'un superbe ton hautain, qu'est-ce que tu fais ?

_Je... Je...

_Tu, tu quoi ? Laisse-moi te dire, ce n'est pas parce que tu te comportes comme... débuta-t-il avant de se faire violemment couper la parole.

Il sentit une paire de lèvres se poser sur sa tendre chair miel, la pressant avec douceur avant de sentir une morsure délicate et fiévreuse dans sa superbe gorge. Lan Zhan quitta sa tendre chair de porcelaine mêlée à du bronze avant de faire reposer ses lèvres fines contre l'oreille délicate du Wei, les mèches de son infinie chevelure obsidienne venant caresser avec tendresse sa mâchoire fragile.

_Wei Wuxian, commença-t-il sur un ton suave, ne m'oblige pas à recommencer. Tu ne vas pas aimer danser avec moi toute la nuit.

_Tu crois ça ? questionna-t-il sur un ton aussi superbement hautain à la pointe de miel. Ne joue pas avec moi Lan Wang Ji, c'est un jeu que tu risques de perdre. En question d'effronterie, si je suis deuxième, personne ne voudrait être le premier.

_En question de beauté, peut-être. Question effronterie, je te bats à plate couture mon beau lapin.

Wei Ying prêta un regard en coin au Lan avant d'esquisser un superbe et mince sourire malicieux en coin de ses exquises lèvres. Ses doux yeux de biche à la teinte noisette s'étaient fermés une milli seconde avant de se rouvrir avec douceur. Une séduisante expression déterminée, ardente naquit sur son beau visage. Ses délicats sourcils se froncèrent avec soin, ses ravissants traits se durcirent, rehaussant ainsi leur beauté pur.

_Si tu crois ça...


***
Est-ce que j'adore Lin Xiuya ? Oui ! Est-ce que je vais souvent faire des OS le mettant en scène en tant que Wei Ying ? OH PUTAIN QUE OUI !

OS WangXian (version drama) | mostly Wei WuxianOù les histoires vivent. Découvrez maintenant